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30.06.2010

Ebolowa : Enquête sur les affrontements entre Bulu et Bamoun 

La police et l’armée bouclent la ville

La plupart des ressortissants du Noun ont été évacué dans la nuit de lundi à mardi dernier.

Hier au quartier Amang, fief de la communauté Bamoun à Ebolowa.

Il est 7h35 mn, des dizaines de personnes s’entretiennent par petits groupes. Des hommes pour la plupart, car « les femmes et les enfants ont été évacués au village, parce que nous ne pouvions plus les nourrir », explique Njoya Ousmanou, un commerçant. Les sinistrés disent avoir passé la nuit dans leurs maisons, mais c’est le problème de nutrition qui se pose actuellement. Ngnigni Poutya Arouna, vendeur de friperie, raconte : « le gouverneur, après nous avoir interdit de quitter la ville en cortège lundi dernier, a remis l’argent du carburant aux chauffeurs des autobus dépêchés pour notre évacuation. C’est alors que nous avons décidé de quitter l’esplanade des services du gouverneur pour rentrer au quartier, laissant partir nos femmes et enfants ».
Ce mardi, 29 juin 2010, les forces de maintien de l’ordre sont patrouillent toujours dans la ville. Il s’agit, outre des forces locales, du détachement du Gmi de Yaoundé et d’un détachement de l’unité anti-émeute de la gendarmerie venues de la capitale. Dans des camions, à pied ou dans des débits de boissons, elles sont omniprésentes dans la ville, armée de fusils et de matraques. Au marché central, la vie a repris, sauf au couloir de la friperie, où sont encore visibles les traces de vandalisme de vendredi dernier. Dans les stations radios de la place, les auditeurs n’ont plus le privilège de participer au téléphone et les invités sont bien triés, surtout lors des émissions en langues locales, afin de ne pas se servir des médias pour aggraver la situation.

Marché central : Plus de 300 boutiques et comptoirs saccagés

Une commission d´évaluation des dégâts est descendue sur le terrain avant-hier.

Marché central d’Ebolowa, ce lundi, 28 juin 2010 à 15h30 mn. Quatre ou cinq vendeurs à la sauvette occupent l´entrée du secteur de la friperie. Un nombre bien inférieur à celui des jours ordinaires. L´endroit est en effet connu comme la plaque tournante du commerce de la friperie dans la ville d´Ebolowa. D´où la foule qui occupe habituellement les lieux. Une foule de sauveteurs, de tenanciers de comptoirs et de boutiques, un coin très animé en somme, comme il en existe dans des grands marchés africains. Mais ce lundi après midi, de rares passants s´arrêtent à l’appel des sauveteurs postés à l´entrée du grand secteur de la friperie. Certains clients, des dames pour la plupart, hésitent et continuent leur chemin, signifiant leur insatisfaction par rapport à la marchandise étalée.

Josiane Mvogo, une habituée des lieux, trouve que "la marchandise que nous propose ces petits sauveteurs n´est pas le premier choix, c´est très difficile". Comme cette jeune ménagère, c´est avec horreur et désolation que la plupart des visiteurs habitués du secteur de la friperie ont découvert le nouveau décor du couloir du marché central d´Ebolowa réservé à la vente de la friperie. Toutes les boutiques et comptoirs longeant de part et d´autre le secteur de la vente des habits ont été pillés et saccagés. Soit plus de 300 boutiques et comptoirs construits en planches sur une distance de 600 m. En lieu et place de ce qui hier encore brouillait de monde, est désormais constitué de décombres et immondices. Ce lundi, 28 juin 2010, le sous-préfet d´Ebolowa Ier, le premier adjoint préfectoral de la Mvila et les forces de maintien de l´ordre sont descendus sur le terrain pour évaluer les pertes. Le bilan officiel n’est pas encore connu.

Jérôme Essian



La police accusée de laxisme

De nombreux témoignages font état de ce que les forces de l’ordre n’ont pas aidé les victimes au moment des pillages au marché central.

La majorité de victimes des attaques et affrontements de vendredi dernier, 25 juin 2010, à Ebolowa accuse la police d’avoir participé au lynchage des ressortissants du Noun et au pillage de leurs boutiques. D’aucuns affirment qu’ils ont appelé au secours, en vain. D’autres soutiennent que les pillages se sont effectués devant les policiers. « Ce que j’aimerais surtout relever, c’est que les pillages et la destruction de nos marchandises ont été effectuées sous le nez des policiers impuissants. Ils nous ont dit qu’on ne leur avait pas donné l’ordre d’intervenir. Les casseurs ont tout emporté devant les forces de maintien de l’ordre », confie Ngnang Salifou, le chef de la communauté Bamoun d’Ebolowa. Mefire Mariama, quant à elle, n’est pas du tout tendre avec la police. « J’ai appelé le 117 et ça a sonné longtemps, en vain. Personne n’a réagi, alors qu’on était en train de nous tabasser au quartier », souligne-t-elle avec nervosité. Ngoukame Alima, commerçante, enfonce le clou. « Comment se fait-il que vous arriviez au commissariat central avec du sang sur vous et que les policiers vous disent « on ne vous veut pas ici, rentrez chez vous ! », se demande-t-elle.

Certains marchands, témoins oculaires du pillage, confirment que les policiers, au départ, ne pouvaient rien faire, face à la furie des émeutiers. D’autres, par contre, affirment que n’eut été la police, les dégâts et affrontements auraient été plus considérables. C’est d’ailleurs ce qu’indique le délégué régional de la sûreté nationale pour le Sud, Eric Che Assa. « Le Gmi est venu au secours des populations. Moi-même j’étais sur le terrain, vous pouvez demander au sous-préfet d’Ebolowa Ier, il vous le dira », se défend-il. « Chacun est libre de dire ce qu’il veut. N’eût été la police, la ville devait être en feu. Le Gmi était le refuge des populations. On les a tous accueillis là-bas », explique Eric Che Assa. Toutefois, il reconnaît qu’il y a eu certaines lenteurs dans l’action de certains policiers. « Certains policiers n’ont pas pu réagir à temps. Il peut y avoir les cas isolés comme cela, mais on ne peut pas généraliser », fait-il remarquer. C’est après l’arrivée des renforts de Yaoundé que la situation dans la ville sera maitrisée.

Beaugas-Orain Djoyum à Ebolowa


Mbouobouo Issofa : Rescapé d’un lynchage

Polygame et père de sept enfants, il a déjà évacué sa famille au village

Si l’on n’a pas déploré de pertes en vies humaines lors des émeutes de vendredi, 25 juin 2010, à Ebolowa, Il y’a eu des dégâts matériels importants, et surtout des blessures. Parmi les blessés enregistrés, figure Mboubouo Issofa, commerçant au marché central. L’infortuné raconte : « J’étais assis dans ma boutique, ce vendredi là. Je n’étais au courant de rien. Subitement, des individus se sont jetés sur moi, me frappant à coup de de planches. Je me suis vite ressaisi et j’ai réussi à m’échapper de ce lynchage».

Né le 21 novembre 1978 à Mamoguam, arrondissement de Massangam, département du Noun dans la région de l’Ouest, Issofa est arrivé à Ebolowa en 1994. Il se « débrouille » dans un premier temps comme pousseur dans la ville, avant de se lancer de la vente de la friperie au marché central, deux ans seulement après son installation dans la ville. C’est grâce à cette deuxième activité plus lucrative qu’il réussira à épouser deux femmes. De ces deux unions, sont nés sept enfants qui se trouvent présentement au village, évacués avec leurs mères, suites aux émeutes de vendredi dernier. Issofa reconnait cependant que « depuis mon arrivée dans la ville, nous vivions en harmonie avec la population locale. Nous avons donc été très surpris par cette montée de violence que nous n’observons pas souvent chez ces populations du sud ».

Jules Marcellin Ndjaga : « Je condamne ce comportement tribal et antinational »


Le communiqué de presse du gouverneur de la région du Sud

Suite aux incidents survenus dans l’après midi du vendredi 25 juin 2010 à Ebolowa, entre les conducteurs des motos taxis et ayant opposé ceux de la communauté Bulu aux ressortissants Bamoun suspectés d’être à l’origine du décès survenu dans la nuit du 16 au 17 juin 2010 du nommé Bite’e Stève, originaire du village Nkotyé, monsieur le gouverneur de la région du sud a tenu ce même 25 juin 2010, à 20 heures dans son cabinet, une réunion de crise regroupant les autorités administratives et municipales, forces de sécurité et de maintien de l’ordre, le délégué régional des transports du sud, les chefs traditionnels des communautés en conflit et les responsables syndicaux du secteur des transports par moto taxi d’Ebolowa.

Au cours de cette réunion, monsieur le gouverneur a condamné avec la dernière énergie ce comportement répréhensible, tribal et antinational, et a invité toutes les forces vives d’Ebolowa, à apaiser les deux communautés fortement tendues. Dans cette perspective, il a fermement recommandé la sensibilisation de la population d’Ebolowa aux idéaux de paix, d’intégration et de cohabitation pacifique si chers au chef de l’état son excellence Paul Biya. Il a par ailleurs prescrit aux autorités de police judiciaire, non seulement l’accélération de l’enquête ouverte sur ce crime crapuleux, mais aussi la recherche et l’interpellation des auteurs des actes de vandalisme enregistrés pendant le mouvement d’humeur. La situation étant redevenue sous contrôle, il invite enfin la population à vaquer normalement à ses occupations dans le calme et la sérénité.

(é)Jules Marcellin Ndjaga
à Ebolowa, le 25 juin 2010




Ngnang Salifou : « Nous ne nous sentons pas bien ici »

Le chef de la communauté Bamoun d’Ebolowa dit l’inquiétude des ressortissants du Noun après les affrontements de vendredi dernier.

Que s’est-il passé pour que les ressortissants du Noun d’Ebolowa décident de quitter la ville ?

Après l’assassinat de Steve Bite’e, originaire du village Nkotyé, certaines rumeurs ont laissé croire que c’étaient les ressortissants du Noun qui étaient les auteurs de cet assassinat. Les autochtones m’ont dit que des Bamoun, auteurs de cet acte, avaient été arrêtés à Ebolowa, Kribi et Kye-ossi. Mais après avoir fait le tour des différents services de sécurité de la ville et après avoir appelé partout, je n’ai trouvé aucun ressortissant Bamoun interpellé. Lundi matin, les Bulu ont commencé à agresser les membres de notre communauté. Les taximen Bamoun ont commencé à voir leur moto arrachée. D’autres personnes étaient bastonnées, les pieds et mains cassés. Je suis allé chez le préfet pour lui rendre compte de toutes ces attaques. Le préfet a demandé au commissaire spécial de prendre les mesures qui s’imposent.

Vendredi 25 juin 2010, la tension est montée. Ils ont commencé à ramasser et saccager toutes les marchandises des Bamoun. Je dis bien tout. Vous voyez toutes ces femmes assises là au sol, elles n’ont rien à manger. Ceux qui habitent dans les quartiers des Bulu ont tous été tabassés. Ce sont les camions des militaires venus en renfort de Yaoundé qui sont allés les récupérer.
Il y a avait des gens qu’on a déshabillés avant de les battre. Il y a avait même des femmes mariées qui se sont réfugiées à la police nues. D’autres gens ont été sauvés à minuit, alors qu’on avait déjà versé le carburant sur leurs corps pour les brûler. C’est le commandant de la légion de gendarmerie du Sud qui a envoyé des voitures transporter ceux-là et les ramener à la brigade. Nous ne nous sentons pas bien ici à Ebolowa. Je me demande si nous sommes toujours au Cameroun.

Vous, particulièrement, ne vous sentez pas bien ?

Pour moi, ça va. Je suis déjà considéré comme un autochtone d’Ebolowa, car j’y suis depuis plus de douze ans. Mais les ressortissants Bamoun, en général, et les enfants, en particulier, sont en difficulté.

Pourquoi êtes vous réunis en si grand nombre aux services du Gouverneur ?

Les autorités de la ville nous ont dit que tout Camerounais est chez lui, qu’importe le lieu où il se trouve au Cameroun. Ils ne voient donc pas pourquoi nous devrions quitter Ebolowa pour aller à Foumban. Le préfet et le gouverneur n’ont pas apprécié que les ressortissants du Noun quittent Ebolowa en masse, c’est pour cela qu’ils ont interdit ces voyages groupés.
Quand ils nous ont dit qu’ils ne sont pas d’accord avec ces départs, nous sommes allés à About, à sept Km de la ville, où les voitures ont été interpellées par les forces de l’ordre pour leur demander de rentrer. Le gouverneur nous avait donné l’ordre de les faire revenir. Il y avait cinq car et bus et environ 150 personnes prêtes à partir. Elles soutenaient qu’elles n’étaient plus considérées comme des Camerounais à Ebolowa et ont décidé de partir.

Quelle évaluation faites-vous des pertes enregistrées ?

Nous sommes encore en train de faire l’inventaire. Je ne saurais vous donner un chiffre quelconque. Il y a des maisons qui ont été cassées et vidées de leur contenu, des comptoirs et boutiques dévastés, des mototaxi arrachées, etc.

Etes-vous toujours déterminés à partir d’Ebolowa ?

Nous venons (lundi 28 juin 2010, ndlr) de tenir une réunion avec le préfet et les autorités locales, ils nous ont assuré que ce problème devait être réglé dans les 48 heures. Actuellement, nous sommes en train d’apaiser les cœurs.

Combien de ressortissants du Noun compte – t- on à Ebolowa ?

Il y a environ 3 500 Bamoun à Ebolowa. Evidemment, ce ne sont pas tous les Bamoun de la ville qui ont été inquiétés.


Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum
à Ebolowa



René Désiré Effa : "Nous ne nous reconnaissons pas dans ces actes"

Le président du forum des chefs traditionnels du Sud condamne les émeutes de vendredi dernier.

Quelle est votre réaction après les violences de vendredi dernier ?

Ma réaction est simple, nous condamnons ce qui s´est passé. Nous ne nous reconnaissons pas dans ces actes, nous les leaders Bulu. Depuis longtemps, nous vivons en harmonie avec tous les autres frères qui résident paisiblement chez nous. Nous sommes, par nature, un peuple pacifique. Il n´est pas bon que pendant que le chef de l´Etat prône l´unité et l´intégration nationale, nous, nous fassions le contraire. Cependant, autant nous devons respecter les autres, autant ils doivent respecter nos us et coutumes.

Quelles dispositions avez-vous prises à votre niveau ?

J´ai convoqué une réunion ce lundi, 28 juin 2010. Tous les leaders Bulu ont été invités à sensibiliser les populations pour ce genre de comportement. J´ai également invité les leaders Bamoun à faire de même. Nous préparons aussi une assise entre les leaders des deux communautés, pour savoir ce que les uns et les autres ont à se reprocher, afin de laver le linge sale en famille, et il faut que les deux familles, Bulu et Bamoun, se retrouvent.

Quel message avez-vous tenu aux deux communautés ?

Un message de paix et d´intégration nationale. Message de paix, parce que nous devons amener nos deux communautés à vivre en paix.

Propos recueillis par Jérôme Essian


Votre avis : Que pensez-vous des émeutes d’Ebolowa ?

Joël Emmanuel Bitoumou, maire : "C´est une déception"
Ce qui s´est passé une déception pour nous. Cela nous servira de leçons dans l´avenir, dorénavant nous serons plus vigilants pour éviter ce genre d´incidents inutiles. La paix étant un acquis précieux pour notre pays.

Samuel Roger Ebono Akono, président du syndicat départemental des mototaxis de la mvila : " Nous avons tous accusé la rumeur "
Nous avons tous accusé la rumeur qui est née au sein des mototaximen. Elle faisait état de ce que des gars Bamoun ont été arrêtés à Kribi, puis conduit à Ebolowa après leur crime crapuleux

Ngnigni Poutya Arouna, victime : « Les autorités nous ont lâché »
On comptait sur les autorités quand les émeutes ont débuté, mais les pilleurs ont saccagé nos biens devant la police. Les autorités nous ont lâchées au moment d’assurer notre sécurité.

Njuptapnkoui Idrissou, victime : « Ce qui reste, c’est rentrer au village »
Je ne sais pas si l’homme Bamoun est Camerounais pour subir tout ça, il n’y’avait personne pour nous venir au secours, ce qui reste, c’est de rentrer au village.

Njuptapuni Ibrahim, victime : « Nous voulons évacuer nos familles »
Nous n’avons plus rien à manger à Ebolowa, nous voulons évacuer nos familles au village. Depuis les émeutes, nous n’avons plus la possibilité de chercher de quoi nourrir nos familles.

Nchoutougnigni Ibrahim, victime : « Les autorités de la ville étaient au courant »

On ne sait pas si l’homme bamoun est vraiment camerounais. Les autorités de la ville étaient au courant de l’imminence des émeutes et elles n’ont pris aucune disposition pratique pour les empêcher.


Propos recueillis par J. E.





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