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RYTHMES ET GENRES DU ROYAUME BAMOUN

 
Dans les formes visibles et audibles de la culture du peuple bamoun, la musique est le registre le plus présent car toujours plaisant, l’art le plus pratique par profession ou par tradition. Elle est consolatrice en temps de tristesse et délictueuse




Un fond musical riche

Dans les formes visibles et audibles de la culture du peuple bamoun, la musique est le registre le plus présent car toujours plaisant, l’art le plus pratique par profession ou par tradition. Elle est consolatrice en temps de tristesse et délictueuse en temps de joie.
Par les chants, elle est présente partout : à la rivière, au champ, au mariage ou même aux funérailles.

Dans la tradition Bamoun, la musique est d’inspiration populaire, donc anonyme. Il n’y a pas de droit d’auteur, mais de patrimoine collectif légué et exécute avec toujours le souci d’exactitude dans le texte, le son et le rythme.

Plus qu’une tradition, elle est le ferment de pérennisation de la sagesse. Parfois musique de classe ou de caste, elle est toujours musique de circonstance. Le Nguri par exemple est la musique de la société des princes et traduit la noblesse de sang, le Mbansié, celle de serviteurs du roi.

En plus des musiques réservées, il existe une multitude de musique populaire, mais toujours liées aux quartiers ou aux villages. Kurun est l’adresse du quartier Nkunga, Kpalùm l’affaire le nfetin, Meshé la fierté de Makùtam.

D’une façon générale, le fond musical Bamoun est très riche. Il compte plus d’un centaine de rythmes qui hélas se meurent faute d’exploitation.



En voici du reste la liste pas exhaustive des musique Bamoun identifiées jusqu’ici Par Le Prince NJI GNAMBI NFOUAPON YAYA du Palais des Rois Bamoun:


PRESENTATION DE QUELQUES RYTHMES


MEDU GBARA

CHant de la jeunesse, sobre par sa partie instrumentale constituée (Mvet : sorte de guitare des poètes Bamoun) d’une raclette et d’un hochet. C’est la chanson populaire par excellence, accessible a tous, elle est aussi la plus dynamique, car c’est elle qui offre le répertoire le plus varié. dans la société Bamoun ancienne.
Avant la découverte de l’écriture, ces chants populaires constituaient les éléments fondamentaux de l’éducation parce qu’il étaient les plus riches. On y trouvaient des éléments d’histoire, des information politiques et toutes sortes d’information traitant de la vie sociale et quotidienne.

Le Prince NJI GNAMBI NFOUAPON YAYA


‘’ ME NSUT RO’ LUM NJA ‘’

Le chant ‘’ Me nsut ro’- lum - Nja’’nous laisse au centre de son histoire. Le 11ème roi des Bamoun Mbouombouo de son vrai nom Monfôpa’ s’était rendu en guerre contre les Bangurèn (un village situe à 50 km de Foumban). Les combats furent si rudes que le roi battit en retrait……
Apres mures réflexions, le roi Mbouombouo fit battre le grand tambour de rassemblement
‘’ NKINDI’’.Lorsque les combattants Bamoun furent rassemblés en bataillon à la grande cour du palais, le roi leur annonça encore la guerre contre les Bangurèn car guerrier de sang, il n’acceptait pas de pareil forfait.
Las et inquiet parce qu’ils savaient que les bagurèn étaient des braves guerriers, les Bamoun hésitaient à suivre leur monarque. Alors, le roi ordonna que tous ceux qui ne participeront pas à cette expédition seront jugés et punis par le ‘’ Mutngu’’.( société secrète de la justice Bamoun).
Arrivés sur le champs de bataille, les hésitations d’attaques se firent sentir et le roi convoquant secrètement Ndam Nkam-Nkam ( le joueur de Munjem ndu ( double cloche de guerre) et lui dit :’’ tu profiteras de la nuit pour aller te cacher au milieu du village Bagurèn c’est - à - dire dans le camp adverse ; puis au lever du jour tu sonnera le Munjemndu a partir de ta cachette’’.
Le lendemain à heure convenue Ndam Nkam-Nkam joua l’instrument de guerre. Entre temps le roi MBOUOMBOUO s’était aussi trouvé une cachette sans que ses combattants ne sachent ; lorsqu’il entendirent le son de la cloche, ils s’affolèrent et crurent que le roi était déjà entrain de combattre les Bangurèn tout seul. Les Bangurèn aussi pensèrent qu’ils étaient déjà encerclés par l’ennemi ; pris de panique, ils levèrent pieds et s’enfuirent. Pendant ce temps, les Bamoun les poursuivirent, les tuèrent et finalement remportèrent la victoire.
Tout en combattant, le roi entonna cette chanson pour encourager ses combattants :
‘’ ME NSUT RO LUM – NJA ‘’ mot à mot signifie :’’lièvre, feu de brousse, Nja ( élan ) sorte d’antilope géant grand comme un cheval ‘’.

· En d’autres termes, le lièvre selon la tradition bamoun est un animal très intelligent que les bamoun considèrent comme le roi des animaux à cause de sa sagesse.

· Nja (élan) est aussi un animal très puissant, fort et intelligent aussi parce que quand les chasseurs mettent une brousse à feu, ou quand il est blessé, il se couche parfois et fait le mort jusqu´à ce que le chasseur imprudent s’approche et d’un coup de patte ou de corne l’éventre….

Dans ce récit, le roi Mbouombouo est considéré comme le lièvre ( animal intelligent) parce qu’il avait eu l’intelligence de se retirer quand il avait compris qu’il ne vaincrait pas les Bangurèn .
Il est aussi vu comme l’élan ( puissant et intelligence) parce qu’il a mûri son idée pendant deux ans et surprend enfin l’ennemi qui le croyait déjà battu. Il a ainsi vaincu les Bangurèn grâce à la ruse et la force .
NB : Seul le roi des Bamoun entonne cette chanson et sonne enfin le Munjemndu qui parle aussi à ceux qui savent l’écouter.


Zakariaou NGOUCHEME NSANGOU


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