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27.03.2023
Eglise évangélique du Cameroun: Révérend Foundikou Esaïe pilote Deido-Vallée
Le pasteur a été officiellement installé comme responsable de cette paroisse dimanche 26 mars 2023.
«Je place mon installation à Deido- Vallée sous le signe du réveil spirituel, du réveil de la confiance». Petite phrase du Révérend Esaïe Foundikou après avoir pris officiellement les clés de la commande de la paroisse de l’Eglise évangélique du Cameroun, de Deido-Vallée.
C’était dimanche 26 mars de l’an de grâce 2023. Pour ce culte estampillé du sceau de solennité, convivialité et d’hospitalité, toute la communauté de cette paroisse est venue en grand nombre sur le théâtre d’une installation délocalisée de Bessengue, arrondissement de Douala 1er pour le lieu-dit Fin Barrière Essec, dans l’arrondissement de Douala V.
C’est dans cet antre où les travaux de construction d’un presbytère sont en cours, que le révérend Ebengue Etoa Alain Joël a présidé un culte très couru. En bonne attitude républicaine, la communauté a pris soins, au préalable, de déclarer la manifestation auprès du sous-préfet de Douala V. Le récépissé de déclaration a d’ailleurs fait l’objet d’une lecture vivante par le responsable de la communication, l’Ancien d’Eglise Njiayouom Christian connu sous le pseudonyme de Massa Toc Toc. C’était le prologue à diverses articulations d’un agenda festif fourni.
Non aux tensions et aux turbulences Le bal des discours a été ouvert par le président du comité technique d’organisation, Alain Georges Njifen, par ailleurs, Ancien d’Eglise. Un mot de bienvenu aux invités, fidèles et aux membres du corps ecclésiastique. Avant cette séquence, le pasteur Ebengue Etoa, a nourri spirituellement les centaines d’auditeurs endimanchés pour l’heureuse circonstance. De la bouche du prédicateur, l’arrivée du révérend Foundikou à Deido-Vallée invite tous les fidèles à se débarrasser de leurs pesanteurs. «Seigneur si tu avais été là, notre paroisse serait bien loin. Notre paroisse ne serait pas le théâtre de vives tensions et des turbulences ayant débouché à la pose des scellés sur la grille du temple » par des revendicateurs décidés d’obtenir la tête du pasteur Pountougnigni Moïse, récusé et redéployé ailleurs.
Un sermon acclamé par des youyous et des cris de joie. Comme pour dire que les oreilles qui portent des lunettes, ont bien capté l’évangile. Des chants exécutés avec frénésie, des cantiques fredonnés avec joie, des décibels pour cadencer ont contribué à donner plus d’éclat à une cérémonie muée en un bal. Un signal fort à l’ambiance festive et aux réjouissances organisées avec doigté, qui ont suivi la partie protocolaire et discursive.
ALAIN NJIPOU
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