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Interview de Laurent Seidou NJIKAM Coordonnateur national de l’Association SYNEBAM 2000.
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Dans le cadre de son option prioritaire de communication participative pour une synergie agissante et gagnante, Royaumebamoun.
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Dans le cadre de son option prioritaire de communication participative pour une synergie agissante et gagnante, Royaumebamoun.com a rencontré Laurent Seidou NJIKAM en entretien exclusif dans ce nouvel espace qu’il a la primeur d’inaugurer ce jour.
Royaumebamoun.com : Pouvez-vous nous parler de la genèse de votre association ?
Laurent Seidou NJIKAM: Merci pour l’honneur que vous nous faites en nous accordant quelques colonnes de votre médium ; notre association dénommée SYNERGIE BAMOUN 2000 nait d’une situation anecdotique, en fait, c’est à l’occasion d’une rencontre de football avec les étudiants bamoun de Douala que l’idée de créer une association des anciens étudiants voit le jour et il faut souligner au passage que la contribution de nos cadets de NDISHUT (association des étudiants bamoun de Douala) a été déterminante ,c’est ici l’occasion pour de leur témoigner notre gratitude.
Rb.com Quelles ont été les motivations de création de Synebam ?
LS NJIKAM : Les motivations ont été de plusieurs ordres : d’abord créer un cadre de rencontre, il convient de noter qu’après les études à l’université, nous manquions de lieu de retrouvailles, ensuite, penser à communiquer, échanger et partager nos expériences, enfin ce qui semble fondamental à nos yeux à savoir penser à fédérer nos intelligences pour participer à notre manière au développement de notre département qu’est le NOUN et partant la nation camerounaise.
Rb.com : Quels sont les objectifs de Synebam ?
LS NJIKAM : Les objectifs de notre association sont tributaires de nos motivations de départ, et de ce fait, notre mouvement vise quatre objectifs majeurs à savoir :
• La promotion de l’excellence sur toutes ses formes ;
• L’accompagnement des politiques de santé dans notre terroir ;
• La promotion des valeurs culturelles du NOUN ;
• La constitution d’un groupe de pression pour influer sur le processus de développement du NOUN.
Ce ci dit, nous voudrons par ces objectifs faire entendre un autre son de cloche sur l’image du BAMOUN.
Rb.com : Qui peut être membre de Synebam et quelles sont les conditions d’adhésion ?
LS NJIKAM : Pour être membre de SYNEBAM, il faut satisfaire à une série de conditions que je m’en vais vous énumérer :
• Etre originaire du département du NOUN ;
• Etre diplômé de l’enseignement supérieur ;
• Avoir 21ans au moins ;
• Etre parrainé par un membre de l’association ;
• S’acquitter de ses obligations financières vis-à-vis de l’association.
Rb.com : Comment entendez-vous rendre effectif le concept de synergie au sein de votre association et l’intégrer dans l’environnement assez complexe du département du Noun ?
LS NJIKAM : Votre question soulève deux problématiques qui nous semblent liées; en fait notre stratégie est simple, elle procède d’une vision managériale de la gestion participative qui se décline en ceci : intéresser, impliquer, faire participer, mettre ensemble, et envisager commun. Nous allons nous proposer de faire comprendre par tous la nécessité de travailler ensemble, de fusionner les intelligences pour l’atteinte des objectifs nobles.
Le NOUN en a grand besoin et nous restons convaincus de la disponibilité des bamoun à embrasser la synergie qui est d’après nous la solution à nos différents maux.
Rb.com : Avez-vous déjà élaboré un plan d’action pour l’année 2010 ? Si oui quel sont les axes prioritaires ?
LS NJIKAM : Voyez-vous, nous avons été élus par nos pairs sur la base d’un programme qui s’est traduit par la suite en projet pour notre association et le département du NOUN de manière générale. Les axes majeurs sont la santé (campagne de vaccination, dons en matériels sanitaires de première nécessité), l’éducation (encouragement de l’excellence scolaire et universitaire, vulgarisation de l’outil informatique, matériels didactiques etc.) et la culture à travers une contribution honorable à l’édition 2010 du NGUON qui se déroulera les 10, 11 et 12 décembre 2010 à Foumban.
Rb.com: Sous quel signe placé-vous votre mandat à la tête de cette association et la composition du bureau exécutif ?
LS NJIKAM : Merci pour cette question, notre mandat est placé sous le signe du dynamisme et de l’éveil. Dynamisme parce que le facteur déterminant dans toute démarche constructive, et l’éveil par ce qu’il est temps, avons pensé de faire bouger les choses dans le département du NOUN. Relativement au bureau exécutif de Synebam, nous sommes une équipe de 7 personnes à savoir:
• Le Coordonnateur national : LAURENT NJIKAM
• Le Coordonnateur adjoint : JEREMIE NSANGOU
• Le Secrétaire général : ZOUNEDOU MOULIOM
• Le Secrétaire adjoint : AMSETOU NJOYA
• Le Trésorier général : IDRISS KOUOTOU
• Le Contrôleur financier : CHRISTIAN CHINDON
• Le Commissaire à l’ordre : NBIEPIT CARINE
Rb.com: En quoi votre association sera-t-elle différente des autres associations des ressortissants du département du Noun de Douala ?
LS NJIKAM : D’abord de par la qualité de ses membres, nous avons précédemment dit que l’une des conditions essentielles est le statut de diplômé de l’enseignement supérieur ; autre chose, nous allons faire dans l’encadrement technique et stratégique des associations, des entreprises créées par les originaires du département du NOUN à travers la mise à disposition des expertises spécifiques dont dispose notre association.
Je rappelle au passage que notre association regorge des intelligences insoupçonnées dans tous les domaines de l’activité économique, sociale et politique.
Rb.com: Le mouvement associatif du département du Noun de l’intérieur et de l’extérieur est atteint par le syndrome de fédération ; quel est votre avis à propos cette option qui semble développer des germes de division que de rassemblement ?
LS NJIKAM : C’est une situation assez complexe, nous l’avons déjà dit en d’autres circonstances, la floraison des associations et autres fédérations n’est pas mauvaise en soit , c’est davantage l’usage qu’on en fait qui peut porter à caution, il n’est plus l’époque de la pensée unique, les gens ont besoin de mouvoir, laissons leurs la latitude, mais ce qui est essentiel à nos yeux est l’objectif recherché, si c’est le bien être du département du NOUN c’est tant mieux, mais si c’est pour des positionnements de toute sorte, nous condamnons cela. Ceci dit, nous appelons de tous nos vœux, la mise sur pied d’un comité de développement du département du NOUN, c’est l’un de nos chantiers à venir.
Rb.com : Avez-vous un message à passer à l’attention du peuple bamoun à l’heure où les exigences et les mutations de notre environnement croissent sans cesse ?
LS NJIKAM : Vous faites bien de nous poser cette question, il est admis de nos jours que le monde et si on ne va pas à son rythme, on restera à la traine, nous saisissons cette tribune pour inviter le peule bamoun à se conformer à la mouvance actuelle, à s’adapter à l’air du temps et surtout à ne pas hésiter de se prononcer sur les questions qui engagent son devenir.
L’époque où les autres décidaient pour vous est révolue, il faut être acteur de son développement ou à défaut subir les diktats des autres.
Rb.com : Nous vous remercions pour votre disponibilité.
LS NJIKAM : C’est moi qui nous remercie et vous me permettrez d’exprimer toute ma sympathie à l’équipe dirigeante de camerounlink. Le travail fait par vous est tout simplement extraordinaire, longue vie à vous et pleins succès.
Réalisation : Royaumebamoun.com
© Royaumebamoun.com Mai 2010
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Entretien avec Dr Komidor NJIMOLUH
Digne fils du Noun, vous êtes depuis l’année 2008, l’Ambassadeur du Extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun auprès de la République du Congo et de la République d’Angola avec résidence à Brazzaville.
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