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28.04.2011
Projet de Développement Rural du Mont Mbappit: Gestion acceptable, exécution remarquable
A l’issu de la mission conjointe de la Banque islamique de développement et du Gouvernement camerounais, le Projet de développement rural du Mont Mbappit connait une remarquable avancée.
Amadou Poutouogbounkouo, coordonnateur du PDRM, ne cache pas sa satisfaction quelques jours après le passage de la mission conjointe BID-Gouvernement camerounais qui a séjourné à Foumban du 06 au 09 avril 2011. « Les indicateurs sont positifs et le niveau de réalisation est satisfaisant. Nous sommes à 58,7% de l’exécution physique et le taux de décaissement est de 61,67% pour la BID et 99,99% pour le Cameroun. Tous ces chantiers prévus ont bel et bien étaient réalisés pour la plupart et entamés pour le reste. Le projet avance et concrétise la politique du président Biya auprès des populations du NOUN. »
Le registre de réalisation du PDRM est lourd. Réhabilitation de 70km de route sur les 90 prévus dans la feuille de route, aménagement de 16 points d’eau sur 16, construction de 10 écoles de 3 salles de classes sur les 10 prévues. En outre, le projet a construit 4 marchés ruraux comme prévu et 3 cases communautaires. Sur le plan sanitaire, 6 centres de santé ont été construits et offerts aux populations. Dans le même sillage, la lutte pour la survie alimentaire trouve un sens et une résonance particulière grâce au PDRM. En effet, le riz connait une production cumulative de 2,77 tonnes sur 5,33ha. Le riz labélisé « made in NOUN » d’ailleurs fait l’objet d’une grande curiosité et admiration du chef de l’État Paul BIYA lors de la visite des stands. « On cultive déjà du riz dans le NOUN ? C’est très bien ! Félicitations », avait-il clamé dans le stand du PRDM. Ces réalisations ont fallu les félicitations du chef de mission Salem SASSI de la BID qu’accompagnaient Ahmed JABRI expert juridique et Javed KHAN expert financier.
L’impact de ces réalisations est considérable au sein des populations. Pour illustration, 45 minutes suffisent pour rallier Foumban-Malentouen, tronçon qui a été reprofilé par le PDRM et qui était impraticable surtout sans saison pluvieuse. Au delà de ces réalisations palpable, le coordonnateur du PDRM remarque l’engouement de celles-ci à « rendre plus visible toutes les réalisations de l’État dans le NOUN ». Toute fois, quelques obstacles ont été évoqués pour expliquer le retard accusé dans la réalisation de certains chantiers. « Nous connaissons une saison pluvieuse assez longue, inconfortable et contraignante, ce qui amène souvent à interrompre pratiquement l’exécution des travaux. De plus, sur le processus de passation des marchés est assez long et cela retarde souvent bien de choses », indique le coordonnateur.
En attendant la fin du projet prévue le 31 décembre 2011 grâce à une prorogation, l’on envisage une deuxième phase au terme de celle-ci, pilote, dont le niveau de réalisation et d’encadrement est satisfaisant. En rappel, le PDRM, mis en vigueur le 31 octobre 2006, couvre 4 arrondissements sur les 9 que compte le NOUN, à savoir Malentouen, Bangourain, Koutaba et Foumbot. Six milliards sont à investir pour le bien être des populations, un prêt octroyé par la BID avec la quotte part du Gouvernement camerounais.
Azize MBOHOU
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