CEREMONIE DE LA LECTURE DU SAINT CORAN DES ELEVES DE L’ECOLE FRANCO-ISLAMIQUE MANGOUELAM, KOUPA MATAPIT, FOUMBAN. AU DOMICILE DE NJI NDAM AMADOU,



LE JEUDI 09 AVRIL 2009, SOUS LA PRESIDENCE DE SA MAJESTE LE SULTAN ROI DES BAMOUN, AMIROUL MOUMININ, EL HADJ MBOMBO NJOYA IBRAHIM.



L’émotion était à son comble le Jeudi 09 Avril 2009 à 10 heures précises au moment où le majestueux cortège conduit par le Sultan Roi des Bamoun s’est immobilisé dans la cour de la grande concession de feu El Hadj Nji NDAM Amadou de regretté mémoire.





La suite royale était constituée de :



- Nji PAFOYOUOM Idriss, 1er Adjoint au Sultan Roi des Bamoun ;



- Nji FEHOU Abdoulaye, 2ème Adjoint au Sultan Roi des Bamoun ;



- La princesse Momanfon Nji NJOYA Rabiatou ;



- La Reine Nèh Ourétou, épouse de Sa Majesté le Sultan Roi des Bamoun ;



- Et d’autres personnalités du Cabinet rapproché du Sultan Roi des Bamoun, surtout en ce qui concerne les questions islamiques dans le Royaume Bamoun.



Elle a été accueillie par :



- Nji NDAM Ibrahima Aziz, le chef de la famille Nji NDAM, assisté de certains membres de la famille ;



- Le grand Imam de la Mosquée Centrale de Foumban, Nji Mantachouop ;



- Le Chef du village de Koupa Matapit représenté par l’un de ses adjoints ;



- L’Imam El Hadj TIECHE Ismael de Foumban ;



- Ainsi que d’autres responsables religieux dans le département du Noun.





L’occasion justifiant la haute et importante présence de Sa Majesté Amiroul Mou minin El Hadj MBOMBO NJOYA Ibrahim en route pour une grande manifestation officielle à Yaoundé du Conseil Supérieur du Sport en Afrique (CSSA) était la cérémonie de fin de lecture du Saint Coran par les élèves de l’Ecole Franco Islamique de Mangouelam de Koupa Matapit, une localité du département du NOUN.



Comme à l’accoutumée et davantage mieux dans cette cour devenue une seconde résidence pour la cour royale depuis la nuit des temps, tout est allé trop vite selon un chronogramme préétabli et ajusté de manière avisé par Sa Majesté suivant qu’on avançait dans la cérémonie. Le temps était beau malgré le paysage arrosé finement de temps à autre par une pluie de bénédiction divine comme cela pouvait être le cas en pareille occasion, et surtout comme par une présence invisible du chef de famille El Hadj Nji NDAM Amadou disparu brutalement le 11 Août 2008 à Douala de suite d’une très courte maladie. Et ce n’est pas Sa Majesté le Sultan des Bamoun qui dans une de ses causeries avec une amitié proche de Nji NDAM Amadou, a révélé celui-ci qu’à chaque instant c’était comme si en tournant sa tête de côté il allait voir apparaître Nji NDAM Amadou en toute révérence auprès de son Roi comme il savait si bien le faire de son vivant.



Il a voulut recevoir Sa Majesté et sa suite dans sa nouvelle bâtisse en ce jour, un joyau architectural en somme qu’il s’est donné corps et âme pour le réaliser dans cette lointaine contrée du Cameroun ; une manière pour lui de contribuer au développement en chantier dans notre pays en fonctionnaire professionnel loyal et attaché au respect des valeurs nationales et ancestrales. A l’occasion et après que la lecture du Saint Coran se soit achevée, le Sultan Roi El Hadj MBOMBO NJOYA Ibrahim devait lui ouvrir les portes de sa maison de retraite et la bénir afin qu’il puisse continuer de servir sa famille, le Palais des Rois Bamoun, son département le Noun, et son pays au plan politique.



La famille Nji NDAM Amadou toute rassemblée pour le succès de l’évènement malgré l’absence relevée de son emblématique chef ne pouvait que dire Merci à Allah même si « ce rêve ne s’est finalement pas fait » comme celui du révérend Martin Luther King ailleurs sous un autre cieux.



En deux heures exactement, tout s’est bien déroulé en s’achevant avec la remise du diplôme de fin de lecture du Saint Coran aux élèves par Sa Majesté le Sultan Roi des Bamoun en personne avant son départ pour Yaoundé pour d’autres hautes missions qui l’y attendaient.



Koupa Matapit a encore vécu des moments de réjouissances populaires sous la bienveillance de très hautes personnalités royales grâce une fois de plus à la famille Nji NDAM Amadou. Elle continuera à le faire en partie et autant qu’Allah le permettra sous l’inspiration de la vaillante progéniture qu’il a laissé derrière lui, notamment l’écrivain Bachir NDAM qui malgré son handicap accidentel depuis le Vendredi 29 Février 2008 le maintenant paraplégique après une opération chirurgicale ratée à Douala a tenu à assister à la cérémonie en veillant au grain afin que tout se passe comme l’aurait voulu son papa.





Le Très Haut fort heureusement veille sur la famille de ce dernier afin qu’elle poursuive cette délicate œuvre entamée depuis l’existence humaine du grand Imam de la grande et unique mosquée centrale de Koupa Matapit en son temps, le nommé El Hadj Nji NDAM TAPIT Ibrahim, jusqu’à celui de son fils El Hadj Nji NDAM Amadou qui nous a quitté il y a moins d’une année.





Paix à leurs âmes !

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