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Carte Postale : A la découverte du Noun

 
Une histoire brillante, une nature avenante et une culture vivante Historique


Une histoire brillante, une nature avenante et une culture vivante

Historique
Au lendemain de son indépendance prononcée en 1960 et plus précisément après la réunification réalisée en 1961 entre ses parties anglophones et francophones, le Cameroun est une République Fédérale  composée de plusieurs unités administratives parmi lesquelles le Département Bamoun situé dans son versant oriental. Cette portion de territoire nommée Région Bamoun à l’époque coloniale et correspondant au site de l’historique Royaume Bamoun du célèbre Roi NJOYA a joué à rôle remarquable et déterminant dans la longue marche ayant abouti à la mise en place de l’Etat Camerounais et de sa communauté nationale.

En 1981, le Département Bamoun qui a gardé son appellation à la faveur de l’unification du pays en 1972, change de nom et adopte l’identité de la grande rivière Noun qui arrose ses terres. Sa nouvelle dénomination est « Département du Noun ».

Administration

Situé dans la Province de l’Ouest dont il couvre les 52% du territoire, le Noun est l’un des 58  départements du Cameroun. Il est vaste de 7 687 Km2 et partage ses frontières avec cinq autres départements de la République:
- Le Mayo Banyo et le Donga Mantoung au Nord ;
- Le Mbui et le Ngoketunja, le Bamboutos, la Mifi et Khoug-khi   
à l’Ouest ;
- Le Mbam et Nkim et le Ndé à l’Est et Sud.

En 2008, la population du Noun est évaluée à 800 000 âmes environ avec une densité moyenne de 104 habitants au Km2.

Dans son organisation interne, le Département du Noun dont le Chef – lieu est Foumban, compte depuis le mois d’Avril 2007, 9 arrondissements : Foumban, Foumbot, Magba, Malntouen, Massangam, Koutaba, Njimom, Kouoptamo et Bangourain.


Le Noun est placé sous l’autorité d’un Préfet qui réside à Foumban (actuellement M. NDIBI Fritz Alain Administrateur Civil Principal). Toutes les administrations sectorielles de l’Etat y sont présentes sous la forme de structures déconcentrées du Gouvernement de la République (Education, Santé, Agriculture, Elévage, Finances, Justice, Domaines et Affaires Foncières, Jeunesse, Promotion de la femme, Sports et Education Physique, Tourisme, Défense, Sûreté Nationale etc).

Dans le  Noun, l’on retrouve aussi des Collectivités Territoriales Décentralisées qui œuvrent pour le développement local. Il s’agit notamment des Communes  qui sont au nombre de 9 et correspondent aux différents arrondissements. Chaque Commune est dirigée par un exécutif municipal placé sous l’autorité d’un Maire.

Du reste, le département du Noun est aussi une mosaïque de  Chefferies Traditionnelles. L’on y dénombre une Chefferie de 1er degré portée par le Sultannat Bamoun, 17 Chefferies de 2ème degré dont les territoires constituent des Groupements, 166 Chefferies de 3ème degré épousant les contours des villages et des multiples Chefferies Autonomes. Les différents Chefs Traditionnels sont des auxiliaires de l’administration.

Milieu Naturel

Situé entre les longitudes 10°30 et 11°40  Est et les latitudes 5° et 6° Nord, le Noun est espace naturel particulier. Sa morphologie du Noun s’articule autour de trois grandes zones :
- Une zone d’effondrement constituée par la plaine Tikar du Nord à l’Est ;
- Une zone de plateau central ou plateau Bamoun dominant la plaine Tikar par un escarpement de 800m de dénivellation ;
- Une zone de plaine très fertile marquée par une manifestation volcanique éteinte ayant a donné naissance, du Nord – ouest au Sud,  à des massifs énormes dont le Mont Kogham (2 263m), le Mont Mbètpit (1990m) qui comporte des lacs de cratère, et le Mont Mbam (2 335m).

Le climat qui sévit dans le Noun est de type soudano - guinéen à deux saisons :
- Une petite saison sèche de Novembre à mars d’une température moyenne de 30 à 35°C;
- Une grande saison de pluies de Mars à octobre d’une température moyenne de 27 à 28°C.

Situé à 1 200m d’altitude, Foumban, Chef – lieu du département, bénéficie d’un climat avenant.

Le réseau hydrographique du Département est dominé par quelques grands cours d’eau dont  le Noun de l’ouest vers le Sud, la Mapé et le Mvî au Nord,  le Nchi au Centre, le Nja et le Mweng au Sud. Ces petits fleuves et rivières sont presque tous des affluents de l’important fleuve Mbam qui porte dans le Noun le nom « Ripâ ».

Deux grands Barrages de retenue d’eau sur le Noun à Bamendjing et sur la Mapé à Magba permettent, dans le cadre d’une exploitation hydroélectrique, de régulariser en aval le cours du grand fleuve Sanaga dont le Mbam est un affluent.

Du fait de la tectonique, le département du Noun compte des nombreux lacs. D’une part, des lacs de retenue comme le Lac Petponoun dans l’arrondissement de Kouoptamo.   D’autre part, des lacs de cratère comme le Lac mystique Mfou sur le Mont Mbètpit à Baîgom dans l’arrondissement de Foumbot et  le tristement célèbre Lac Monoun à Njindoun dans l’arrondissement de Kouoptamo. 

En harmonie avec son climat, son sol et son hydrographie, le Noun dispose d’une végétation de transition entre la savane et la forêt.
Le plateau Bamoun est recouvert de savanes arborées. Un paysage modifié par l’homme depuis des décennies pour les besoins d’exploitation agricole. Autour de Foumban, se dressent de belles réserves forestières artificielles qui sont soumises à la pression dévastatrice des populations. Le long des cours d’eau généralement logés dans les bas-fonds, des forêts galeries peuplent le département avec des étendues de raphia et autres essences de valeur en leur sein.

Il existe dans le Noun un noyau de faune qui a jusque là résisté au braconnage. Cette population animale se compose de buffles de forets et de savanes, de phacochères, d’hylochères, de cob de Buffon et de roseaux, de singes, de céphalophes, de pythons, de porcs-épics, d’aulacodes,   de pangolins etc.

Riches en poissons d’espèces diverses (Tilapia Camerounais, Silaridaes etc.), les eaux des lacs et rivières qui desservent le département comportent aussi des crocodiles et des hippopotames.

De son con côté, l’avifaune est très fournie et diversifiée. L’on y retrouve, entres autres, des espèces particulières telles que les canards et pintades sauvages, les francolins etc.

Culture

La culture du Noun est principalement celle de ses populations autochtones qui sont de deux souches : les Bamoun (88% de la population départementale) et les Tikar (6% de la population départementale).

Les Bamoun sont un peuple au passé brillant. Fondé en 1394 par NCHARE YEN, leur Royaume qui garde jusque là ses symboles est coiffé par une dynastie qui en est aujourd’hui à son 18ème Souverain, en l’occurrence Sa Majesté Ibrahim MBOMBO NJOYA,  petit fils du Roi savant Ibrahim NJOYA dont la renommée est planétaire.
Dans le cours de l’histoire, les différents Rois qui ont présidé aux destinées du peuple  Bamoun ont conquis des très nombreuses tribus dont les fonds culturels spécifiques ont été assimilés pour constituer un vaste ensemble culturel.
La culture Bamoun revêt aujourd’hui plusieurs aspects :
- Les coutumes et traditions authentiques qui réglementent la vie quotidienne d’une communauté attachée aux vieux usages sociaux, cultuels et politiques et dirigée par un Roi qui coiffe une chaîne hiérarchisée de notables ;
- Les danses et musiques traditionnelles constituant un registre d’une centaine de rythmes qui animent la société et accompagnent les événements divers ;
- L’activité artistique et artisanale qui se développe à travers des multiples disciplines (Fonderie par le procédé de la cire perdue, sculpture, broderie, textile, poterie, taxidermie, peinture etc.)
- Les fêtes populaires dont la plus éclatante reste le Nguon qui se célèbre tous les deux ans depuis sa réhabilitation en 1993.

Très dynamique en soi, la civilisation culturelle Bamoun a généré un immense patrimoine physique constitué des objets d’arts et d’artisanat de tous les ages et présentant des symboles forts tels que le Palais des Rois Bamoun bâti en 1817.

De leur côté, les Tikar, ancêtres des Bamoun, font valoir une culture spécifique  qui intègre des ingrédients cultuels et folkloriques. Leur grande fête traditionnelle et populaire qui se célèbre tous les deux ans porte le nom «  Suiti ».  Au cours de cet événement, des pèlerinages rituels sont effectués en matinée vers les tombes des ancêtres  situées dans les sites anciennement occupés par  ce peuple avant son immigration dans la plaine qui s’étend au nord du département du Noun. Le vin (Kan), le padouk et les marmites embaumées sont portés en sacrifice pour sacraliser les conjurations faites auprès des mausolées.

Cadre de vie des Bamoun, des Tikar et des autres souches de populations nationales et continentales drainées par la mobilité administrative et économique, le département du Noun compte quelques langues que l’on parle sur son territoire. Ce sont : le français et l’anglais qui sont les langues officielles du Pays, le Bamoun, le Tikar, le Pidgin English etc ; 

La langue Shümom inventée en 1896 par le Roi NJOYA, 17ème Souverain des Bamoun, reste en phase de nécessaire vulgarisation.  Elle est assortie d’un système d’écriture dont la valorisation  fait l’objet du Projet « Bamoun Script » appuyé  par l’Ambassade des Etats-Unis.

Politique

Dans le contexte pluripartiste actuel, deux formations politiques  dominent l’arène démocratique dans  le  Noun. Il s’agit, d’une part, du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti qui tient l’exécutif et gouverne au Cameroun et d’autre part de l’union Démocratique du Cameroun (UDC) dont le Président National, le Dr Adamou NDAM NJOYA est un natif de ce département.  A l’issue des dernières élections municipales et législatives organisées en juillet 2007, l’UDC a globalement engrangé 60% de suffrages populaires dans les 9 arrondissements du Noun et le RDPC 40 %.
 En dehors du RDPC et de l’UDC qui y tienne le haut du pavé, le Social Démocratic Front (SDF) et l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), marquent sensiblement leur présence sur la scène politique du Noun.

Economie


L’économie du Noun reste dominée depuis toujours par l’agriculture qui occupe
60 à 70% de sa population active et contribue pour plus de 60% à sa richesse. Des grandes plantations coloniales administrées par des puissantes compagnies ont existé dans ce département qui a longtemps fait de la culture du Café une importante source de revenus. La chute des cours internationaux du café à partir de 1988 a entraîné la baisse de la production caféière du Noun et perturbé considérablement l’ordre économique du département.
Après l’âge d’or du Café, le Noun s’illustre dans la pratique des cultures vivrières sur l’ensemble de son territoire et maraîchères dans les bas - fonds. Une conversion que valorise aujourd’hui le Projet de Développement Rural du Mont Mbappit, fruit de la coopération Cameroun – Banque Islamique de Développement. 
Le dynamisme agricole du Noun lui a longtemps valu le label de Grenier du Cameroun et de l’Afrique Centrale. Jusque là le Marché de Foumbot est un haut point de ravitaillement du pays et de la sous région en produits de la terre.

L’économie du Noun c’est aussi l’artisanat qui s’abreuve à la source du génie créateur de l’homme Bamoun revélé sous le règne de l’ingénieux Roi NJOYA. Cette activité est particulièrement florissante à Foumban. Ses domaines de prédilection sont la fonderie, la sculpture, la broderie, la poterie etc. Jusque là limité dans l’espace, le marché des produits artisanaux du département a connu un boom au milieu des années 1980. Il s’est notamment ouvert à l’international pour attirer d’importantes devises sous la houlette  d’une génération de commerçants voyageurs baptisés «  Antiquaires ».

De son côté, l’élevage dans le Noun revêt un double aspect traditionnel et moderne. L’élevage traditionnel est l’activité de quelques populations locales avec en prime, les pasteurs Bororo qui pratiquent la transhumance et élèvent les bovins et les caprins.

De son côté, l’élevage moderne est incarné par les grandes fermes. La Station  Avicole de Koundèn dans l’arrondissement de Kouoptamo a coulé des beaux jours dans l’aviculture avant de tomber en faillite. Dans le même secteur, une importante ferme parentale de la Société Camerounaise de Provenderies a aujourd’hui pignon sur rue à Baïgom dans l’arrondissement de Foumbot.

Pour ne pas l’oublier, la pêche dans le Noun demeure artisanale et occupe principalement les populations établies sur les rives  des fleuves Noun et Mapé et surtout aux abords des barrages. Généralement fumé, le poisson pêché est revendu sur les différents marchés du département.  Le Noun connaît aussi la pisciculture dont on attend toujours la véritable renaissance après l’abandon des multiples étangs autrefois réalisés sur l’étendue du territoire départemental.

Sur le plan commercial, les principales places mercantiles du Noun sont les marchés collectifs dont les plus importants sont situés dans les chefs-lieux des arrondissements. Le marché de Foumbot est le haut lieu d’échanges autour  des produits agricoles. Le poisson fumé est la marchandise remarquable sur  le Marché du Barrage à Magba et le Marché de Bankouop à Kouptamo. A Foumban, autour du Palais des Rois Bamoun, le commerce des objets artisanaux se pratique dans les galeries.

Le tissu industriel du Noun est peu fourni et appelle des gros investissements. Quelques structures  de transformation qui ont jusque là fonctionné dans le Département sont pour la plupart tombées en panne. Aujourd’hui les rares entreprises industrielles qui ont pignon sur rue dans le Noun sont la Société Camerounaise de Transformation de Céréales (SCTC) et la Société Camerounaise de Provenderies (SCP) basées à Baïgom dans l’arrondissement de Foumbot.

Au demeurant, concernant « le nerf de la guerre », le secteur tertiaire supposé financer la croissance d’une économie n’est pas assez garni dans le Noun.  Les Banques autrefois installées à Foumban et à Foumbot ont plié bagages (SCB, SGBC et BIAO). Le terrain est actuellement occupé par les Etablissements de Microfinance (COFINEST, CEPD, CCA etc). Deux  Coopératives d’Epargne et de Crédit crée sur initiative communautaire sont tombées en panne (CECD et CPAC).
 
Social

L’éducation
Conformément à la configuration du Gouvernement camerounais, le système éducatif du Noun s’articule autour trois principaux  rouages que sont l’éducation de base, les enseignements secondaires et l’enseignement supérieur.

A travers les 9 arrondissements du Département, l’éducation de base se consacre à l’instruction des enfants depuis les classes de la maternelle jusqu’au Cours Moyen 2 où ils obtiennent le Certificat d’Etudes Primaires. Le rapport général de l’administration indique que ce palier d’enseignement a enregistré pendant l’année scolaire 2007/2008, un effectif global 135 298 élèves à travers le Noun. Sur toute son étendue, le département abrite des écoles publiques et privés confessionnels et laïques qui comportent 1028 salles de classes à peine, bâtis en matériaux définitifs. Une large majorité de bâtiments scolaires restent érigés en matériaux provisoires.

Sur le plan de l’encadrement, l’on compte dans le Noun une salle de classe et un maître en moyenne pour 143 élèves (ratio fondé sur le nombre de salles de classes en matériaux définitifs et de maîtres fonctionnaires de l’Etat). Des nombreux enseignants recrutés sur le tas sont pris en charge par les communautés à travers les associations de parents d’élèves.

Dans le prolongement de l’éducation de base se situent les enseignements secondaires qui assurent la formation des apprenants dans les matières générales et techniques.
 Le cycle de l’enseignement secondaire général va de la classe de 6ème à celle de Terminale. Il offre comme diplômes, le Brevet d’Etudes du Premier (BEPC) Cycle, le Probatoire et le Baccalauréat.
Le cycle de l’enseignement secondaire technique va de la classe  première année à celle de Terminale. Il octroie comme diplômes, le Certificat d’aptitudes professionnel, le Probatoire et le Baccalauréat.
La carte des enseignements secondaires relative à l’année scolaire 2007 – 2008 est la suivante.
 
Arrondissement  Village  Etablissement scolaire  Effectif des élèves  Effectif du personnel  Observations
     

BANGOURAIN 
Bangourain  Lycée Bilingue Bangourain 759 élèves 18 
Kourom  CES de Kourom 90 élèves 3 Ouvert en 2007
TOTAL 1  849 élèves 21 


FOUMBAN 
Koundoum CES de Koundoum  79 élèves 3 Ouvert en 2007
Foumban CES de Mambain   Non ouvert
  CES de Njimbam 520 élèves 12 
  Lycée de Foumban 3178 élèves 55 
  Lycée Bilingue de Foumban 2845 élèves 63 
  Lycée Technique de Foumban 2332 élèves  69 
  Collège Franco-Arabe de Foumban 58 élèves 7 
  Collège Bilingue de Foumban 150 17 
  Collège de la Paix de Foumban 900 élèves 25 
  Collège Espoir Bamoun / Fban 131 élèves 14 
  Collège Protestant J.M/Foumban 1031 élèves 23 
 Koupa-matapit Lycée de Koupa-matapit 645 élèves 11 

TOTAL 2  10839 élèves 299
 

FOUMBOT  
Djione CES de Djione  Non ouvert
 Baigom CES de Baigom 562 élèves 13 
  CES de Koundoumbain 512 élèves 16 
  CET de Foumbot 189 élèves 4 Ouvert en 2007
  Lycée  Bilingue de Foumbot 3220 élèves 108 
  CSI de Foumbot 308 élèves 20 
  IPOMAR de Foumbot 391 élèves 12 
  Collège Protestant de FOUMBOT 565 élèves 18 
  NDIYOH de Foumbot 282 élèves 12 
  COMONO de Foumbot 341 élèves 19 
  I S E T  de Foumbot 341 élèves 24 
 Baigom Collège Bilingue Njoya Aboubakar de Baïgom 111 élèves 8 Ouvert en 2007
TOTAL 3  6262 élèves 254 


KOUOPTAMO  Kouoptamo Collège de l’AMITIÉ / Bankouop 371 élèves 12 
 Ngbetnsouen CES de Ngbetnsouen  Non ouvert
 Njigoumbe-Njitapon CES de Njigoumbe et Njitapon 387 élèves 10 
 Kouoptamo Lycée bilingue de Kouoptamo 757 élèves 23 
TOTAL 4  1415 élèves 45 


KOUTABA  Koupa-Koumenké-Kagnam CES de Koupa 397 élèves 4 
 Mataba CES de Koutaba Léproserie Non ouvert
 Kouchankap CES de Kouchankap  Non ouvert
 Koutaba CETIC de Koutaba 717 élèves 27 
  Lycée Bilingue de Koutaba 1847 élèves 39 
  Collège Laïc de Koutaba 266 élèves 25 
TOTAL 5  3227 élèves 95 

MAGBA  
Lycée Bilingue de Magba 1073 élèves 36 
  Lycée Technique de Magba 681 élèves 28 
TOTAL 6  1754 élèves 64 

MALANTOUEN  
Manguiembou CES de Manguiembou 96 élèves 3 Ouvert en 2007
Malantouen CET de Malantouen R A S  Non ouvert
Lycée de Malantouen 1094 élèves 18 
TOTAL 7  1190 21 

MASSANGAM  
Manchoutmbi CES de Manchoutmbi 81 élèves 7 
 Matoufa CES de Matoufa 199 élèves 5 
 Massangam Lycée de Massangam 652 élèves 23 
TOTAL 8  922 élèves 35 

NJIMOM  
Mayap CES de Mayap 571 élèves 12 
 Njimom CES  de Njimom 110 élèves 2 Ouvert en 2007
TOTAL 9  681 élèves 14 
TOTAL GENERAL    27139 élèves 848 

Source : Délégation Départementale des Enseignements Sécodaires

Les établissements mentionnés dans cette carte disposent globalement de 508 salles de classes en 2007/2008.
Au seuil de l’année scolaire 2008/2009, les nouveaux établissements crées par l’Etat et jusque là non fonctionnels ont ouvert leurs portes. Il s’agit des CES de Mambain, Djione, Gbetsouen, Koutaba - Léproserie et Kounchakap. Un Ces bilingue est crée à Ngounso’ dans l’arrondissement de Magba et un Collège d’enseignement technique à Bangourain. Les CES de Baïgom et de Koundoumbain dans l’arrondissement de Foumbot sont transformés en Lycées.

Les problèmes majeurs  qui affectent l’environnement de l’éducation de base et des enseignements secondaires dans le Noun se rapportent à l’insuffisance  des enseignants,  le déficit criard en infrastructures et les conflits fonciers sur les sites des établissements scolaires.

Le département du Noun compte aussi sur son térritore, des établissements de formation professionnelle post-primaire et autres. Des Sections Artisanes Rurales et des Sections Ménagères sont présentes ici et ailleurs. A Foumban plus particulièrement, un Centre Multifonctionnel des Jeunes, un Centre d’Encadrement pour l’Insertion des Jeunes en Difficultés, un Centre de Promotion de la Femme et de la Famille,  une Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement Général, un Centre de Formation des Aides Soignants, un Centre de Formation Zootechnique et Vétérinaire etc.

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’Etat a jusque là crée un seul établissent dans le Noun rattaché à l’université de Dschang. Il s’agit de l’Institut des Beaux Arts de Foumban (IBAF) qui s’apprête à ouvrir ses portes à la faveur de l’année académique 2008/2009, soit plus d’une décennie après son acte officiel de naissance. Jusqu’en 2008,  il n’existe pas d’établissement universitaire privé dans le Noun.

La santé

Dans la politique publique de couverture sanitaire, le Département du Noun est divisé en  5 districts de santé :

- Le district de santé de Foumban qui couvre les arrondissements de Foumban, Koutaba et Bangourain ;
- Le district de santé de Foumbot qui couvre l’arrondissement de Foumbot ;
- Le district de santé de Malantouen qui couvre les arrondissements de Malantouen et de Magba ;
- Le district de santé de Kouoptamo qui couvre l’arrondissement de Kouoptamo;
- Le district de santé de Massangam qui couvre l’arrondissement de Foumbot ;
Les districts de santé englobent et coordonnent les Hôpitaux Districts, les Centres Médicaux d’Arrondissements, les Hôpitaux et Centres de Santé publics et privés qui assurent la prise en charge des malades jusque dans les villages. Ces structures sanitaires connaissent des problèmes d’équipement et de rapprochement auprès de toutes les couches de populations.

Le Noun est bénéficiaire des différents programmes de santé publique mis en œuvre par le gouvernement dans les domaines de la vaccination et de la lutte contre le Sida, le Paludisme, l’Onchocercose etc.

La solidarité sociale

La condition des personnes défavorisées est manifestement une préoccupation dans le Noun (handicapés, personnes âgées, enfants de la rue etc).  Sur le plan administratif, la Délégation départementale des affaires sociales leur apporte l’encadrement prévu par les pouvoirs publics.

Pour le cas particulier des handicapés, il existe dans le Noun des structures caritatives qui leur porte secours. C’est le cas de la Mission Catholique, de la Fondation Momafon Rabiatou NJOYA etc. Les personnes handicapées ont également constitué à travers le département des associations pour leur promotion professionnelle, la  défense de leurs droits   et la sensibilisation du public sur leur situation. L’Association des Handicapés du Noun (ASHANOUN) et le Foyer des Mal Voyants de Njiyuom à Foumban sont quelques unes de ces structures.

Les personnes du troisième âge ont, en ce qui les concerne, une organisation qui se soucie de leur bien être. C’est l’Association des Femmes pour le Développement du Noun, la FADENOUN qui a mis sur pieds le projet PAPA (Prise en Charge des Personnes Agées).

Le soutien aux enfants de la rue jugés vulnérables et aux orphelins du Sida vient généralement du Programme National de Lutte contre le Sida dont les activités sont animées dans le département par des associations partenaires comme le CEPROSCON (Centre de Promotion de la Santé Communautaire du Noun).
 

RELIGION

La Mosquée Centrale de Foumban située au voisinage du Palais Royal  a été bâtie en 1958 par le Sultan Roi Seidou NJIMOLUH (18ème Souverain des Bamoun) et rénovée en 2004 par le Sultan Roi Ibrahim MBOMBO NJOYA. Ce haut lieu de prière est l’un des plus grands symboles de la présence de l’islam dans la région. L’histoire rapporte que l’introduction de la réligion musulmane dans le Royaume Bamoun remonte au début 20ème Siècle. Les Foulbés venus du Nord Cameroun pour défendre le jeune Roi NJOYA face à une rébellion dirigée par un grand notable de la cour, ont semé la graine de cette foi dans le pays des Bamoun.

Aujourd’hui les Bamoun sont musulmans à près de 85%. Au sein de la communauté Bamoun du terroir et de la diaspora, la Mosquée centrale de Foumban se situe au sommet de la hiérarchie des maisons de prière et coiffe la chaîne des mosquées des groupements, villages et quartiers. La Mosquée Centrale de Foumban est aussi le Foyer de coordination et d’animation de la vie islamique dans le Noun sous la conduite du Sultan qui est Amirou Mouminine (Chef Sipituel) et de l’Imam Central, principal encadreur spirituel des croyants de la région.

Chaque vendredi, jour de grande prière, le départ du Sultan Roi des Bamoun en procession pour la Mosquée Centrale et son retour dans la même démarche vers son Palais  constituent un événement riche en couleurs. Une manifestation que l’on peut découvrir à la faveur de la fête du Nguon dont les festivités débutent toujours un jour de vendredi.

Le Temple Historique de Njissé, un quartier de la ville de Foumban, est le tout premier sanctuaire du christianisme dans le Noun. Construit en 19____, cet édifice est une pièce à conviction de l’histoire. Il rappelle l’introduction de la religion chrétienne protestante dans le Royaume Bamoun à travers la Mission allemande de Bâle relayé, après la première guerre mondiale, par la société des Missions Evangéliques de Paris. Aujourd’hui les chrétiens protestants et catholiques constituent les 10% de la population du Noun et cohabitent pacifiquement avec les musulmans qui sont majoritaires dans ce département.

Situé sur une colline qui offre une vue panoramique sur certains quartiers de Foumban, le Temple Histrionique de Njissé qui a bercé les signes précurseurs de l’autonomie de l’Eglise Evangélique du Cameroun acquise en 1957, appartient à une station ecclésiale où l’on retrouve des oeuvres sociales chrétiennes. Notamment une vieille Ecole Primaire Missionnaire ayant formé les premiers intellectuels de la région, un Hôpital et un Collège protestants





 



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