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Amzine FEWOU NDAM: « Les étudiants doivent éviter toute manipulation »

 
Le président de l’Association des Etudiants du NOUN à Yaoundé fait le tour d’horizon des activités de l’AENY à quelques jours de la semaine culturelle qu’organise cette association à Yaoundé, sous le patronage du chef de la communauté Bamoun du Mfoun


Le président de l’Association des Etudiants du NOUN à Yaoundé fait le tour d’horizon des activités de l’AENY à quelques jours de la semaine culturelle qu’organise cette association à Yaoundé, sous le patronage du chef de la communauté Bamoun du Mfoundi, Baba NJIPENDI KUOTU Marcel

Comment se porte l´Association des Etudiants du NOUN à
Yaoundé depuis votre élection?


Après notre installation le 12 décembre 2010 par le Chef de la communauté Bamoun du Mfoundi, Papa NJIPENDI KUOTU Marcel, je pense que l’effectif des étudiants va grandissant. Par rapport aux années précédentes, il n y avait jamais eu le record que nous détenons aujourd’hui en terme de rassemblement. Nous pouvons dire que c’est déjà un pas, puisque l’unité y est. A notre arrivée, l’AENY n’avait pas de logo chose faite aujourd’hui. L’histoire va également retenir que nous sommes le premier Président à créer le Calendrier des étudiants du Noun portant la photo du premier homme du Noun sa Majesté El Hadj Ibrahim MBOMBO NJOYA…

Sous quel signe avez vous placé votre mandat?

Nous avons placé notre mandat sous l’union et la solidarité. Ne dit-on pas souvent en Bamoun « un doigt ne peut jamais retirer la viande dans la marmite ? »

Vous organisez au début du mois de juin 2011, une série d´activités culturelles et sportives. De quoi s´agit-il?

Il s’agit d’un retour aux sources :

Parmi ses objectifs principaux, l’AENY (Association des Etudiants du Noun à Yaoundé) a choisi la promotion de la culture, de l’éducation et le développement des ressources humaines comme l’une des grandes priorités du moment. Il devient de plus en plus nécessaire de rapprocher les enfants Bamoun de leur tradition. Ceci permettra aux enfants grandis hors du territoire (Bamoun) d’entrer en contact avec leur culture.

Le Noun qui est notre département pilote, grâce à son immense Palais royal et ses Musées, est l’une des sociétés les plus anciennes en Afrique centrale.

Quel est le niveau d´implication de l´élite de Yaoundé dans vos
activités? Et quel type de collaboration avez-vous avec elle?


Dieu merci que Yaoundé est plus organisé qu’auparavant. Sa Majesté El Hadj Ibrahim MBOMBO NJOYA, Sultan Roi des Bamoun
dans l’un des ses objectifs qui est la solidarité a nommé à Yaoundé son Représentant et Chef de la communauté Bamoun du Mfoundi NJIPENDI KUOTU Marcel qui est un homme disponible. Déjà que c’est lui qui nous installe comme je l’ai dit plus haut. Le Chef et ses adjoints et aussi bien la Manshut ont régulièrement assisté à nos assises à l’Université.

La collaboration entre étudiants et Elite du Noun à Yaoundé est une entre parents et enfants. Du fait que le Chef, le président de comité de sages, les adjoints au Chef, la Manshut pour ne citer que ceux-ci ont toujours demandé : « Président comment vont les étudiants ? Ya t-il de difficultés ? -nous sommes à votre écoute ». Il convient ici de saluer le Président de comité de sages, le Professeur NDAM NDJITOYAP Elie C. qui après avoir étudié minutieusement les doléances des étudiants Bamoun, les a non seulement reçu, mais aussi a contribué (encadrement) à l’admission des étudiants Bamoun à l’Université  virtuelle d’Afrique Centrale qui est à sa première année d’ouverture…

Yaoundé est une grande métropole et les étudiants bamoun qui sont inscrit dans des instituts supérieurs sont nombreux. Quelles stratégies pour mobiliser le maximum d´eux?

Il convient ici de dire que l’AENY regroupe en son sein non seulement les étudiants de l’Université de Yaoundé 1, mais aussi ceux des Instituts comme Siantou, Ndi samba, la faculté de médecines et des sciences biomédicales ainsi que l’ANON (Amical des Normaliens Originaires du Noun. Pour chaque secteur si nous pouvons l’appeler ainsi, il ya une équipe qui rend compte du déroulement des activés à l’AENY et vice-versa. Et en plus nous avons souvent procéder par la sensibilisation de porte en porte.


Il y´a quelques semaines, certains étudiants se sont retrouvés à Foumban pour une marche de soutien à Paul BIYA, vous y aviez pris part? Et pourquoi? Quel commentaire?

Prendre part à la marche non. Je pense que toute société se doit d’être organisée, et nous sommes sans ignorer que la LINEN (Ligue Nationale des Etudiants du Noun) traversait une crise, qui jusqu’à présent n’a pas encore trouvé solution. Nous devons éviter toute manipulation, le Noun est organisé et aussi que l’AENY est rattachée à la chefferie de la communauté Bamoun du Mfoundi. La marche n’a été annoncée ni à l’AENY dont je suis le Président ni à la chefferie qui regroupe tous les Bamoun y compris les étudiants. Son Excellence Paul BIYA est un homme qui rassemble et surtout aime l’harmonie. Il ne saurait cautionner le désordre.

Quels souvenirs devra t-on gardé de vous à la fin de votre mandat?

Celui d’un Président qui aura laissé des étudiants dignes et fiers de porter le titre étudiants, des étudiants soucieux de leur avenir et surtout des étudiants reçus dans le monde professionnel…

 

Propos recueillis par Azize MBOHOU, à Yaoundé
Royaubamoun.com



 


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