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23.06.2011

Opinion: De notre devoir d’informer 

Le samedi 09 juillet 2011 au palais des rois Bamoun à Foumban, sauf changement de calendrier, Njutapwoui Aboubakar Sidick, étudiant en Master II à l’université de Yaoundé I, sera investit à la fonction de président de la Ligue nationale des étudiants du Noun par le sultan roi des Bamoun qui tient à présider personnellement cette cérémonie. Une grande première dans l’histoire de cette instance depuis sa création. Aucun président n’ayant jamais été installé dans cette solennité annoncée.

Pour le sultan roi des Bamoun, dont la sollicitude à l’endroit de la LINEN n’est jamais démentie, cette cérémonie doit être grandiose et revêtir un caractère particulier.

Et pour s’assurer que les étudiants mesurent la grandeur et la solennité de la rencontre, le roi des Bamoun a déjà reçu par deux fois lors de ses récents passages à Yaoundé le président Aboubakar Sidick et quelques étudiants membres du bureau et autres présidents des antennes au sein des universités. Bien qu’ayant coté le dossier d’organisation à son représentant personnel dans le MFOUNDI, le charismatique chef de la communauté Bamoun NJIPENDI KUOTO Marcel, le Sultan Ibrahim MBOMBO NJOYA a une oreille attentive sur l’évolution de l’organisation.

Probablement, les étudiants du NOUN retrouveront la sérénité après des vagues de tensions et de crises qui ont secouées leur instance.
Si la LINEN est en passe de retrouver sa trajectoire et de se débarrasser de ces étudiants convertis en « parasites politiques », prêts à brader un bien public pour leurs intérêts égoïstes, attitude que nous avons dénoncé avec véhémence, il n’en demeure pas moins vrai que le rôle joué par votre média, votre site communautaire d’information a été stratégique. En effet, depuis la naissance du malaise lié à un semblant d’instrumentalisation des étudiants, du moins ceux qui se sont laissés allés dans ce fantasme des goguenards, nous nous sommes imposé le devoir d’informer, de dénoncer pour le bien commun. De toute évidence, les idées divergeront quant à la manière dont nous avons abordé ces différents sujets. Les uns, bien que reconnaissant la pertinence du traitement et la gravité du mal, remarqueront des traits de passion dans le traitement. Les autres, légitimement, se sentiront mal à l’aise de voir que leur manigance a été mise à nue sans scrupule. D’où la fébrilité qui s’est emparée de certains protagonistes dans ce feuilleton, poussant quelques uns à nous proférer des menaces de morts.

En poussant la réflexion à un niveau plus élevé, l’on se rend compte que les réactions enregistrées depuis que nous nous efforçons d’informer sur le NOUN, sont positives et nombreuses, mais traduisent aussi un état d’esprit : Depuis la nuit des temps, le NOUN a toujours fonctionné sans contre pouvoirs, sans média à même de veiller au fonctionnement de la société et de dénoncer, lorsque cela s’impose des écarts de comportement. Le NOUN est habitué à la passivité, et rien n’est vice aux yeux des Bamoun, parce qu’il n’y a pas d’organe de presse capable de donner du sens et de la résonance aux actions positives, et à contrario de tuer dans l’œuf des agissements dommageables à l’intérêt communautaire. A chaque fois qu’une actualité fait les choux gras de la presse, cela s’est toujours accompagné d’importantes réactions, comme si le fait inédit plutôt est l’intérêt que la presse accorde aux Bamoun que l’information elle même. Cela traduit un déficit d’information et de communication dans une société comme le NOUN qui en a énormément besoin. D’autre part, la problématique de la création et de la multiplication des organes de presse se dégage avec prégnance. Car, aujourd’hui, le développement du NOUN passe aussi par l’éducation des mentalités, la formation de la masse, et la construction d’une masse critique capable de remettre en question des actions qui sont posées. Un grand département comme le notre qui ne compte qu’une seule radio, communautaire en plus, avec fondamentalement un champ de production restreint, et tout le lot de problème managérial, structurel, fonctionnel qu’elle rencontre. C’est inacceptable. Nous devons construire notre hégémonie d’antan à travers le flux d’information qui est envoyé du NOUN, cultiver l’esprit critique et fertile dans la promotion de la liberté d’expression et la défense de nos valeurs.

En attendant que cet idéal soit atteint, votre site essaiera, dans la mesure de ses possibilités, de ce travail de relais d’informations utiles au redressement des situations, à l’amélioration des acquis. Un plaisant devoir…celui d’informer.


Azize MBOHOU


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