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14.01.2010

Indépendance :Ndam Njoya dresse le bilan des 50 ans 

Lindovi Ndjio

Le président national de l’Udc adressait ses vœux à la presse mardi à Yaoundé.«Si cinquante ans après son indépendance, nous sommes encore au stade où le Cameroun est considéré comme un pays pauvre et endetté, attendant son salut des institutions internationales que sont la Banque mondiale et le Fmi au lieu d’être acteur actionnaire de ces institutions, c’est qu’il y a un problème». Adamou Ndam Njoya dresse ainsi un tableau presque totalement négatif que dresse Adamou Ndam Njoya des cinquante ans d’indépendance du Cameroun.

La cérémonie de présentation des voeux du président national de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) à la presse nationale et internationale s’est transformée en un procès contre la classe dirigeante au Cameroun depuis le 1er janvier 1960, année de proclamation de l’indépendance de l’ex-Cameroun oriental. Pour Adamou Ndam Njoya, «il y a une similitude entre les deux régimes» qui ont dirigé le Cameroun depuis cette période : celui d’Ahmadou Ahidjo (1960-1982) et celui de Paul Biya (1982-2010) : la confiscation du pouvoir par le président de la république. Mais avec des conséquences plus néfastes pour l’actuel régime. La montée de la corruption coupée au règne des détournements de deniers publics. Et le leader de l’Udc remarque que «plus la politique de moralisation et de rigueur lancée avec le Renouveau semble avoir accéléré les malversations».

Et si l’opération Epervier n’a débuté que vingt cinq ans après, Ndam Njoya trouve que ces maux ont prospéré à la faveur du laxisme du premier responsable de l’Etat. «Les habitudes de l’impunité n’ont pas permis d’enrayer le mal», de même que «le culte de la personnalité a raison du respect des institutions», selon le maire de Foumban. Dénonçant la manière dont le combat contre le mal est mené sur le terrain. «Il ne suffit pas de d’envoyer les gens en prison ; il faut prévenir», propose-t-il.

Absence de dialogue

De même que le patron de l’Udc, dénonce par ailleurs l’absence de dialogue véritable sur les grandes questions nationales, entre les acteurs du pouvoir en place, entre le pouvoir et l’opposition, au sein des formations. Mais aussi et surtout cette manie de prendre des engagements a nom du peuple, comme L’appel du peuple, ce livre édité récemment par la Sopécam et qui dit rapporter la volonté de l’ensemble des Camerounais en faveur de la candidature de Paul Biya pour la prochaine élection présidentielle qui devrait être anticipée. Un ensemble de motions de soutien des pontes du parti au pouvoir. Pour démontrer que les Camerounais subissent un régime «fermé».

Cinquante ans après l’indépendance du pays, «il faut sortir de ce cycle», poursuit l’opposant qui croit que «les adversaires, voire les ennemis du chef de l’Etat sont dans son sérail». Dans cette perspective, l’Udc dit être actuellement en train de tenir des réflexions sur l’avenir du Cameroun pour le prochain demi siècle qui devrait «être différent du premier». Mais déjà, il faut se réconcilier avec notre passe. Ce qui devrait passer la réhabilitation de nos martyrs, tout comme le premier président qui a été inhumé loin de la terre de ses ancêtres. Et sur le plan social, il va falloir définir des objectifs de développement clairs et harmonisés. Car pour Adamou Ndam Njoya, une vision est vague. Comme celle de développement à l’horizon 2035 annoncée par le ministère de l’économie, est vague et n’est que l’affaire d’un seul ministère. Pourtant «avec les plans quinquennaux, on savait concrètement ce qu’on va faire à telle échéance», soutient-il.

Lindovi Ndjio , nous sommes encore au stade où le Cameroun est considéré comme un pays pauvre et endetté, attendant son salut des institutions internationales que sont la Banque mondiale et le Fmi au lieu d’être acteur actionnaire de ces institutions, c’est qu’il y a un problème». Adamou Ndam Njoya dresse ainsi un tableau presque totalement négatif que dresse Adamou Ndam Njoya des cinquante ans d’indépendance du Cameroun.

La cérémonie de présentation des voeux du président national de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) à la presse nationale et internationale s’est transformée en un procès contre la classe dirigeante au Cameroun depuis le 1er janvier 1960, année de proclamation de l’indépendance de l’ex-Cameroun oriental. Pour Adamou Ndam Njoya, «il y a une similitude entre les deux régimes» qui ont dirigé le Cameroun depuis cette période : celui d’Ahmadou Ahidjo (1960-1982) et celui de Paul Biya (1982-2010) : la confiscation du pouvoir par le président de la république. Mais avec des conséquences plus néfastes pour l’actuel régime. La montée de la corruption coupée au règne des détournements de deniers publics. Et le leader de l’Udc remarque que «plus la politique de moralisation et de rigueur lancée avec le Renouveau semble avoir accéléré les malversations».

Et si l’opération Epervier n’a débuté que vingt cinq ans après, Ndam Njoya trouve que ces maux ont prospéré à la faveur du laxisme du premier responsable de l’Etat. «Les habitudes de l’impunité n’ont pas permis d’enrayer le mal», de même que «le culte de la personnalité a raison du respect des institutions», selon le maire de Foumban. Dénonçant la manière dont le combat contre le mal est mené sur le terrain. «Il ne suffit pas de d’envoyer les gens en prison ; il faut prévenir», propose-t-il.

Absence de dialogue

De même que le patron de l’Udc, dénonce par ailleurs l’absence de dialogue véritable sur les grandes questions nationales, entre les acteurs du pouvoir en place, entre le pouvoir et l’opposition, au sein des formations. Mais aussi et surtout cette manie de prendre des engagements a nom du peuple, comme L’appel du peuple, ce livre édité récemment par la Sopécam et qui dit rapporter la volonté de l’ensemble des Camerounais en faveur de la candidature de Paul Biya pour la prochaine élection présidentielle qui devrait être anticipée. Un ensemble de motions de soutien des pontes du parti au pouvoir. Pour démontrer que les Camerounais subissent un régime «fermé».

Cinquante ans après l’indépendance du pays, «il faut sortir de ce cycle», poursuit l’opposant qui croit que «les adversaires, voire les ennemis du chef de l’Etat sont dans son sérail». Dans cette perspective, l’Udc dit être actuellement en train de tenir des réflexions sur l’avenir du Cameroun pour le prochain demi siècle qui devrait «être différent du premier». Mais déjà, il faut se réconcilier avec notre passe. Ce qui devrait passer la réhabilitation de nos martyrs, tout comme le premier président qui a été inhumé loin de la terre de ses ancêtres. Et sur le plan social, il va falloir définir des objectifs de développement clairs et harmonisés. Car pour Adamou Ndam Njoya, une vision est vague. Comme celle de développement à l’horizon 2035 annoncée par le ministère de l’économie, est vague et n’est que l’affaire d’un seul ministère. Pourtant «avec les plans quinquennaux, on savait concrètement ce qu’on va faire à telle échéance», soutient-il.


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