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17.03.2010

Mont Mbappit : 5 milliards FCfa pour booster l’agriculture 

Par Azap Ndongo

1-Le contenu de l’initiative

Le vice-premier ministre et ministre de l’Agriculture et du développement rural, Jean Nkuete, a présidé le 5 mars 2010, la cérémonie de lancement des travaux de réalisation des infrastructures inscrites dans le PDRM. C’était à Foumban dans le département du Noun, devant un parterre de personnalités aux rangs desquelles le secrétaire d’Etat aux Transports Mefiré Oumarou, le gouverneur de la région de l’Ouest Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le préfet du département du Noun Fritz Alain Nzibi, Sa majesté le sultan roi des Bamoun Ibrahim Mbombo Njoya, les maires des communes et députés UDC du Noun, les responsables des entreprises retenus pour l’exécution des dits travaux, et les populations bénéficiaires. Le PDRM est une initiative du ministère de l’Agriculture et du développement rural, dans le cadre de la coopération Cameroun-Banque islamique de développement, qui vise à apporter une contribution significative à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Selon le coordonnateur du projet, Amadou Potouogbounkuou, les travaux envisagés portent sur la construction des canalisations, digues, barrages et d’autres ouvrages d’irrigation susceptibles d’assurer en saison sèche comme en saison de pluies, la disponibilité et la maîtrise totale des eaux, pour ressourcer les campagnes agricoles. « Un tel dispositif permettra de pratiquer une activité de production permanente et plus rentable sur les superficies aménagées pour accueillir une population de près de 3000 exploitants agricoles capables de dégager 950 000 000 Fcfa de revenus annuels », précise-t-il. Les ouvrages à réaliser visent l’aménagement de 1200 hectares de terres agricoles dans les bas-fonds des régions du mont Mbappit ; de Makeka, Kagnam, Pondimoun, Makoutam-Manjé, Tchoupa, localisées dans les arrondissements de Foumbot, Koutaba, Malantouen, Bangourain.

D’autre part, il est question de réhabiliter et d’ouvrir à travers le département du Noun un ensemble de 85,5 km de routes rurales pour desservir les différents bas-fonds et y faciliter l’accès pour l’évacuation des produits agricoles ; de construire dans les communautés riveraines des bas-fonds, 10 blocs scolaires de 3 salles de classes équipées avec bureau du directeur et une batterie de 3 latrines ; 6 centres de santé équipés, 16 points d’eau dotés de pompes manuelles, 4 marchés ruraux ; 3 cases communautaires équipées : ce sont des foyers où les paysans pourront se regrouper pour tenir des réunions. L’enveloppe globale de toutes les réalisations se chiffre à environ 4 milliards 400 millions Fcfa. Les études techniques relatives à ces investissements ont été effectuées par un groupe de consultants recrutés sur appel d’offres internationales. Il est constitué d’un cabinet ivoirien, le bureau national d’études et de développement (BNETD) et du bureau d’études la routière basé au Cameroun.

Dans son intervention, le maire de la commune de Foumban, Adamou Ndam Njoya, déclare que le projet intervient à un moment où la décentralisation est une réalité profonde. Les communes responsabilisées, c’est-à-dire, les populations, ont un rôle déterminant à jouer dans le cadre des activités du projet. « La concertation, la collaboration, la solidarité dans les réflexions et les recherches pour la réalisation, le contrôle, l’évaluation du projet seront nécessaires pour avancer.» Aux populations bénéficiaires des infrastructures, Jean Nkueté déclare : « Je leur demande avec insistance de bien observer les travaux et d’y porter un regard critique, de participer à la mise en œuvre des différents chantiers. En exécutant les tâches qui leur incombent dans le cadre de leurs apports personnels et de protéger les investissements qui seront accomplis »

2-La mise en place du projet

Aux dires du coordonnateur, le PDRM entre en action en 2007. « Nous nous sommes investis dans l’animation, la sensibilisation, l’organisation, la formation et la vulgarisation agricole au bénéfice des pays exerçant dans les bas-fonds sous l’encadrement de nos agents de relais. Ce qui a permis de mettre sur pied et d’outiller des structures de mobilisations communautaires et de gestions collectives des ressources de la production agricole », dit-il. Il poursuit qu’en début de chaque campagne agricole, les producteurs, sur la base de leurs projets, étaient approvisionnés en semences, engrais, produits phytosanitaires, outils de labour et d’entretien des parcelles. « Ces appuis consistants octroyés aux paysans représentent des crédits sans intérêts qu’ils doivent rembourser à leurs comités de gestion. Pour ainsi constituer des fonds tournants de financement durable », précise-t-il.

Selon nos sources, grâce à l’encadrement permanent du PDRM, la tendance des récoltes des cultures vivrières et maraîchères est à la hausse dans les différents cloaques. La culture du riz paddy est en plein essor. La dynamique de production connaît une réussite qui intéresse la communauté nationale et internationale. « Nous atteignons, avec notre expérience, des pics de rendement de 10 tonnes à l’hectare grâce au dévouement des paysans particulièrement attirés par la riziculture qui est hautement rentable et essentielle pour la résolution des problèmes de sécurité alimentaire», révèlent-elles. En perspective, « nous entendons étendre les superficies et zones de production et amplifier l’introduction de la variété de riz, New Rice For Africa, que l’on peut cultiver au-delà des marais. C’est-à-dire en altitude. Nous avons sur place le concours du centre de riz pour l’Afrique basé à Cotonou au Bénin et l’institut de recherches agricoles pour le développement», concluent-elles.

3-Les problèmes liés à l’affermissement du projet

Selon Amadou Potouogbounkuou, le recouvrement des crédits accordés aux paysans sous forme d’appuis en intrants agricoles remboursables pendant la phase de la vulgarisation du projet paraît difficile. Une situation à laquelle des mesures de redressement ne cessent d’être déployées. « C’est dire que face à l’indélicatesse de certains paysans, on est entrain d’impliquer les autorités administratives, politiques et les Ong. Une action judiciaire est envisageable pour que les gens comprennent que s’ils ne remboursent pas leurs crédits à échéance, c’est un détournement. Sur un montant de 400 millions Fcfa environ, 20 à 30 % ont été recouverts », dit-il. Il conclut que l’aménagement des marécages avec les grands travaux à réaliser, l’installation définitive des exploitants agricoles dans les différents bassins de productions, la mise sur pieds des mécanismes fiables de pérennisation des réalisations et des acquis permettront certainement d’amplifier les bons résultats du projet.


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