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02.12.2008

L´apport de l´art et de la culture dans le processus du developpement du royaume Bamun 

Au commencement était Rifum. Rifum n’était qu’un petit village situé firmament des hautes terres de l’Adamaoua, localité qui aura vu pousser le premier souffle de vie de Nshare Yèn, fondateur du prestigieux Royaume Bamum. Par son art, ses traditions, ses coutumes, son organisation politique et sociale et surtout son écriture, ce royaume est devenu le point de mire des chercheurs et touristes venus d’horizons tous azimuts. Depuis plus de six siècles, plusieurs souverains ont été subjugués par les rois bamum, soit par la ruse et surtout par le sang et le fer noir. Ainsi, le Royaume Bamum connaîtra une fédération de plusieurs tribus, unies par une seule et même langue. Cette convergence des divergences constituera une force, une émulation au décollage de l’art et de la culture bamum.

A. Approche conceptuelle du thème.
L’art est un concept indéfinissable. Cette difficulté de définir l’art est liée à certaines notions faisant naturellement appel à la sensibilité de chacun de nous. Cependant, des chercheurs ont tenté de donner un sens à ce vocable.

L’art, disait E. Kant n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose.

Pour L.S. Senghor, l’art n’est rien d’autre que le geste primordial de l’hommo sapiens, qui en signifiant la vie par l’image symbole, l’intensifie par le rythme, pour, la signifiant ainsi, lui donner valeur d’éternité.
Encore perçu comme un vecteur des civilisations et un facteur

d’indentification des peuples, l’art est la manifestation réelle de la culture d’un peuple.

La culture est définie par Margaret MEAD, chronologie américain comme l’ensemble de formes acquises de comportements d’un groupe d’individus unis par la notion commune et transmis par l’éducation. Contrairement à l’animal qui répète, l’homme évolue et transmet sa culture, sa science de génération en génération, écrivant ainsi sa propre histoire.

Développer revient à donner une ampleur à quelque chose, en vue d’un épanouissement éventuel. C’est aussi évoluer vers un stade plus avancé.
Avant la colonisation, l’Afrique était considérée par les occidentaux comme un continent anhistorique, habité par des non civilisés, des individus proches de l’animalité. Ainsi en 1930 Hegel affirmait vertement ce qui suit :
L’Afrique n’est pas intéressante du point de vue de sa propre histoire, mais par le fait que nous voyons l’homme dans son état de barbarie et de sauvagerie qui l’empêche de faire partie intégrante de la civilisation… Le nègre représente l’homme naturel dans sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européen.

Cette affirmation paraît tout à fait paradoxale, car certaines sociétés africaines étaient bien structurées, mieux organisées avant même la colonisation. Les Bamum par exemple avaient une structure fortement hiérarchisée, à la tête de laquelle trône le Roi, Mfon. Leur art et leur culture aussi riches et diversifiés est la conséquence de la conquête de plusieurs tribus soumises par la ruse ou par la puissance des armes. Chaque tribu conquise a dû apporter sa contribution au rayonnement de la civilisation bamum. Ainsi, Foumban, capitale administrative et politique du Royaume possède un patrimoine culturel fort exceptionnel pouvant se regrouper en deux grands ensembles. Il s’agit de :
- La culture matérielle. Elle est composée essentiellement des œuvres d’art et autres objets servant de repère à l’histoire du peuple bamum. Ces supports iconographiques sont de plusieurs ordres avec des représentations et techniques aussi diverses que variées. Ils sont pour la plupart, des objets remplissant, soit une fonction symbolique, utilitaire ou jouant un rôle décoratif tout simplement.

L’art est l’expression de la vision du monde d’un peuple. C’est à travers les propriétés représentationnelles incrustées dans les œuvres d’art que se dégage la sagesse d’autrefois. Pour y accéder, il importe d’aller à l’école des initiés. Ecoutons ce qui dit J.ki-Zerbo à cet effet : Entreprendre l’histoire de certaines sociétés africaines sans comprendre le langage des cauris et des masques, c’est entrer d’aucune salle d’archives en analphabète : la lecture de l’évolution serait nécessairement tronquée.

L’homme bamum ne devrait pas vivre en faisant abstraction totale de son passé. C’est avec amertume que nous constatons la disparition d’un certain nombre d’éléments de cette tradition multiséculaire. Nous notons :
- Sur le plan architectural par exemple, la grande case, cette construction au toit pyramidale et souvent superposé à complètement disparu. Aujourd’hui, pour trouver une case au toit de chaume, il faut aller dans des campagnes environnantes, ou encore dans des livres d’histoire. La réfection de la maison du grand tambour Nkindi nous fait penser que quelque part, il existe encore des Bamum ayant maîtrisé jusqu’ici cette technique. Vivement que la jeune génération aille à cette école pour se ressourcer.
- En arts plastiques, le dessin bamum, connu à travers le monde entier pour son originalité : style parfaitement défini avec un répertoire décoratif très riche et bien diversifié est quasiment laissé dans les oubliettes de l’histoire. Après Ibrahim Njoya, Ibrahim Tita Mbohou, Manshüt Tupanka Njisangu Mandù, Nji Ngapout…, le dessin bamum est en train de battre de l’aide.

Par contre, sur le plan sculptural, les artisans produisent beaucoup d’œuvres tridimensionnelles. Mais peu d’entre eux proposent de nouvelles formes, reproduisant inlassablement les objets laissés par nos ancêtres. C’est bien beau, mais sachons que l’art est dynamique et non statique. Ce livrer à une telle gymnastique serait une façon de contribuer au génocide de l’art.

- Sur le plan intellectuel, l’écriture A Ka U Ku reste une richesse qui rehausse d’un timbre particulier les splendeurs immortelles de cette culture. A travers le monde entier nous avons des milliers de peuples, pour environ dix systèmes d’écritures, parmi lesquels figure en bonne place l’A Ka U Ku, qui fait la fierté du Camerounais, et de l’Africain tout court. Toutefois, l’histoire nous rapporte que le sultan Njoya n’a pas développé ce système d’écriture tout seul. Il a dû travailler en synergie avec son brain-trust. Si la jeune génération pouvait en faire autant. L’écriture Bamum est un élément du patrimoine africain, à préserver et à promouvoir à tout prix.

Toutefois ce qui est écœurant est que les Africains, en commençant par les Camerounais et les Bamum eux-mêmes ignorent tout de la fonctionnalité de cette écriture. En outre, après la mise sur pied de ce système d’écriture, Njoya eût l’ingénieuse idée de proposer à son peuple le Shümom . C’est une Cette langue faite de toutes pièces, venue corriger un accident historique survenu au cours de leur implantation dans la localité de Fom pa’ Mbèn au XIVe Siècle. A notre avis, Ce n’est pas le Shü-mom qui est plus intéressant, mais l’écriture en tant que caractère d’imprimerie, pouvant transcrire nos différentes langues africaines et même d’ailleurs. Voilà pourquoi, il est urgent de créer une académie des arts et de la culture bamum pour l’enseignement des Unités de Valeur suscitées.

- La culture immatérielle est l’ensemble de productions artistiques dont la durée est limitée dans le temps et dans l’espace. Il s’agit en effet des contes et légendes, des mythes, des chants et danses, des proverbes, des maximes, des devinettes… Ces différents éléments de la culture jouent un rôle didactique dans le processus de fonctionnement de toute société.
. Toutefois la chanson revêt un timbre particulier dans notre aire culturelle. Elle est la forme d’expression privilégiée de la démocratie. C’est à travers elle que l’artiste dévoilait certains abus perpétrés par les dirigeants/gouvernants, du royaume. C’est avec une verve rare que les artistes utilisent : métaphores, litote et euphémisme pour dire certaines choses, et de façon subtile. C’est à partir de là que venait le changement. Toutefois, certaines de ces valeurs tendent à disparaître. Notons-en un exemple.

La tradition orale : Lorsque venait le soir, les enfants se regroupaient autour des grands parents au coin du feu après le dîner. Avec une éloquence ponctuée de sapience, ces derniers plongeaient leur progéniture dans un passé lointain. C’est avec art et humour qu’ils narraient une histoire, un mythe, une légende… Pour J.P. Notué,
La tradition orale véhicule et conserve en le modifiant plus ou moins, le précieux capital des créations socioculturelles des peuples africains ; l’historien de l’Art doit recueillir scientifiquement ces données et les interpréter avec prudence. La tradition orale est liée à la parole, qui est un véritable musée vivant.
Ces récits de portée didactique permettaient ainsi aux artistes de dégager les moments forts qui deviennent des thèmes, lesquels thèmes sont le point de départ des images, des œuvres d’art.
Quel est l’apport du Nguon, dans le processus du développement du royaume Bamum ?

Pour que le Nguon soit perçu comme un instrument de développement, il serait important de l’insérer dans le contexte de la modernité.

Au départ, le Nguon permettait de rassembler tous les Bamum et de résoudre les conflits entre eux. Les produits agricoles étaient rassemblés et redistribués, afin de résoudre le problème de famine. Enfin les semences étaient troquées entre les Bamum venant d’horizons divers et la vente des produits artisanaux encouragée.

Aujourd’hui, les problèmes ne sont plus les mêmes. Pour répondre aux exigences de la société actuelle, ce festival devrait adopter une nouvelle vision.

Ainsi, nous proposons la création d’un village du festival à chaque édition du Nguon, et ce pour plusieurs raisons.
Le yiéyèn Njaa , la grande cour de la beauté où se déroulent les grandes manifestations du Nguon devient de plus en plus exiguë pour contenir tous les invités, étant donné que Foumban accueille plus de quatre-vingt mille âmes tous les deux ans. Ainsi le problème d’espace se pose avec acuité. Certaines gens rentrent du Nguon sans être capables d’en parler, pour n’ayant pas assisté de tout en bout à cet événement inédit.

Le yiéyèn Njaa, est situé à proximité de la grande mosquée centrale de Foumban. Pour ceux qui ont déjà assisté au moins une fois à ces grandes assises ont dû constater que chaque année, le discours du trône est interrompu par l’appel à la prière lancé par le muezzin autour de 12h 30, pour le Dzour. Ce qui crée un dysfonctionnement à l’évolution de la manifestation.
Durant le Nguon la circulation est de plus en plus dense, à telle enseigne que se déplacer (sur le tronçon Hôtel de ville Palais Royal) à devient tout un problème. Raison pour laquelle il est urgent de changer de site pour se retrouver à un endroit beaucoup plus vaste, avec un parking automobile. Les touristes, chercheurs et invités viendraient au palais pour un pèlerinage.

Le fait de créer un village du festival pourrait permettre de réaliser beaucoup de projets en peu de temps, car après chaque édition du Nguon, les locaux construits pour accueillir la manifestation pourront abriter des projets à caractère social :
- un hôpital ;
- une école ;
- un centre d’élevage ;
- un centre de formation artistique …
Si cette réflexion avait été bien mûrie, l’Institut des beaux Arts crée, il y a plus d’une décennie aurait déjà trouvé une issue favorable pour son bon fonctionnement. Cette institution génératrice d’emplois engendrerait également des structures d’accueil pour étudiants et enseignants au grand bonheur des populations autochtones. Le petit commerce devra également fleurir, pour permettre aux uns et aux autres d’améliorer leurs conditions de vie.

En 1996 par exemple, des réalisations extraordinaires ont vu le jour :
- L’hôpital du palais, qui accueille des milliers de patients.
- La maison de la culture qui abrite la Radio Communautaire du Noun, qui amine et informe parfaitement le peuple.

Si depuis la restauration du Nguon, des projets similaires avaient été réalisés, Foumban serait devenu une ville de référence sur tous les plans. Il ne faut pas que les Bamum abandonnent tout à leur roi. S’il a mis sur pied en 1994, le CSARN (Cellule de Suivi de l’Application des Résolutions du Nguon) - qui malheureusement bat de l’aile -, c’est pour l’aider à mieux développer son royaume, afin de rompre avec la monotonie. Le roi ne peut pas tout faire tout seul. Son peuple constitue ses yeux et ses oreilles.
Le Nguon devrait aussi être une occasion de rencontre et de réalisations fructueuses.

Aujourd’hui, Foumban ne dispose que d’une seule agence de transport qui dessert la capitale Yaoundé, contre deux pour Douala. Point n’est besoin de signaler ici, le traitement administré aux passagers. C’est tout simplement parce qu’il n’y a pas de concurrence, dans le cas de Yaoundé. Le Nguon pouvait être l’occasion pour les élites du Noun de se constituer en synergie, afin d’aider leurs semblables à voyager dans des conditions confortables. Et je sais qu’une seule personne en est capable. Rien ne sert de dire : j’ai les moyens, sans pour autant satisfaire autrui.
Le Nguon devrait normalement servir de prétexte pour rassembler tous les patriarches du royaume, afin que nos jeunes chercheurs des Universités s’abreuvent à la source du savoir ancestral. A l’heure actuelle, nos vieillards sont en train de disparaître avec leur sagesse, créant ainsi un vide cruel. Pour ce faire, l’organisation des veillées culturelles s’avère très urgente pour la promotion, la sauvegarde et la pérennité de nos valeurs.

Du plus grands au plus petit, de l’intellectuel à l’analphabète, tout le monde a donc intérêt de former une synergie pour développer et contribuer à l’épanouissement certain des populations locales. Voilà donc comment, à notre avis, l’art et la culture peuvent contribuer à développer le Noun. Le Nguon doit, outre son caractère purement folklorique, servir de tremplin au développement du Royaume Bamum.

Somme toute, la culture représente l’âme d’un peuple, un repère par lequel peut se définir une civilisation donnée. A Foumban, la civilisation reste toujours vivante malgré les différents avatars de la société actuelle. Toutefois, les jeunes manifestent un manque d’intérêt vis-à-vis de leur histoire, leur tradition, leurs us et coutumes…, ce qui n’est point un fait à encourager, car dès qu’un peuple perd un aspect de sa culture, c’est la mémoire de l’humanité qui est en danger. Voilà pourquoi le R.P. E. Mveng nous révèle qu’en abandonnant totalement leurs traditions artistiques et technologiques, les peuples négro-africains commettraient un véritable crime vis-à-vis de l’humanité. C’est en effet grâce à la connaissance profonde de leurs traditions que nos peuples pourraient non seulement saisir la complexité et l’originalité des techniques étrangères, mais encore qu’ils pourront découvrir ce qui leur manque pour correspondre à leurs besoins particuliers.

Les Africains ont donc intérêt à véhiculer et à transmettre les valeurs ancestrales pour leur pérennité à travers le temps. L’ardeur du feu faiblit quand on ne l’entretient pas ; et la cendre ne peut produire les étincelles.

Bibliographie

- KI - ZERBO, J., Histoire Générale de l’Afrique noire, Hatier, Paris, 1972.
- MVENG, E. L’Art et l’Artisanat Africains, CLE, Yaoundé, 1980.
- NJI PAFOYOUOM, N., I., et NJI MOULIOM, M., A., Le protocole au palais des rois bamoun, Méga Impression, Yaoundé, 2OO4.
- NJOYA, I., « Art Bamum et Expression des formes visuelles : le cas du Dessin, du début du XXe siècle à nos jours ». Mémoire de Maîtrise d’Histoire de l’Art, Université de Yaoundé I, 2001.
- NOTUE, J.P., « Symbolique des Arts Bamiléké (Ouest Cameroun), approches historique et anthropologique », thèse de Doctorat 3ème Cycle d’Histoire de l’Art, Université de Paris, I, Panthéon-Sorbonne, 1988.

Par Idrissou Njoya
Plasticien-chercheur en Histoire de l’Art
Université de Yaoundé I


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