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02.09.2008
Développement du Mont Mbappit : On évalue le chemin parcouru
La troisième réunion du comité de pilotage du projet de développement de cette localité s’est tenue hier à Foumban, sous la supervision de Jean Nkuete.
La troisième réunion du comité de pilotage du Projet de développement du Mont Mbappit-(PDRM) s’est tenue hier à Foumban, en présence de Jean Nkuete, vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et président dudit comité. A ses côtés, le gouverneur de la province de l’Ouest, Pascal Mani, le coordonnateur du PDRM, Amadou Potouogbounkou, le Bureau national étude et développement -BNED- du consultant international de nationalité ivoirienne récemment recruté et des autres membres du comité de pilotage du PDRM.
Tout commence pour le vice-Premier ministre, Jean Nkuete, par deux descentes sur le terrain, notamment dans les bas-fonds de Gbankoup et Ngoundoup. Jean Nkuete est allé à la rencontre des riziculteurs de la plaine du mont Mbappit où 600 ha de terre seront aménagés en ouvrage hydro-agricole par le PDRM, avant d’achever cette visite par une décortiqueuse de riz installée et déjà opérationnelle à Ngoundoup. Le vice-Premier ministre a pu toucher du doigt les premières réalisations du PDRM qui, il convient de le noter, sont encourageantes en même temps qu’il a appelé l’équipe du projet à continuer sur cette lancée pour que le PDRM joue véritablement son rôle. Il a invité les populations bénéficiaires à s’approprier le projet.
Après ces arrêts forts enrichissants, changement de décor avec la tenue effective, dans un hôtel de Foumban, de la réunion du comité de pilotage du PDRM. Pour Jean Nkuete, il était question d’évaluer le chemin parcouru sur tous les plans depuis le lancement du PDRM en 2007. D’autant qu’entre temps, la crise alimentaire mondiale est venue rappeler aux uns et aux autres l’urgence de la prise de mesures appropriées pour le renforcement de l’autosuffisance alimentaire. Une exigence qui passe par la nécessaire relance de la diversification de nos cultures. Le PDRM rentre en droite ligne de cette dynamique et il est tenu à une obligation de résultats. Quant aux populations, il a réitéré son appel à les voir prendre toutes leurs responsabilités en s’appropriant le projet et faire ainsi siennes les réalisations en cours, avec, bien entendu, le concours des autorités administratives, traditionnelles, des forces de maintien de l’ordre et des élites.
Alfred MVOGO B.
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