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18.04.2007
FOUMBOT: UN AMANT PRIS POUR VOLEUR TUE
C’est la semaine dernière dans la capitale économique du Noun, qu’un homme pris pour voleur est abattu à coup de machette dans la résidence de Amadou sise non loin du marché de Foumbot.
En fait, il est plus de dix heures du soir quand Moussa chauffeur de moto taxi et cousin de Amadou revient à la maison. Il crie « Oh voleur ! » après avoir aperçu une silhouette s’introduire dans la résidence.
Une fouille à la hâte de la concession ne permettra pas de trouver l’intrus. On accuse alors Moussa de tous les mots et la maisonnée s’endort par la suite. C’est alors que le chef de famille décide discrètement de monter la garde, pour avoir le cœur sur présence suspecte dans sa résidence. Quelques temps après il entend une porte s’ouvrir chez sa troisième épouse. Armé de sa machette, il emprunte les l’escaliers menant au deuxième étage et surprend son voleur ouvrant la porte centrale. Deux coups de machette suffiront pour le mettre hors d’état de nuire.
Blessé mortellement, il avouera être un ami à la troisième épouse de Amadou et qu’il était venu à la demande de cette dernière, avant de s’endormir pour l’éternité. Raison que réfute la femme qui crie vite au scandale. Le « voleur », bien vêtue, bien coiffé aussi, porte sur lui ses pièces officielles, de l’argent et un téléphone portable dernier cri. Ce qui permet de l’identifier et dès lors un doute bien ombragé plane sur les propos de la femme.
Voleur ou Amant ?
L’identification révèle que c’est un homme connu de la place. Il a surtout été pris au fait en train d’ouvert la porte centrale de l’extérieur avec une clé qu’il n’a certainement volée au préalable. Et comme cela ne suffit pas, des photos retrouvées dans le téléphone officient leurs connaissances et même leurs intimités. Bien tragique fin pour cet employé d’une société de la place, polygame de deux femmes et père de plusieurs enfants. La population accourue au lever du jour et tiendra à rendre un dernier et vibrant hommage par un défilé avec corps à travers les artères de la ville, à son « héros » mort au front.
Cette criminelle romance nous plonge dans un tourbillon d’incertitude. Sur ce qui a bien pu pousser un polygame à avoir pour amante la troisième femme d’un autre. Et l’idée des visites nocturnes à domicile marital. Et bien cherché, on ne leurs trouve qu’une chose en commun ; la POLYGAMIE.
On se retrouve pleinement là dans l’univers polygamique avec ce qu’il impose comme satisfaction sentimentale, matérielle, financière, humaine et managérial. L’une avec son mari et ses deux coépouses ; l’autre avec ses deux épouses. Toutefois peut-on se limiter juste à cet ordre de penser ? D’aucun ont affirmé que son jour était arrivé. Bien ! C’est le jour pour être découpé et traîné. Il s’en est allé et de quelle manière ! Il aura surtout réussit à coller pour la vie l’étiquette ’’femme ou fils de… ’’ aux femmes et enfants innocents qui de toutes les façons, n’ont pas besoin de regards malveillants et des doigts pointés sur eux pour améliorer leurs conditions futures dans une ville commerçante.
QUELLE LECON PEUT-ON TIRER APRES UN TEL FORFAIT ?
Qui est ici le véritable criminel ? Quand nous connaissons la vogue des mariages officieux, on se demande si la femme encoure d´autres peines que l’abandon de son mari et sa culpabilité morale si jamais elle a une conscience.
Au finish, cela peut aussi arriver à tout le monde qu’on soit célibataire ou monogame. Dans tous les cas, le fait est là et sert de leçon pour les victimes actuelles et futures, et même de conseil pour ceux qui veulent de nouvelles épouses car il y’a déjà trop à faire avec une seule.
Jonas NDAYOU M.
Royaumebamoun.com,Foumban.
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