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03.08.2020

SCAN: Société des conserveries alimentaires du Noun 

L’entreprise a cessé de fonctionner en 2000 pour insuffisances de matières premières. Mais chaque année, elle coûtait 50 millions de FCFA à l’Etat.

Cette entreprise au capital social de 900 millions de FCFA, avec un apport de la SNI de l’ordre de 49%, a cessé de produire depuis l’année 2000.

LES CAUSES DU DECLIN

A Foumbot, les populations de Foumbot considèrent à tort Mme Yaou Aïssatou, directeur général de la société national d’investissement (Sni), comme la principale responsable de la chute de cette société. A la Sni on n’a une autre explication. D’après les informations collectées auprès de M. Simon Pierre Essomba Abanda, ingénieur agro économiste et responsable du dossier SCAN à la Sni, la difficulté d’approvisionnement de la structure en tomate fraîche avait été la principale cause de son déclin. En effet, la société avait été conçue pour transformer 136 000 tonnes de tomates fraîches par an. 7 000 tonnes de tomates concentrées devraient ainsi être produites pour un fonctionnement, ce qui représentait une production journalière de 360 tonnes. Or en six années, l’usine n’a pu acheter que 10 000 tonnes de tomates fraîches, et n’a pu fonctionner normalement que pendant 100 jours. Pourtant, avant l’implantation de la firme, une étude de terrain avait été réalisée, qui révélait que les planteurs de la région de l’Ouest produisaient environ 38 000 tonnes de tomates par an, satisfaisant ainsi la demande. « Ce qui était conforme à nos attentes. Seulement, il s’est avéré que cette variété de fruit contenant beaucoup d’eau n’était pas adéquate pour la production industrielle. Nous avons alors fourni des semences industrielles aux agriculteurs pour pallier ce besoin. Mais une fois qu’on faisait les récoltes,il préféraient vendre aux gabonais qui achetaient le kilogramme sur le marché à plus de 50 FCFA, contre 26 FCFA à la SCAN. Il n’était pas possible d revendiquer quoi que soit, car il n’y avait pas de contrat formel les liant à la société. Nous avons alors crée une plantation pour compléter la production paysanne, mais les experts chargés de la culture des tomates ont vite monté leur limite, provoquant ainsi leur renvoi et la fin des activités de la plantation ‘’, explique Simon pierre Essomba Abanda.

Une autre difficulté était liée à l’approvisionnement en boite ; l’année 1996- 1997, au cours de la quelle la structure a connu son pic de production avec 9200 tonnes de tomates, il n’y avait pas assez de boites de conserve. Car elles étaient importées de France et coûtaient 35 Fcfa au Port de Douala. Pour conserver les tomates non embouteillées, la SCAN a importé des tomates transformées donc le mélange avec les tomates locales permettait une conservation longue durée. Mais cette expérience a fait long feu, en s’arrêtant au moment où les pistes de fabrication locale de boîte étaient en cours d’exploration.

« Comme la SNI finançait le projet pilote, les autres actionnaires ayant donné à peine 10% de leur contribution, elle a décidé après avoir investi plus de 7 milliards de Fcfa d’arrêter les activités, d’autant qu’il est difficile de fonctionner à perte et de supporter toutes les charges, le salaire du personnel notamment. Nous avons donc vendu les fûts pour désintéresser certaines personnes et les âmes mal intentionnées nous ont accusé d’avoir bradé le matériel de la SCAN. Pourtant aucun matériel n’a jamais été bradé. Actuellement, la SNI continue de payer l’assurance de cette société qui s’élève à plus de 50 millions de Fcfa par an, ainsi que le salaire des gardiens qui travaillaient sur le site. Notre combat pour l’heure de remettre cette entreprise sur pied au grand bonheur des populations. Il faut juste une mobilisation des élites autour de cette ambition » explique l’ingénieur agroalimentaire.

En gros la responsabilité de cet échec est partagée! Mais un nouveau départ reste possible. Ne dit-on pas que tout échec est un apprentissage !

Emeran ATANGANA ETEME


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