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07.07.2011
´´Echappées Belles´´ l´émission culturelles de FRANCE 5 TV était à Foumban le 18.02.2011 pour un tou
Douala, capitale économique camerounaise. Alors que Sophie sillonne les rues de la ville, elle rencontre Justine, sa guide tout au long du voyage, qui la mènera tout d’abord de Douala à Yaoundé - la capitale politique -, puis en direction du nord, à Bangangté et Dschang, en pays Bamiléké. Son parcours s’achèvera à Foumban, le royaume bamoun, où Sophie espère rencontrer le sultan, Ibrahim Mbombo Njoya XIX.
Justine et Sophie commencent leur immersion dans la société camerounaise par la découverte, en moto-taxi, des différents quartiers de Douala, et notamment Akwa et Bonanjo.
Elles passent devant la statue de la Nouvelle Liberté, de 12 mètres, située dans le quartier de Deido, pas très loin d’Akwa. Cette œuvre a alimenté une polémique pendant un temps, car elle a entièrement été fabriquée avec des objets de récupération, et les gens trouvaient que ça dénaturait le paysage. A présent, ils en sont très fiers.
Départ pour Yaoundé, ce soir. Sophie et Justine ont rendez vous avec les membres du groupe de musique Macase, qui se produit à Terre battue, un des nombreux cabarets de la ville. La soirée promet d’être animée : la musique est omniprésente au Cameroun, et les Camerounais aiment à se retrouver autour d’un verre. Du matin au soir et du soir au matin, les enceintes crachent du son dans les cabarets, les boîtes de nuit, les circuits... les endroits où écouter de la musique populaire ne manquent pas.
Macase est un groupe de musique camerounais créé il y a quinze ans, basé à Yaoundé et composé de cinq membres : Corry Denguemo (chant), Ruben Binam (clavier), Serge Maboma (bassiste), Roger Minka (guitariste) et Roddy Ekoa (batteur).
Pépinière de bassistes, le Cameroun s’est imposé par sa virtuosité au niveau international. Richard Bona, Etienne MBappé et Armand Sabal-Lecco ne sont que la partie immergée d’un iceberg qui s’est formé voilà bientôt trente ans dans les eaux chaudes du golfe de Guinée.
La journée du lendemain commence par une visite du marché de Mokolo, où Sophie et Justine s’imprègnent de l’ambiance, des odeurs et des couleurs. Puis, Justine veut ensuite faire découvrir à Sophie une tradition incontournable de la fin de semaine au Cameroun. Tous les week-ends, les gens se regroupent dans les stades, dans les rues, pour jouer au foot par tranche de deux heures, d’où son nom : le 2.0. Ce rendez-vous sportif hebdomadaire est un véritable phénomène culturel qui s’étend à tout le pays. Même dans les villages les plus reculés, on joue au 2.0, y compris ceux qui ne savent pas jouer !
Avant de reprendre la route, Sophie et Justine s’intéressent à un journal satirique, Le Popoli. Ces dernières années, les initiatives se sont en effet développées pour faire éclore la bande dessinée au Cameroun.
Départ en voiture vers le nord, pour un parcours de découverte de la superbe forêt camerounaise et des problématiques qui y sont liées, comme le braconnage - très répandu au Cameroun - mais aussi la déforestation, qui n’épargne pas le pays. Au sortir de Yaoundé, en plein milieu de la forêt, se trouve le parc de la Méfou, un site d’observation des primates créé il y a quelques années et qui a pour but de sensibiliser les populations locales à la lutte contre le braconnage.
Ce site est géré par l’association d’origine britannique Ape Action Africa. Leur mission première est de recueillir les primates victimes de braconnage et de la déforestation, de les soigner, de les nourrir et de leur réapprendre les gestes essentiels pour pouvoir se débrouiller seuls dans la nature. Les sorties en forêt sont régulières au cours de la journée, pour les réhabituer à leur environnement naturel.
Plus loin sur la route, se trouve le pont d’Ebebda, un ouvrage d’art important qui enjambe le fleuve Sanaga, envahi par le sable qui forme des couches d’une épaisseur impressionnante à certains endroits. Du pont, on peut d’ailleurs apercevoir les pêcheurs de sable en pleine action.
Arrivées à Bangangté, Sophie et Justine vont rendre visite, en pleine brousse, à Claude Njiké-Bergeret, surnommée "la reine Blanche". Elles sont accueillies par une dame à la peau claire, aux yeux bleus et aux cheveux blanc, mais dont la maîtrise du dialecte local, le bangangté, brouille les pistes quant à ses origines. Fille de missionnaires, née au Cameroun en 1943, elle finit par épouser le chef de Bangangté et s’installe à la chefferie, où elle vit avec les co-épouses jusqu’à la mort de son mari. Elle se lance alors dans des projets de développement agricole auxquels elle participe avec ses enfants et sa famille.
C’est pourtant de manière totalement sommaire qu’elle continue à vivre aujourd’hui, sur ses plantations. Mis à part l’électricité qui est arrivée chez elle, il y a quelques années, sans même qu’elle en fasse la demande, elle n’a rien changé de ses habitudes, à l’abri de sa maison traditionnelle, sa case, qu’elle a construite de ses mains.
En pays Bamiléké, Sophie et Justine sont invitées à participer à une cérémonie funéraire. En Afrique, les funérailles sont une fête, elles suivent le décès de quelques jours, quelques mois, ou parfois quelques années. Car cette tradition coûte cher et demande beaucoup de patience et de sacrifices de la part de la famille du défunt pour réunir l’argent nécessaire. Il s’agit de proposer à manger et à boire à l’ensemble des invités ; qui font parfois des centaines de kilomètres pour être présents.
Cette cérémonie va être une occasion unique de découvrir les coutumes locales, les vêtements, de s’initier aux musiques et danses traditionnelles, à l’art culinaire. Sophie pourra ainsi se faire expliquer le système des notables, un statut très important dans la société camerounaise, et rencontrer un des membres des sociétés secrètes qui accompagnnte souvent le chef pour les cérémonies funéraires. Les sociétés secrètes au Cameroun, et notamment en pays Bamiléké, désignent deux groupes distincts : le Conseil des sept notables et le Conseil des neuf notables.
Foumban est l’une des plus anciennes villes du Cameroun. Son palais, ses musées, ses fêtes traditionnelles, son marché et son artisanat en ont fait l’un des premiers sites touristiques du pays. Accompagnées de M. Nchabé, Sophie et Justine visitent le village des artisans, où une trentaine d’hommes et de femmes travaillent le bois et le bronze. On peut aussi en croiser d’autres qui proposent plutôt de la poterie, des tambours, des pipes ou des statues en terre cuite ou en bois, peintes ou non, représentant des guerriers au visage menaçant et des personnages importants du peuple Bamoun.
Vers 13 h tous les vendredis, l’actuel sultan bamoun, le roi Ibrahim Mbombo Njoya XIX, fait sa sortie officielle pour la prière hebdomadaire. Il se rend à pied à la mosquée centrale, toute proche du palais royal. Au retour, le sultan s’assoit dans la cour pour que la population vienne lui faire allégeance. Sophie assiste avec Justine et M. Nchabé à la sortie du sultan, puis va à sa rencontre dans la cour du palais pour lui poser quelques questions.
France 5
Royaumebamoun.com à travers son Directeur de publication Seidou Ernest MOLUH MOUGNOL a collaboré dans la préparation et l´orientation des axes de tournage et les formalités d´obtention de l´audience auprès du Sultan Roi des bamoun, ainsi que le repérage des différents sites de prise de vue et de tournage dans la ville de Foumban.
A cet effet, le portail web du peuple bamoun est devenu partenaire referencé dans l´espace dédié à ce tournage au Cameroun.
Les liens utiles pour d´amples informations:
http://www.france5.fr/echappees-belles/videos/
La Rédaction de royaumebamoun.com
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