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12.04.2016

Drame au commissariat de Foumban: Décès du policier Njikam, suicide ou meurtre ? 

Le gardien de la paix en service au Groupement mobile d’intervention à Ebolowa, par ailleurs, garde du corps de la présidente du tribunal de la même ville, Raymond Njikam, a été retrouvé sans vie dans le bureau de l’un des adjoints du commissaire de la sécurité publique de Foumban. Quelques heures auparavant, le défunt avait logé une balle dans la cuisse de son frère aîné, Remi Njikam, commerçant à Douala.

La nouvelle est sur toutes les lèvres. Les réseaux sociaux sont inondés de photos et des textes qui interrogent ce qui s’est passé au commissariat de sécurité publique de Foumban, dans la nuit de vendredi 8 au samedi 9 avril 2016. Parlant de photo, le bien nommé Raymond Njikam, en service au Groupement mobile d’intervention (Gmi) à Ebolowa, par ailleurs garde du corps de la présidente du tribunal de grande instance de la même ville, a été retrouvé raid mort dans le bureau de l’un des adjoints du commissaire de police, patron des lieux. Le gardien de la paix, en treillis de la police, avec ses galons bien en évidence, est accroché sur la pommelle de la porte. Un épais tissu pagne noué autour du cou et une partie de la tête, sert d’accroche. Raid. Sans vie. Les yeux définitivement fermés…La macabre découverte s’est faite aux premières heures de samedi 9 avril 2016.

C’est que, quelques heures auparavant, l’infortuné flic venait de loger une balle, à l’aide de son pistolet automatique, dans la cuisse gauche de son frère aîné, après une courte dispute dans un bar dans les encablures de l’hôpital de district de Foumban. La victime, Remi Njikam, commerçant à Douala, s’est écroulée tel un fruit mûr, saignant abondamment. Sur ces entrefaites, il a été conduit illico presto à l’hôpital de district, où des lenteurs ont fait déchanter ses frères qui l’y ont amené. «Lorsque nous étions à l’hôpital, les infirmières nous ont demandé, de payer le nécessaire. Ce que nous avons fait. Après quelques atermoiements, une dame en blouse blanche, probablement l’infirmière en chef, nous informe, qu’il faut transférer le blessé à Bafoussam. Ce qui nous a poussés à transporter de nouveau notre frère pour l’hôpital de l’Eglise évangélique du Cameroun (Eec) de Njissé. C’est dans cette formation hospitalière qu’il a été pris en charge et le saignement maîtrisé» raconte une source proche de la famille.

Vérification faite par l’équipe médicale de l’hôpital Eec de Njissé, Remi s’en tire plutôt à bon compte. «La balle a juste transpercé la cuisse sans effleurer l’os et sans déchirer la chaire» confie notre source. Quid de son bourreau de frère ? Le bonhomme qu’un oncle, militaire de son état a pu maîtriser, l’a conduit au commissariat de sécurité publique de Foumban. Ici, on l’a dépouillé de son arme, son ceinturon récupéré avant qu’on ne le mette en détention préventive, non pas dans l’une des cellules de ce commissariat, mais plutôt en isolément dans le bureau de l’un des adjoints du commissaire. C’est de ce bureau que l’on découvrira, samedi matin, le corps sans vie de Raymond Njikam. Informé, le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Foumban, est descendu sur les lieux accompagné d’un médecin légiste autour de 9h 30 et a ordonné qu’une autopsie soit faite afin de déterminer le genre de mort. Pour la famille du défunt, la thèse du suicide doit être évacuée au regard d’un certain nombre d’indicateurs. «Premièrement, les genoux du défunt sont fléchis et les pieds bien ancrés sur le sol. Deuxième chose, sa langue n’est pas pendante, les yeux fermés.

Troisième chose, pas de traces de selles, de pipis ou d’éjaculation sur la petite culotte encore moins le pantalon treillis qu’il arborait. C’est tout ceci qui nous pousse à penser que notre frère ne s’est pas suicidé».
En attendant les résultats de l’enquête ouverte et la valse des auditions engagées, dans l’espoir que l’autopsie prescrite fixera l’opinion sur le genre de mort, les commentaires fusent. La famille du défunt, éplorée s’apprête à faire un deuil, brutal et brusque, tout en se réservant le droit de se plaindre, contre le commissariat de la sécurité publique de Foumban, au cas où la thèse du suicide ne serait pas validée et prouvée. Contacté en fin de l’après-midi du lundi 11 avril 2016, alors que nous allions sous presses, dans l’optique d’obtenir un éclairage sur cet évènement qui alimente les causeries dans les chaumières, le commissaire, Tinak Salomon, nous a informés qu’il était en réunion.


Alain NJIPOU


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