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04.01.2019

LA PARADOXE DU TRIPLE ANALPHABÉTISME AU SEIN DU ROYAUME BAMUM 

C’est un constat effroyable qui doit être fait de nos jours pour lancer un appel mondial à chaque parent Bamum en ce qui concerne la mauvaise politique linguistique au sein du royaume Bamum. De nos jours, le jeune Bamum prie en Arabe ou en Français, rêve et pleure essentiellement en Shupamom, mais fait la politique en Français qu’il a parfois du mal à comprendre. Le moment est venu de percer l’abcès et d’attirer l’attention de chaque parent sur le danger de l’aliénation culturelle au sein des anciennes colonies Françaises en général et de la communauté Bamum en particulier. Le thème de notre débat aujourd’hui est le suivant:

« LANGUES, APPROCHES ET LIMITES DE LA POLITIQUE LINGUISTIQUE DANS LE NOUN »

Si l’Allemagne, la France et l’Angleterre n’étaient pas venus à Foumban, le Royaume Bamum serait de nos jours un pays avec à la clef la langue Shupamom comme l’unique langue d’instruction. C’est très courant de nos jours d’entendre le célèbre slogan: un peuple, une langue et un territoire pour parler de la communauté Bamum. Mais cette réalité est entrain d’être compromise par des querelles périphériques qui n’ont absolument rien à voir avec la promotion même de la langue et de la culture Bamum. Ceci n’est ni un débat politique, ni idéologique, c’est un débat qui porte sur la réhabilitation de la langue et de la culture Bamum. C’est un combat que nous menons avec beaucoup d’abnégation afin de donner corps à l’identité culturelle Bamum à travers la vulgarisation de la langue Shupamom et la riche culture qu’elle véhicule. Au contact de la langue Française et de l’Arabe, la langue Shupamom est en danger d’extinction et j’attire l’attention de toute la communauté Bamum sur le danger de l’aliénation culturelle afin que les uns et les autres prennent enfin leurs responsabilités pour faire la part des choses.

L’ÉLITE BAMUM DANS SON ENSEMBLE ÉVITE VISCÉRALEMENT LA QUESTION DE LA RÉHABILITATION DE LA LANGUE BAMUM ET DE SON ÉCRITURE

Pourtant, comme l’affirme si bien le philosophe du language Wittgenstein: « Les limites de ma langue sont les limites de mon monde », il y a bel et bien une corrélation entre notre langue maternelle et notre façon de percevoir le monde autour de nous. Comment pouvons nous aspirer au développement si nous limitons l’usage de la langue Shupamom à la seule sphère familiale la où nous avons même parfois beaucoup de peine à nous exprimer dans les langues d’emprunt comme le Français, l’anglais et l’Arabe?

Le Cameroun a certes hérité de la colonisation 2 langues officielles: la Français et l’anglais, et aucune vraie politique linguistique digne de ce nom n’existe au sein du royaume Bamum pour réhabiliter et developer la langue et l’écriture du Royaume de manière à vulgariser le patrimoine culturel Bamum sur la scène national et internationale. Aucune règle susceptible de les ré-ancrer dans notre paysage culturel Bamum, de manière plus dynamique, n’existe, pourtant il est question de mobilise les ressources naturelles qualifiées pour traduire le rêve de la standardisation de la langue Shupamom en réalité. Le français s’invite sur toutes les parcelles de pouvoir, au point où durant le Ngouon 2018, sa Magesté le sultan roi des Bamum n’avait prononcé son discours solennel qu’en langue Française. Peut on imaginer par exemple le roi de la principauté de Bordeaux délivre son discours en Allemand ou en Anglais durant une occasion solennelle comme celle-là. C’est donc un constat grave que nous tenons à relever pour éveiller la conscience de toute la communauté Bamum sur le plan national et internationale afin qu’elle prenne conscience du danger de la disparition de leur langue maternelle et partant de leur culture ancestrale. Nous lançons un appel à tous supporter activement l’effort de réhabilitation de la langue et de l’écriture du roi Njoya que très peu de personnes ne pratiquent aisément de nos jours. Qui peut dire si Bamum sans aucun outil de compréhension de la langue et de la culture Bamum?

Le Français, l’Anglais et même l’Arabe sont pour moi perçus comme le prolongement de la domination des puissances étrangères sur notre conscience collective. C’est ce qui s’inquiète peu de la cohérence de son discours. Chaque locuteur Bamum qui maîtrise le français, l’Anglais ou l’Arabe n’est juste que le garant d’une réalité subie, rarement assumée. Il devient malgré lui étranger à ses racines Bamum dans la mesure où son aliénation ne lui accorde aucune possibilité d’effort cognitif dans la langue maternelle.

LES TRÈS MAUVAISES HABITUDES LINGUISTIQUES HÉRITÉS DE LA COLONISATION FRANÇAISE

Chaque Bamum doit avoir plutôt la fierté de réaliser qu’à 14 ans seulement, le roi Njoya ait pu inventé une écriture autonome, l’écriture A-ka-u-ku. C’est ce génie que nous ambitionnons de réinventer en chaque jeune Bamum et même en chaque noir d’Afrique subsaharienne. Par contre, le jeune Bamum a appris à produire du sens depuis les années 60 plutôt à partir de la langue française et non de la langue Shupamom. Du CP à l’université, le chemin était donc balisé pour faire de lui ce jeune fonctionnaire étranger aux pratiques linguistiques dans la langue Shupamom. Le jeune Bamum n’avait que cette possibilité pour converser avec les puissances impérialistes. L’éducation nationale au Cameroun pour l’essentiel encourage pratiquement nos enseignants à transmettre une langue Française désormais réduite à sa plus simple expression. Les élèves les plus assidus, pour la plupart issus d’écoles privées, se retrouvent à détricoter ce qu’ils ont appris depuis l’enfance sans pour autant comprendre de quoi il s’agit. Imaginez l’embarras d’un curieux universitaire qui ne réalise que 30 ans après que nos maîtres disait:
« On tend (la main droite), fixe, repos, en avant marche, un, deux » plutôt que « Autant, fixe etc »!

Combien de pauvres francophones continuent à dire « revenons à nos moutons » la où on dit plutôt « revenons à nos mots et tons »? Voilà des formules figées apprises par cœur que d’aucuns ne cherchent à comprendre dans nos pratiques de la langue Française alors que nous nous félicitons parfois de maîtriser la langue Française mieux que les locuteurs natifs de cette langue. Le baromètre, pour évaluer donc la maîtrise de cette langue, n’étant plus la littérature, ni la rhétorique, il y a vraiment de quoi s’inquiéter par rapport au problème du baisse du niveau langue chez nos élèves et étudiants de plus en plus investis dans les médias sociaux. Le Français et l’Anglais tels qu’enseigné dans les Alliances françaises ou les centres linguistiques pilotes restent un cas d’école. L’approche utilisée, selon un enseignant employé par l’institution, amène à défendre le français ou l’anglais comme s’il s’agissait d’une langue d’emprunt, alors que le Cameroun les revendique « langues officielles » depuis la maternelle. Or même le président de la république qui a mis sur pied une commission du bilinguisme a du mal à s’exprimer en anglais depuis 36 ans de magistrature.

Nos dirigeants continuent de profiter des projets financés l’Alliance Française, la Francophonie, l’Union européenne, le Commonwealth, la ligue Arabe, l’Organisation du Conseil Islamique etc pour utiliser nos enfants comme des cobayes d’un modèle d’enseignement, dont l’instituteur n’arrive même pas à expliquer les tenants et les aboutissants. Les Camerounais ne se rendent même pas compte de ce désastre. Si on prend le cas du système judiciaire Camerounais par exemple. Comment voulez-vous que la loi soit comprise par les citoyens Camerounais, si elle est écrite dans une langue que personne ne parle? Comment voulez-vous que le camerounais sous scolarisé saisisse ce que c’est qu’un « déni de loi », « un vice de forme ou de procédure », « un non lieu », «un désistement », « un prévenu » par opposition à « la partie civile » dans une situation pareille où les correspondances culturelles Bamum sont difficilement identifiables? Il en est de même des jargons très techniques incompréhensibles à cause des barrières culturelles.

LE CAS DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ARABE EST SIMPLEMENT CATASTROPHIQUE

Pour chaque Bamum qui peut se souvenir de son passage à l’école coranique, aux punitions à coup d’orties, d’aloe et de branches de goyaviers, aux promesses de séjour aux enfers et aux anges exterminateurs en sus, c’est plutôt facile de mieux comprendre la souffrance avec laquelle le jeune Bamum se retrouve acculé par la langue Arabe. Les souvenirs que j’ai de mon apprentissage de l’Arabe sont plutôt traumatisantes. Car les premiers maîtres bénévoles pour la plupart en la matière étaient beaucoup plus des gardiens sévères de la foi plutôt que des pédagogues de l’enseignement de la langue Arabe. L’ironie dans cette relation est que celui qui nous enseignait l’arabe malgré les nouvelles avancées, se fondait uniquement sur la mystification et la peur du religieux. L’on nous parlait plus de l’enfer et rarement du paradis dans un contexte où l’enseignant se limitait à nous faire réciter le coran dans l’Arabe que lui-même était incapable de parler. Il en découle une grossière instrumentalisation déplacée ou l’apprenant est privé de la langue Arabe pour se consoler avec les versets du Coran eux mêmes exposés à des interprétations « litéralistes » et « figurées ». C’est curieusement ce sujet sur la pertinence de la méthode de l’enseignement de l’Arabe que nos fonctionnaires à l’éducation évitent à chaque coup. C’est pourquoi il n’est pas exagéré de dire que l’arabe est presque vécu par la plupart des jeunes Bamum comme un véritable fardeau. Ceci parce que notre rapport à cette langue est rendu binaire. Soit on aime Dieu et on est obligé d’apprendre l’Arabe, soit on l’ignore et on néglige l’acquisition de la langue Arabe. Dans cette relation, les Bamum se comportent comme si ceux qui ne s’expriment pas dans la langue Arabe étaient tous des mécréants. L’arabe devient par le même biais un ticket pour le paradis dans la conscience collective de la communauté Bamum musulmane. Il n’y a pas d’entre-deux, et au final on se contente d’ânonner le Coran dans la petite enfance. Mémoriser le Coran par cœur sans comprendre ce qu’il signifie est une perte de temps. Cela sert à quoi de psalmodier le coran si l’on ne comprends pas de quoi il s’agit? Difficile de voir l’arabe comme une langue parmi d’autres, quand on se prend pour les descendants d’Anfane Ibn Anfane et de Mtswa Mwindza.

C’est donc triste d’épuiser vingt ans de son temps pour mémoriser des textes qu’on ne comprend pas du tout. Avoir des bonnes notes dans ce processus pour au finish être incapable de s’exprimer en Arabe relève franchement d’un investissement qui n’aide point l’apprenant. On dirait que les jeunes Bamum ont même peur de dire une connerie ou une sottise dans la langue des Bani kuraïche. Les Bamum ne parlent pas donc pas arabe au quotidien, ils baragouinent un sabir et se rattrapent, en apprenant les sourates par cœur! De toutes les façons, les discours officiels chez les Bamum même dans les mosquées ne portent la marque que de deux langues: le français institutionnel et fonctionnel, et le Shupamom courant. A l’heure des textos en abrégé et des fautes d’orthographe made in facebook, le jeune Bamum ne sait plus à quel saint se vouer!

QUE NOUS RESTE-T-IL DE LA LANGUE SHUPAMOM DONC?

En dehors des recherches sur la Bible par des missionnaires occidentaux et quelques pasteurs Bamum, rares sont les locuteurs natifs de la langue Shupamom qui soient capables de lire et d’écrire dans cette langue. L’écriture du roi Njoya est un mystère pour eux. Il apprécient surtout d’utiliser quelques signes sur leurs banderoles, pour donner l’illusion d’œuvrer pour la langue et faire croire au bien-fondé de leurs missions. Mais en réalité, comment veut qu’un jeune Bamum puisse lire un message de lutte contre le sida dans sa langue maternelle, s’il n’a jamais appris à l’écrire à l’école? Il est désormais de cesser avec toute démarche démagogique pour embrasser la démarche pédagogique qui mette l’enseignement de la langue et de la culture Bamum du centre des enjeux du développement du Département du Noun.

Avec des slogans que jamais personne n’arrive à retranscrire sans fautes, les banderoles voguent dans le vent sans atteindre leurs cibles. Aucun des partenaires du pays ne soutient la langue Shupamom de manière conséquente. Le jeune Bamum ordinaire pense désormais que sa langue ne mérite aucun égard. L’Etat ne respecte point la langue Bamum ni l’écriture du roi Njoya, ses partenaires, non plus. Pour beaucoup, elle n’est qu’une langue vernaculaire vulgaire qui ne sert à rien. Il y a même parmi les intellectuels Bamum ceux qui se moquent de l’effort de réhabilitation de leur langue maternelle. Ils se demandent à quoi bon maîtriser cette langue? « Pour converser avec les morts et les vieux?» s’interrogent ils. Pourtant, plusieurs études récentes dans le domaine de la sociolinguistique insistent pourtant sur le fait que « celui qui a été sevré un peu trop vite du lait maternel (langue première) ne supporte que difficilement le goût du lait manufacturé (langue seconde).Il faut un fondement originel à toute connaissance nouvelle ». La langue maternelle est par conséquent un élément essentiel dans la formation de l’enfant et du citoyen. Elle porte l’imaginaire d’un pays, dit l’ancrage et l’appartenance, instruit toute perspective d’avenir.
Le Shupamom à l’ancienne est devenu cet idiome des oiseaux rares, uniquement maîtrisé par une race de spécialistes qu’on surnomme les « linguistes ». Nous sommes néanmoins très ravi que Na Aboubacar Pemi soit aujourd’hui un très bon gardien du temple.

CONCLUSION

Au demeurant, le jeune Bamum de nos jours se retrouvent dans une impasse, où les trois langues (Français, Anglais, Shupamom), officiellement inscrites dans la constitution, ne servent qu’à le déconnecter un peu plus des véritables enjeux de sa réalité. L’Etat célèbre la francophonie, le Commonwealth, La league Arabe, mais oublie de renouveler les legs, plus anciens. Et il y a quelque chose d’absurde à vouloir se revendiquer de langues qu’aucune action politique ne défend, en réalité. La Communauté Bamum et le gardien de cette culture ont un intérêt à émettre des réflexions sur la réhabilitation et la standardisation de la langue Bamum et partant l’écriture du roi Njoya. Nous sommes prêts à assister techniquement la réussite d’une telle initiative pour le bien être des générations futures.

Abdoulaye Laziz Nchare, 3 Janvier 2019.


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