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12.08.2011
BOKO HARAM : Des camerounais, membres fondateurs du mouvement terroriste qui sévit au Nigeria.
L’information est du président national de la conférence des Imams du Cameroun. Cheik Ibrahim MBOMBO MOUBARAK dit dénoncer les agissements du mouvement terroriste au Cameroun depuis 2009.
A cette date, alors que les membres de ce mouvement qui se réclament de la religion musulmane sont traqués au Nigeria, les ténors se replient au Cameroun. Le rabattement au pays de Paul BIYA est motivé par l’identité de certains leaders. Selon le Cheik, des camerounais étudiant jadis au Nigéria ont participé à la mise sur pied de la secte islamique. Repliés au Cameroun, ils ont fait leur nid dans plusieurs villes du pays. En plus du grand nord avec ses localités frontalières au Nigeria, les adeptes de BOKO HARAM se retrouvent aussi dans les villes de Douala, Yaoundé, Bertoua et dans les localités du grand ouest.
Pour le Cheik, ils ne sont pas facilement identifiables, ils s’habillent comme des occidentaux et se vêtissent de la BURKA par moment. La crainte
d’uneinsurrection doit se peaufiner dans notre pays lorsqu’on est au courant des exactions du mouvement terroriste au Nigéria. Lors de l’assassinat du leader de BOKO HARAM, Mohamed YUSUF, il y a deux ans, le 30 juillet 2009, l’assaut général mené par les forces de sécurité nigérianes avait fait plus de 800 morts en quatre jours.
Malgré ces décès dont le nombre va croissant de jours en jour, les attaques meurtrières et des prises d’otages se multiplient ces jours au Nigéria. Et le réseau s’étend à d’autres pays de la sous région, le Tchad et le Niger hébergent également des foyers d’adeptes du mouvement terroriste. Il est clair, insiste le Cheik MOUBARAK, la secte BOKO HARAM qui signifie en langue HAOUSSA, l’école est un péché, est une déviation de l’islam. L’Imam attire la vigilance de ces compatriotes et les invite à dénoncer tout mouvement ou actions liés à la secte BOKO HARAM.
Valéry Giscard DJOIANDEU
Journaliste Indépendant
Camerounlink.net
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