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01.04.2011

Institut des Beaux arts de Foumban: Lenteur inquiétante dans la mise en place des infrastructures 

Le diagnostic réalisé par la Société civile laisse entrevoir un avenir sombre pour cet institut qui occupe provisoirement les locaux du Lycée bilingue de Foumban depuis son ouverture en janvier 2010
La construction des infrastructures de l’Institut des beaux arts de Foumban (Ibaf) nécessite une dotation budgétaire de 5 milliards de fcfa. Mais depuis sa création en 1993 à la faveur de la Réforme universitaire, l’Ibaf ne sera inclus dans le budget de l’Université de Dschang à laquelle il est rattaché qu’en 2007. Ainsi naitra le projet de construction du bâtiment administratif planifié sur une période de 6 ans avec un financement annuel de 200 millions par an. Ce chantier reste d’ailleurs inachevé et l’Ibaf connait une privation budgétaire au cours de cette année 2011.
A cette allure, la construction du site définitif de l’Ibaf, fondé sur un budget de 5 milliards avec une dotation de seulement 200millions par an, devra prendre plus de 25ans. Tel est l’état des lieux dressé par le Cercle d’études et de promotion du développement local(Cepdl), dans une enquête menée avec l’appui du Pasoc de la Coopération Cameroun-Union européenne. A l’évidence, l’Ibaf est dans un besoin criard de nouveaux bâtiments. Logé dans un cadre d’empreint du lycée bilingue de Foumban, l’Ibaf avec ses 150 apprenants connait un inconfort notable. Les étudiants s’asseyent à 3 par banc. Au-delà de cet effectif pléthorique, l’Ibaf connait une pénurie inacceptable d’enseignants qualifiés, des équipements de travaux pratiques. Pas de connexion Internet, ni de salle de pratique. D’après les informations recueillis par le Cepdl, « certains enseignants refusent de travailler dans cet environnement dont les effets logiques sont la montée de l’indiscipline et l’accentuation de l’échec déjà constaté à la fin du 1er trimestre de cette année académique 2010-2011 »
Sur le site définitif de l’Ibaf situé à la sortie sud de Foumban, la 1ère infrastructure initiée est justement ce bâtiment administratif. Les travaux lancés depuis 2007 se sont qu’à leur phase de finition. Le gros œuvre étant réalisé et faute de moyens subséquents, les travaux avancent lentement. A ce sujet, les autorités universitaires disent ne pouvoir dégager les moyens que par exercice budgétaire.
Responsabilités
Dans ce contexte alarmant, la Société civile interpelle des responsabilités agissantes pour décanter une telle situation. Au 1er plan, le ministère de l’Enseignement supérieur. En effet, l’on pense que le Minesup « peut aider l’Ibaf en validant ses projets soumis au financement de la 2e phase du Programme d’appui à la composante technologique de l’enseignement supérieur (Pro-Act2) ». L’université de Dschang, dans ce contexte a aussi le devoir, pense t-on « de privilégier l’Ibaf dans le sens de lui allouer une enveloppe consistante en vue de faciliter la construction de ces infrastructures ». Dans le même sillage, la société civile pense que l’élite politique du Noun est restée absente depuis que ce processus de mise en place de l’Ibaf a été amorcé. A cet égard, cette élite est interpellée afin d’assurer un lobbying auprès des pouvoirs publics et en même temps, apporter leur contribution pour booster cette dynamique encore à la traine. L’on peut cependant se réjouir de l’implication des autorités traditionnelles qui ont effectué le déplacement de Dschang pour rencontrer le recteur de l’université et porté la doléance des populations. En outre, les jeunes du Noun, à la faveur de la fête de la Jeunesse du 11 février 2011 ont adressé un mémorandum au chef de l’État pour dénoncer cette lenteur et demander une dotation consistante aux fins d’accélérer les travaux.
En attendant que ces responsabilités agissantes soient mises en branle pour le bon fonctionnement de l’Ibaf, étudiants, corps enseignants se complaisent dans leur triste sort. L’Ibaf, embryon d’une future université, a du mal à décoller. Qu’en dira t-on de la qualité de la formation ?


Azize MBOHOU
camerounlink.net, à Foumban


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