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03.08.2012

Foumban : La ville a son école d’art chorégraphique 

Quatre disciplines y sont enseignées à savoir le Pkalum, le Nsoro, le Nguri et le wasso qui sont des danses piliers de la culture Nchare Yen.

Le Centre de la culture de chorégraphie et des arts du Noun (Ceccan), qui travaille et forme pour la protection, la promotion et la valorisation du patrimoine culturel du Noun, est rentré de la dernière édition du Festival Ecrans Noirs de Yaoundé très requinqué, pour avoir remporté le premier prix national en danse traditionnelle. Le Ceccam était conduit à Yaoundé par Mashut Tenaguetya Chouaïbou, responsable du groupe, consultant culturel, conservateur et valorisateur du patrimoine culturel. Des explications données, il ressort que sous le socle du Groupe d’initiative commune, Gic-Provan, que le que le groupe culturel, devenue l’école d’art chorégraphique de Foumban, a pris son envol en 2002. «Nous travaillons par rapport à plusieurs disciplines de danse dont le Kpalum (4ans), qui est exercé par des jeunes dès l’âge de 4 ans. Vous savez aussi que le royaume Bamoun c’est un royaume de guerriers et quand les jeunes rentraient du champ de bataille avec une victoire, ils se réunissaient dans la cour des balafons pour jouer le Kpalum et fêter la victoire», mentionne Mashut Tenaguetya. En plus du Kpalum qui est la discipline la plus connue, on a aussi le Nsoro, une danse de sociétés secrètes qui tourne autour d’un système ancestral fait de mysticisme, avec un masque spécifique et les lamentations. Le Nguri et le Wasso sont les deux autres disciplines (danses traditionnelles) enseignées dans cette école qui encadre 57 élèves dans le cadre des cours et prestations scéniques.

Système mobile

Ce qui fait la spécificité de ce groupe c’est qu’il fonctionne avec un orchestre traditionnel. Pas de percussionniste et encore moins d’instrumentiste spécifique. «Tout le monde est généraliste c´est-à-dire que cela requiert de la polyvalence. En tant qu’instrumentiste tu peux être appelé par la suite à être danseur ou chanteur. Surtout que nous faisons dans le système mobile. C´est-à-dire le musicien doit porter un instrument pour marcher et danser», explique le promoteur. Les textes des chansons sont un mélange de Bamoun et de français. Les pas sont cadencés et synchronisés, avec les jeux de corps des danseurs et danseuses qui ne laissent personne indifférente. Certaines personnes comparent ce au groupe aux Takam II ou encore au Richard Band de Zoételé. A l’ouverture et à la clôture de la clôture de la 4e édition du Festival des jeunes du Cameroun organisée du 16 au 20 juillet 2012 à Foumban par le Projet Jeunesse, culture et citoyenneté (Pjcc), et qui avait dans le volet soirée culture des compétitions en chant, danse traditionnelle et percussion, cette école d’art chorégraphique, qui prestait en invité spéciale, aux côtés de Narcisse Kouakam, artiste humoriste, a comblé les attentes des jeunes. Pendant les prestations en live sur scène, ce groupe a la particularité de faire coller les messages des chansons à l’actualité.

Culture et développement

«Pendant le Festival des jeunes, nous avons tourné autour du thème jeunesse et corruption. En conclusion, nous pensons que les jeunes veulent faire dans de la culture un véritable outil de développement », précise l’un des danseurs. Lors de la finale de la Can 2012 où prenait part le sultan des Bamoun, sa Majesté Ibrahim Mbombo Njoya, à l’invitation du président Gabonais, le Kpalum a été valorisé et ovationné à Libreville. La mise sur pied de cette école a été motivée par le fait que certaines grandes danses de sociétés secrètes tendaient à disparaître. D’où la décision des valoriser de nouveau et faire leur promotion. «Nous sommes engagés à faire aimer ce que nous faisons de la part du grand public et partout où nous passons, il y a les jeunes et les adultes qui courent après nous. Cela prouve que nous constituons aujourd’hui une richesse et une force patrimoniale», dixit le responsable. A ce jour, une collaboration étroite est en train de se nouer avec l’Institut des beaux de Foumban dont des étudiants se rapprochent du Ceccan pour se cultiver dans la mesure où cette école, contrairement aux autres, est plus pratique que théorique. Avant cette école, on ne retrouvait à l’Ouest que des clubs de danse qui n’ont rien à voir avec la musique traditionnelle ancestrale.



Blaise Nzupiap Nwafo


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