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23.01.2008
Modification de la constitution: La coordination de l’union islamique du Cameroun se prononce.
S.E Ibrahim MOUBARAK MBOMBO, coordinateur national de l’union islamique du Cameroun a adressé un communiqué aux médias, les invitant à une conférence de presse sous le thème « La modification de la constitution : quelle morale citoyenne adoptée face aux incitations politiciennes? »
L’immeuble siège de l’union islamique du Cameroun sis au lieu dit Total Aéroport a servi de cadre à cet échange avec les médias.
Lorsque le conférencier du jour S.E Ibrahim MOUBARAK MBOMBO commence son exposé, il est environ 10 heures 30 minutes.
S.E Ibrahim MOUBARAK MBOMBO part d’un constat clair. La constitution sera bel et bien modifiée. Dans cette situation, la démarche citoyenne commande que l’on laisse à l’assemblée nationale le devoir de faire le travail qui est le sien. Si en revanche les parlementaires ne parviennent pas à s’accorder sur leurs points de vues divergents, le peuple devra être appelé à un referendum pour se prononcer en dernier ressort.
Les hommes de médias en particulier sont indexés parce qu’ils n’accordent pas assez d’espaces sur leurs supports pour informer, éduquer et former les populations le plus souvent ignorantes et facilement influençables.
Aussi, a –t-il stigmatisé les actions appelant au soulèvement et aux actions de rue dont les conséquences sont le plus souvent difficiles à maîtriser par ceux qui en sont les initiateurs.
Il a de ce fait rappeler aux hommes de médias de faire leur travail de sensibilisation pour ne pas participer à une dérive sociale qui mettrait en mal les institutions, la paix sociale et la vie des
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citoyens et le fonctionnement des administrations dans leur ensemble.
Dans cette perspective, il lance un appel à tous les camerounais et les interpelle devant leurs responsabilités.
Dans cette logique, l’union islamique du Cameroun s’inscrit en faux aux appels à la violence.
Aussi, les camerounais, hommes politiques ou simples citoyens devraient être prudents pour ne pas céder à la tentation du terrorisme qui aux dires de S.E IBRAHIM MOUBARAK MBOMBO, « commence là où s’arrête l’action publique ».
La proximité des foyers de tensions dans la sous région peut trouver un terrain fertile au Cameroun en cas de troubles sociaux.
Dans la poursuite de sa logique, le conférencier a décrié les comparaisons que certaines personnes qui se plaisent à déclarer des propos d’invite à la rébellion sur les média en déclarant que la modification de la constitution pourrait entraîner le Cameroun dans une situation semblable à celle du Kenya.
Un point de vue non partagé par S.E IBRAHIM MOUBARAK MBOMBO qui fait remarquer que les spécificités kenyanes ne sont pas celles du Cameroun d’une part et d’autre part, le Cameroun n’est pas en état d’élection mais il s’agit de la modification de la constitution.
De ce fait, il appelle tous les camerounais à faire montre de responsabilité citoyenne et d’éviter l’agitation et pour le bien et l’avenir du pays.
Les troubles ne profiteront guère à ceux qui les orchestrent. La démocratie est un processus que l’on doit parfaire dans l’intérêt des peuples et non des appétits égoïstes.
Marcel BOUANGA E.
Camerounlink.net
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