|
|
12.01.2007
Chefferie de Njinka : Ndam Njoya accuse le sultan des Bamoun
Le président de l’Udc s’est exprimé hier lors de la présentation de vœux à la presse.
Francky B. Bene
Les évènements survenus à Foumban le 21 décembre dernier, jour où des échanges violents ont eu lieu entre les populations fidèles à Ndam Njoya et des hommes en tenue, ont très rapidement polarisé les échanges. Echanges qui se sont soldés par la mort de Issah Njifou ; veilleur de nuit au tribunal coutumier à Foumban, mortellement atteint par une balle.
Adamou Ndam Njoya, qui semble déjà avoir trouvé les coupables, n’a pas hésité à répondre aux question des journalistes de la presse nationale et internationale : " Face à la fidélité de l’Udc à ses principes et le refus des compromissions destructrices des identités, il s’est développé une chaîne pour nous distraire entre autres par une question de chefferie ; certaines prétendues élites originaires du Noun prenant leur rêve pour des réalités osent écrire dans leur journal , celui de leur parti, Cameroon Tribune, que Ndam Njoya lutte pour une chefferie de quartier. Les Bamouns, Les Camerounais, Les Africains et les non Africains avec lesquels Ndam Njoya oeuvrent dans de nombreuses institutions mondiales ne les écouteront point. Une fois de plus ; ces élites se sont trompées et cela ne passera pas."
Le président de l’Udc reprend son souffle avant de remettre une couche. "Tout comme le mensonge grossier que sort dans le même numéro de Cameroon Tribune cette autres élite, apprenti journaliste spécialiste des questions politiques en écrivant que Ndam Njoya a été battu aux élections pour la chefferie supérieure ".
Dans son bilan de l’année 2006 ; le député maire de Foumban s’est spécialement appesanti sur le rôle qu’aurait joué le sultan des Bamoun, le préfet du Noun et certaines élites du département du Noun dans l’organisation de cette agression survenue en sa résidence du quartier Njinka à Foumban. Citant nommément Ibrahim Mbombo Njoya comme commanditaire de l’expédition, Ndam Njoya a parlé de la fin des illusions d’un monarque comme la leçon pour faire des chefferies traditionnelles les gardiennes de nos valeurs et des héritages positifs ancestraux. " Il est question de réduire et d’éliminer les velléités menaçant la République et sapant les bases de la démocratie et de faire ressortir nos valeurs traditionnelles … Parmi les démarches entreprises, il y a celles des populations du Noun dont la très grande majorité a compris qu’elles ne sont pas les sujets d’un roi à vendre à vil prix ou des agents de renseignement qui guettaient aux portes ou faisaient fuir les Camerounais.
Avec l’Udc ; elles ont retrouvé leur titre de noblesse ; et se sont installées en pleine révolution… les actions menées par les élites et le sultan ne portent plus " a lancé le président de l’Udc remonté. Avant d’expliquer que l’animosité du Sultan et Cie est née de leur échec aux élections législatives de 1996.
D’où " la collusion entre le préfet du Noun avec le Sultan roi des Bamoun et de certaines élites originaires de ce département… pour attaquer avec une unité de gendarmerie le domicile privé d’une personnalité connue ". Une illustration, selon le président de l’Udc, de l’inertie et de l’incompétence qui prévalent dans les services déconcentrés du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation et partant de toute l’administration. Pour quand même parler d’autre chose, Adamou Ndam Njoya a laissé entendre que "les Camerounais seront vigilants ; et il question pour nous de faire vivre l’esprit et la lettre d’Elecam… Se dire que les fraudes ne sont plus à l’ordre du jour ".
|
|
|
