|
|
01.11.2011
Le premier gouvernement des grandes réalisations attendu : large consensus, compétence et efficacit
Après le déroulement des élections présidentielles et la proclamation des résultats le 23 octobre 2011 par la cour suprême siégeant en lieu et place du Conseil constitutionnel, le processus électoral de la présidentielle du 09 octobre 2011 arrivera à terme le 03 novembre prochain, avec la prestation de serment du nouveau président élu de la République du Cameroun.
A travers les différentes étapes opérationnelles du processus électoral de la présidentielle, nous avons consommé, apprécié et analysé la diversité des produits et contenus de campagne électorale que nous ont présenté les 23 candidats en terme de stratégies, de profession de foi, de discours et de programmes politiques.
Au de-là de la campagne électorale et de la publication des résultats, la prestation de serment est cette étape fondamentales, cette cérémonie solennelle qui donne quitus et marque la prise de fonction effective du nouveau Chef de l’Etat, traduisant ainsi l’enclenchement de la phase opérationnelle de gestion des affaires de la nation dans le stricte respect des dispositions règlementaires, légales et constitutionnelles.
Pour l’atteinte des objectifs de croissance économique, sociale et culturelle de la nation dans le sens de la continuité des missions régaliennes de l’Etat et de la concrétisation des promesses électorales, il faudra mobiliser et combiner de manière optimale les ressources matérielles, financières et humaines nécessaires.
Au demeurant, la ressource humaine se démarque et se positionne comme facteur essentiel et stratégique de croissance, dans la mesure où le Chef de l’Etat élu devra choisir et s’entourer des Hommes compétents pour assurer et garantir l’efficacité des options managériales et opérationnelles de l’Etat.
De manière concrète et conformément aux dispositions légales, le choix de la ressource humaine du gouvernement et de l’administration publique s’oriente et s’opère sur la base d’un module prépondérant et discrétionnaire, qui confère au Chef de l’Etat la latitude de choisir et de nommer ses collaborateurs, les membres du gouvernement et d’autres hauts fonctionnaires sur la base des critères dont lui seul détient la parfaite maîtrise.
Face aux mutations et aux exigences sans cesse croissantes qui caractérisent notre environnement, et conscients des défis qui pointent à l’horizon, nous pensons qu’il faudra faire route vers une conduite républicaine vertueuse afin d’opérer les réajustements nécessaires et le dosage des énergies et des compétences requises pour l’atteintes des nobles objectifs de croissance.
Ce ci étant, le choix de la ressource humaine pour la conduite et la gestion des affaires de la nation ne devrait plus s’appuyer sur des critères fondements statiques, stéréotypés et dépassés tels que l’équilibre régionale, le favoritisme, le tribalisme, le village électoral, la balance des alliances politiques, …
Après cinquante années d’indépendance et conscients des limites, des altérations, des abus et des insuffisances en matière de gouvernance qui ont perturbé et plombé l’efficacité et les options de croissance de l’appareil étatique de notre pays, nous osons penser qu’il est plus que jamais temps de parier sur l’avenir de notre nation, et de basculer de manière effective et significative vers des critères de sélection qui valorisent et font primer la qualité, la méritocratie et l’efficacité dans le choix des ressources humaines devant assurer les fonctions d’organisation et de gestion opérationnelle de notre pays.
Il s’agira ainsi de développer et de renforcer la culture du résultat dans les options prioritaires, stratégiques et opérationnelles de fonctionnement du gouvernement et de notre administration publique, car l’essor économique et la prospérité du Cameroun devraient primer et se mettre au-dessus de tout.
Au regard des énergies à déployer pour se mettre au diapason des défis avenirs, il faudra impulser une discipline collective et fixer les conditionnalités de cette nouvelle dynamique qui se veut salutaire et incontournable pour notre pays.
Il faudra ainsi projeter un regard consensuel sur nos atouts pour assurer la préservation des acquis, et mener une lutte acharnée contre nos égos pour évacuer ces vieilles habitudes qui nous hantes , ces fléaux et ces créneaux informels qui ont longtemps séquestré et gangrené les indices de croissance et de prospérité de notre pays. Il va s’en dire que les énergies à mobiliser et à déployer pour ce nouveau décollage sont énormes et à la limite effrayantes.
Toutefois, nous apprécions les efforts qui sont fournis ça et là pendant les cinquante années d’indépendance, mais tout comptes faits, les problèmes et les défis sont restés les-mêmes. Il n’est pas inutile de constater que nous sommes restés confortablement installés dans les méandres profondes d’un concept dormant que nous nous sommes imposés ou vu imposés, à travers ce slogan dormant devenu un sacré mot de passe ‘’On va faire comment’’, pour justifier ou traduire cette attitude stoïque face à nos faiblesses, nos échecs, notre ignorance et notre refus systématique d’agir, d’évoluer, de changer, de faire changer, d’impulser, d’oser, de risquer …
A la suite de cette tendance et de manière purement stratégique, les politiques ont été plus que jamais créatifs en mettant sur pied un concept qui permet de gérer les attentes et les exigences dans une dimension spacio temporelle qui circonscrit et braque les esprits dans cette autre invention qui n’est autre que cette ‘’Bourse de l’Espoir et de la Paix’’ qui distrait les esprits, dissuade, maintien, fait rêver, fait peur, anéanti, influence et oriente le choix politique à travers la projection qu’on vit et se fait des ravages connus à travers le monde et dans les pays voisins, quand les cours de cette bourse ont chuté au point de se transformer en conflits et guerres.
L’espoir sus évoqué se nourrit et chute sur les grands projets structurants pourvoyeurs d’infrastructures, d’emploi, de revenus et des conditions de vie meilleures qui transformeront le Cameroun en 2012 en un vaste chantier.
La ‘’bourse de l’espoir et de la paix’’ est donc restée en hausse au Cameroun, les stratégies ont été les meilleures, le bateau a été maintenu à flot après les agitations de la mer, et le Capitaine est resté à bord !
Le Capitaine ayant été admis à continuer le voyage sur sept ans, le rapport technique exige un réaménagement, un renouvellement ou un renforcement des effectifs des membres de l’équipage, ou le passage de grade pour récompenser les efforts fournis pendant les agitations et intégrer des compétences nouvelles pour corriger les erreurs et mieux affronter et relever les défis.
A la suite de cette analogie et au regard des enjeux divers et des complexités, le suffrage de 77,98% exprimé en faveur du Président Paul BIYA à l’issue du scrutin présidentiel du 09 octobre dernier est la manifestation de cette montée en puissance des indices à la ‘’Bourse de l’espoir et de la paix’’, qui contre toute attente se traduit par la vision panoramique de rassemblement, d’unité et d’égalité des chances qui met la prospérité du Cameroun au-dessus de tout.
Le Président élu est ainsi resté sensible à cette vision de large consensus, de cohésion nationale et de rassemblement qu’il a su exprimée dans son discours de remerciement du 25 octobre dernier à la nation après les présidentielles du 09.10.2010.
Pour une fois, cette option se veut réaliste et perceptible à travers le choix des Hommes qui devront transformer la politique des grandes réalisations en actions et actes concrets pour le bien être des populations camerounaises.
Ce nouveau septennat que vient de briguer le Président Paul BIYA s’annonce être le plus difficile depuis 29 ans qu’il est à la de l’Etat du Cameroun, car sur lui se bâtira le socle de cette vision stratégique qui fera du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.
Le Président Paul BIYA sera donc jugé d’entrée de jeu à travers le choix de ces Hommes de mission qui auront la charge de créer de nouveaux indices de croissance, de rendre les promesses électorales effectives et de baliser le chemin de l’émergence.
Cette vision émergente très prisée devra par ailleurs se bâtir sur une structure gouvernementale réaliste et efficace qui ne reconduira plus cette pléthore de départements ministériels et fera émerger les secrétariats d’Etats pour une gestion opérationnelle efficiente.
Le large consensus a donc été énoncé par le Président nouvellement élu et devra primer, l’intérêt et la prospérité du Cameroun ne devront plus à cet instant précis, et à cette nième occasion être l’affaire d’un ou de certains partis politiques, d’une ou de certaines ethnies, d’un ou des groupes d’amis, de certains individus privilégiés, d’une religion ou d’une secte, d’un quelconque lobbying interne ou externe, d’un quelconque score réalisé lors du scrutin présidentiel, mais une synergie participative agissante et gagnante qui s’appuyant sur l’efficacité et la compétence permettra aux dignes fils du Cameroun où qu’ils soient et sans distinction aucune, d’apporter leur pierre à l’édification de cette tour de l’émergence pour un Cameroun prospère où il fait bon vivre.
Que Dieu bénisse le Cameroun !
Seidou Ernest MOLUH MOUGNOL
Camerounlink.net-Expert
Phone : (237) 99.93.02.14
@ : mougnol@camerounlink.net
|
|
|
