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28.09.2012
Festival Corps é Gestes: L’Université des Beaux-arts de Foumban illumine la scène
Leur prestation a été applaudie jeudi 27 septembre dans la salle de spectacle de l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé
Des faits, des gestes, mais surtout beaucoup d’expression corporelle, c’est le spectacle qui a ravi les spectateurs venus assister à l’avant dernier jour de prestation des participants à l’édition 2012 du festival Corps &gestes. Dans le lot, une admirable équipe de danse de l’université des Beaux-arts de Foumban dans la région de l’ouest du Cameroun. « Nous sommes profondément touchés, c’est la première fois que nous participons à un festival international, et rien que pour cela, nous tenons à dire merci aux organisateurs de l’évènement, qui ont accepté de nous inviter », fait savoir la responsable de la troupe tout en émotion sur le podium. Comme c’est le cas dans tout ce qui est danse contemporaine, le public profane n’a rien compris au départ, et par la suite tout s’est agencé. Un rythme suivi, mais surtout à la fin une histoire cohérente. Le produit final apprend-on aura été la volonté de chaque membre du groupe. « Nous avons un spécialiste de la chorégraphie, un autre du scénario, un autre pour les costumes, en fait nous avons portés les méthodes du cinéma, à la danse contemporaine, et nous espérons que le produit a plu au public », a rajouté la coordinatrice du groupe.
Des artistes de l´université des beaux art de Foumban en prestation
La prestation du groupe venu de la jeune université des beaux-arts de Foumban cadre finalement avec le thème de cette édition à savoir : « Danse contemporaine, quel avenir?», Plusieurs autres compagnies venues des quatre coins du monde participent à cet effort de réflexion sur cette activité. On retrouve des ressortissants de pays comme la France, l’Allemagne, le Danemark, le Liban, le Canada, le Congo Brazzaville, le Rwanda, le Tchad, le Burkina Faso, le Sénégal, le Gabon et bien sûr le Cameroun. Depuis la tenue de la première édition des rencontres internationales de chorégraphies en 2007 qui n’avait vu que la participation du Cameroun, progressivement, les autres éditions se sont ouvertes à l’Afrique subsaharienne puis à un échange de culture avec les pays européens et américains. La cinquième édition prend fin ce vendredi 28 septembre 2012, avec une grande soirée dans la cour principale de l’institut Goethe. Pour l’équipe d’organisation c’est déjà une satisfaction. « Organiser un festival est trop difficile au Cameroun. Le fait que les invités soient venus et qu’on puisse voir le bout du tunnel sans encombre, c’est déjà pour moi un motif de fierté. Nous avons eu beaucoup de succès cette année et je remercie encore tous les partenaires, qui nous soutiennent encore et qui croient en nous », a fait savoir l’organisatrice, Annie Tchawack.
Idriss Linge
Journalducameroun.com
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