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QUELLES NOUVELLES STRATEGIES POUR LE DEVELOPPEMENT DU NOUN ?
(posté le: 09.12.2006      par  Mr Administrator  )




( PRINCE84 | posté le: 25.02.2005)



ET SI LE PEUPLE BAMOUN FAISAIT LA DIFFERENCE ENTRE FETE TRADITIONNELE ET FORUM DE DEVELOPPEMENT?

A quoi sert le NGOUON au 21eme siecle? Cette question mérite réflexion lorsqu`on a eu à assister aux différents festivités de ce soit disant fête de "Rassemblement du peuple Bamoun".

Pour ouvrir le débat, je ne prendrai qu`un seul exemple parmi tant d`autres que je dévélopperai ici prochainement (pour ceux qui seront biensûr intéressés):

Les fonds collectés pour cette fête proviennent des cotisations des fils bamouns et amis. Ils sont utilisés pour l`achat des caisses de champagne et des bières. Pendant ce temps, le peuple manque d`eau potable, de médicaments de 1ere nécessité (nivaquine, alcool, ....). Alors question: que serait le "nouveau NGOUON si la moitié des fonds collectés était affectéé à l`achat de ces médicaments, des craies, des bics, des tableaux pour les écoles des villages réculés, ...?

A chaque NGOUON, les bamouns se retrouvent pout boire et danser, pour afficher leur titre professionel et élargir le nombre de leurs "larbins" qui devront défiler devant leur porte pour des morceaux de savon ou de bout de pain.

Le débat est ouvert, j`attends donc les réactions des uns et des autres pour qu`enfin nous puissions reconstruire notre cher département dans un nouvel cadre de concertation beaucoup plus transparent et où seules les vraies valeurs seront récompensées.

A bientôt en ligne. PRINCE84

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Suite au démenagement du site, vous ne pourrez avoir accès aux anciennes réactions sur ce forum que sur document qui suit:

http://www.royaumebamoun.com/downloads/169.pdf









Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  27.06.2007 [00:27]
Est ce une question d`illetrisme?
 Permettez moi de me poser cette question plutot banale. Les bamouns ont ils le syndrome d`illetrisme? J`ai vraiment du mal a repondre a cette question. J`ai parfois ete etonne du fait que beaucoup des miens soient reactionnaires mais incapables de debattre sans faire preuve de fanatisme et d`amateurisme. J`ai aussi ete tres decus dans notre terroir du fait que nous avons des esperts en tout mais propres a rien! Escusez moi, c`est pas banal ce que je dis, c`est une realite, si nous sommes des experts dans une localite qui a moins d`un million de personnes, pourquoi plongeons nous davantage dans la pauvrete et l`illetrisme?
 pourquoi chacun a son petit niveau ne peut deployer toutes son energie a redonner du blason a notre terroir qui se meure chaque jour? 

Rappelons en avant-propos ce qu’il faut entendre par illettrisme et analphabétisme.Nous devons le mot "illettrisme" au père Wresinski fondateur d’ATD Quart Monde. Etre illettré, c’est ne pas disposer, après avoir été scolarisé, des compétences de base pour faire face de manière autonome à des situations courantes de la vie (lire un panneau, des consignes de sécurité, le bulletin scolaire de son enfant, faire un chèque...). Pour les personnes n’ayant jamais été scolarisées, on ne parle pas d’illettrisme mais d’analphabétisme.

La proportion d`illetres dans notre Noun natal effraie donc, et me penche a croire que nous sommes bienn partis pour stagner pour au moins trois generations, et que les tractations a propos du developpement relevent juste d`une idee pieuse, tres loin de la realite. Ne soyons pas pour autant pessimiste, les choses ne changeraient que si nous nous depouillons du systeme des benis Oui-Oui impose par le parti etat-RDPC.

Que nous prenions notre responsabilite face a la pauvrete et oeuvrions en peu plus pour faire avancer les choses.
Merci...



Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  25.06.2007 [21:08]
Salut .
   Aziz fais bien de déplorer le silence qui fait son nid dans ce forum qui pourtant se voulait être le salon d`échange d`idée sur notre département. Car il a bien besoin d`idée qui le sortent d`abord de sa lithargie, ensuite de sa mort économique programmée (volontairement ou pas) par une élite bien plus préoccupée à conquérir ou à garder des postes dans l`administration.
 Et nous, que faisons-nous? on disserte à longeur de journée sur ce site, par moment, on s`oublie dans un dialogue (si ce n`est un monologue) plus ou moins.
Las de ne pas suiciter le débat, peut-être devrions-nous nous interroger sur la méthose, sur les causes de ce silence troublant qui nous est renvoyé à chacun de nos mails.
Peut-être le sujet du développement na fait-il pas recette dans l`esprit des bamouns.
Peut-être le fait que le webMaster aie vérouillé l`accès aux différents forums et rubriques de ce site par un mot de passe (même s`il est créé par tous ceux qui veulent y accéder) constitue t-il un frein aux élans des une et des autres. Il me souvient que le bamouns montraient leur intérêt pour ce site par les pluies d`injures qu`on pouvait voir dans l`ancienne version de ce site. C`était au moins la preuve que les forums suicitaient l`intérêt des bamouns. Mais avec les nouvelles nouvelles dispositions, ils (le bamouns) ont pris la clée des champs. On ne les lis plus, on ne sais plus s`ils visitent encore leurs forums de discussion. 
Peut-être les vicissitudes de la vie ne leur laisse plus le temps de penser le développement de leur département.
Que veulent les bamoun? Je vous invite tous à cette reflexion. Car, si nous ne répondons pas à cette question, il va être difficile de les sortir de leur sommeil et d`inverser la courbe actuelle du développement dans le Noun et drainer plus de bamouns dans les forum de discussion d`un certain niveau.

Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  24.06.2007 [02:02]
Un silence complice????
 J`ai parfois envie de pleurer face a un silence de cimetiere qui fait son lit dans notre republique bananiere. Et certains viendront nous gargariser avec des discours soporifiques pour nous berner et nous brandir leur brevet d`elite des miserables fameliques du departement du Noun. Heureusement qu`ils se fourent toujours le doight que dans leur propre oeil.

Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  20.06.2007 [22:58]
Culture du débat
c`est bien celà Aziz, la démocratie manque de bese solide au Cameroun. Y a qu`à voir le silence des uns et des autres dans les différents débat auquels les gens sont invités à travers ce site. La culture de débat précède, contien et vie avec la démocratie. Si  nous n`avons pas cette culture du débat, il est tout à fait normal que la démocratie soit une imposture chez nous.

Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  06.06.2007 [00:38]
La democratie est une imposture au Cameroun!
... La démocratie c’est un peu comme une famille avec des enfants très jeunes. Un jour il leur vient l’idée de demander comment on fait les enfants et on leur répond : dans les choux. Et puis avec le temps, ils finissent par comprendre par eux-mêmes. Si vous me demandiez si j’ai voulu laisser un témoignage sur une période donnée, je vous répondrais : certainement pas. Dans dix ans, vingt ans, cinquante ans et même des siècles ce sera toujours la même chose. L’électeur vous laissera toujours le sale boulot. Il sait bien que les choses ne sont pas si claires. Mais il ne sait pas toujours à quel point. Quand il le découvre, il fait mine de s’en offusquer. Mais tant qu’il est devant son téléviseur avec une bière bon marché et qu’il a de l’essence dans sa voiture, il est plutôt satisfait ..." 
 
  Voila un peu resume l`attitude des Camerounais aujourd`hui depayses dans cette republique ou pour des interets egoistes, ls fonctionnaires du parti-Etat RDPC font et defont la constitution pour sauver la dictaure. Dans ce que nous appellons les elections legislatives et municipales, les resultats sont connus d`avance:RDPC: 160, SDF: 10, UDC: 5, UNDP:2, UPC :1, MDR:1, AFP:1....
 
 Pourquoi les Camerounais s`excitent autant pour une election dont les resultats sont programmes par le Minadt? Tant que les camerounais ne seront pas cultivives d`une autre forme de resistance face a cette implacable dictature, nous resterons dans l`impasse avec une institution aussi corrompue et incompetente. Comment comprendre par exemple que le Parti Etat aligne dans ses rangs des condamnes a vie pourtant mis hors jeu par la constitution? Comment analyser les contradictions des listes du Minadt avec celles meme publiees par le journal du parti-Etat?

Il s`avere qu`une nouvelle culture democratique s`impose au Cameroun. Les camerounais doivent retirer leur confiances en de telles institutions qui violent les regles les plus elementaires de notre constitution. Ce sont ces deputes malfrats qui iront deverouiller la limitation du mandat presidentiel pour eterniser le locataire d`Etoudi! Pendant que le Camerounais moyen meure tranquilement dans son lit de malade par manque de soin approprie, le prince continuera ses visites privees en Europe pour verifier ses nombreux comptes en Suisse.

Les enfants des pauvres, pendant qu`ils deviennent des coupeurs de route qu`il faut abattre et nous demontrer l`efficacite de nos forces de maintien de l`ordre, ceux de l`elite criminelle seront dans les grands instituts Europeens pour suivre leur formation. On se moque meme de qui? Et durant les periodes de Campagne de Fraude, ceux lq meme que certains par ignorance appelle elite, viendront vous narguer avec les grosses cylindres de l`Etat payees avec les contribuables du peuple camerounais.

C`est plutot affligeant que des citoyens se comportent de maniere aussi irresponsables et cruelles. Posez leur toujours la question celle de savoir, si le fait de "sauver leur postes" comme ils ont l`habitude de nous signaler, reveillerait-il tant de morts parmis les siens emportes par les maladies benignes? C`est domage que ces demagogues ne realisent jamais l`effet nefaste de leur egoisme au sein de leur propre famille.

Admettons que vous soyez le seul administrateur dans votre famille, seriez vous par exemple capable d`assumer les besion de toute votre famille etendue avec le salaire de catechiste que vous donne le gouvernement? La meilleure attidude serait de lutter pour les conditions qui favorisent l`emergence de toute la societe camerounaise en encourageant l`education pour tous, la sante pour tous et l`acces aux grandes ecoles pour tous les citoyens.Là où la pauvreté et l’acculturation se mêlent et s’entremêlent, l’imaginaire de ces résistances barbares et archaïques peut marquer les jeunes générations
. L’enjeu est bien là. Il faut vaincre ces terrorismes par la communication, la culture et l’éducation. La plume contre le sabre, pourrait-on dire.

Pour éviter que le CAMEROUN continue à s’enfoncer dans la misère, il faut absolument changer radicalement la structure économique de ce pays affligé par la corruption et le tribalisme aussi retrograde. A la veille dont de ces legislatives, que peut donc faire un citoyen responsable face aux abus de pouvoir?

Manisfester sa ferme determination a creer un dynamisme d`assainissement de la vie politique par plus de transparence et d’éthique pour barrer la route a toute forme de fraude sans céder au facile « Tous pourris ». Il faut bien réaliser combien les abus existent : abus de confiance, de pouvoir, de moyens publics, violences, manipulations, désinformations... Comme si le pouvoir, plus exactement celui qui l’exerce, portait en lui le germe totalitaire, près à s’exprimer dès que se présente un terrain favorable, pour attaquer parfois en profondeur le tissu démocratique.
.

Il me semble que le désir d’éthique décelé plus haut appelle une exigence critique : comprendre la mécanique corruptrice à l’œuvre qui transforme un élu en élu dévoyé, pour mieux imaginer des formes nouvelles de protection de la société contre de telles dérives. Avec, au commencement d’une telle démarche, un travail de prise de conscience de la réalité de ces situations douloureuses où des citoyens ont été la victime des prédations de ceux qui étaient censés les représenter ou leur apporter assistance.

Violence, malversation, corruption, lobbying, désinformation, manipulation des services de police, des magistrats, des médias et de l’opinion publique : au mépris du bien commun et de ses engagements, certains abusent du bien public et ne reculent devant aucun moyen pour satisfaire une ambition personnelle, comme s’ils ne devaient jamais être amenés à répondre de leurs actes. La forme la plus « aboutie » de cette dérive semble être l’instrumentalisation : celle de la justice, celle des appareils d’Etat, celle des institutions.

La perte du sens du bien commun et des libertés fondamentales se redouble chez le politicien-voyou d’une forme de cécité morale qui semble proprement liée à l’exercice du pouvoir, à l’infatuation et au sentiment d’immunité qu’il suscite. Il faut s’interroger sur les raisons de ce phénomène. Est-ce le pouvoir lui-même qui conduit naturellement à l’abus, par l’effet de sa propre logique ? Est-on fondé à dire que le pouvoir corrompt, y compris les meilleurs ? Et dans ce cas, comment espérer encore accorder l’idéal de justice aux exigences de la vie politique ? Ou bien faut-il incriminer des personnalités-types, des « profils » de délinquants politiques ? Quelle idée, d’ailleurs, l’élu du peuple se fait-il du pouvoir que nous lui octroyons ? Se voit-il comme un chef ou comme un mandataire ? Comme un entrepreneur ou comme un fonctionnaire ? Le scrupule, en politique, se limite-t-il au sentiment du « risque » encouru ?


« L’ambitieux prend les pouvoirs comme fin, et les adore en tous ses actes », disait le philosophe Alain. Mais si le pouvoir se délègue, la vigilance, elle, ne se délègue jamais. A la responsabilité des politiques répond donc le devoir du citoyen, qui est d’obéir à la loi tout en exerçant une surveillance et un contrôle continus des pouvoirs. Or, dans les faits, quels sont les mécanismes de contre-pouvoir, les leviers de contrôle qui permettent aux citoyens de résister contre les abus de pouvoirs en tout genre, et notamment de la part de ceux qui ont pour devoir de les représenter ou de les administrer ? Face aux lenteurs et imperfections de la justice dont savent jouer les politiques peu scrupuleux, jusqu’à quel point le « quatrième pouvoir », celui des médias, peut-il être envisagé comme un recours, s’il est établi que les politiques y trouvent un relais direct de leur action ? Que peut-on attendre du « cinquième pouvoir », celui de la « blogosphère », ou encore de la constitution de « jurys de citoyens » chargés d’évaluer l’action publique ?

 Nous esperons que la vie politique ne se réduise pas à un simple rapport de force, et qu’elle ne soit donc pas complètement déconnectée des préoccupations éthiques et que les citoyens lucides barrent la route a toute forme de manipulations pour mieux controler tous les leviers du pouvoir!



Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  04.06.2007 [01:26]
La solidarite, le travail et la discipline
Il y a de cela quinze ans, un homme d’affaires américain racontait à qui voulait bien l’entendre que s’il arrivait à vendre une bouteille de Coca par an à chaque Chinois, il vendrait un milliard de bouteilles, et que s’il superposait ces bouteilles l’une sur l’autre la dernière atteindrait la Lune.

En 2007, cette double métaphore est plus que jamais d’actualité. Le pétrole est à 70 dollars US le baril et les Chinois achètent sans compter. Les pays les plus industrialisés du monde se bousculent au portillon de la Chine. Le marché est plein de promesses ! D’ailleurs, en mai 2005, la Chine a approuvé la création de 525 400 entreprises à capitaux étrangers, pour un montant de 600 milliards de dollars. Une manne céleste. Enfin, l’ouverture au tourisme permet déjà à ce pays d’accueillir plus de 60 millions de voyageurs par an et, oh miracle, le Chinois découvre cette année le droit au passeport, le droit au voyage.

Je prend cette anecdote pour revenir a la strategie dont parlait notre ami PAM dans son poste. C`est domage que notre pays n`est aucune vision globale des relations internationales. Monsieur Biya au lieu de se rendre en Allemagne au sommet du G8 de maniere officielle, s`y est rendu en privee, pour discuter des affaires personnelles sans aucune commune mesure avec les interets du pays qu`il gere plutot comme une boutique.

A travers une strategie de developpement bien coordonnee et bien maitrisee, les chinois ont inverser les previsions de l`homme d`affaires americain cite plus haut. Puisque de nos jours, le jeune stratège chinois veut vendre un produit électronique par an à chacun des 6,3 milliards d’habitants de la planète au grand dame des produits americains!

Je suis bien triste de realiser que notre pays malheureusement ne sera meme pas prete d`exporter quoique ce soit dans cent ans si les mentalites entretenues jusqu`ici ne changent pas. Nous exportons les feyman. Nous vantons partout ou nous nous trouvons notre Football. Mais soyons serieux, sans stade, est ce que nous ne sommes pas la dans l`imposture? Comment expliquer que depuis 1972, le Cameroun roi du Football Africain n`ait jamais pu organiser sur son sl une coupe d`Afrique! Voila Ayatou qui va organiser la coupe du monde en Afrique du Sud. Une preuve que nous avons des hommes credibles que nos pouvoirs publics ternissent avec la corruption.

Je pense que notre salut passera par la solidarite, le travail et la discipline que les chinois ont mis a leur profit pour rever se hisser au toit du monde. C`est domage que l`homme lion, au lieu de prendre l`exemple du peuple chinois, ait plutot pique chez ceux ci une bonne dose de dictature pour renforcer son pouvoir sauvage. Ce qui ne nous avance meme pas, si nous admirons ces motos qui arrivent par millers, nous deplorons le fait que cela ruine en fait notre economie, et que les aides au developpement dans cette configuration s`averent etre plutot des aides au sous developpement. Croyez vous que ces chinois qui nous vendent ces motos a bas prix, seront fiers un jour si le Cameroun monte sa propre chaine de fabrication de moto? Il convient donc, de nous flouer a coup de million de dollars pour nous endormir dans la pauvrete...

Les camerounais doivent se reveiller pour relancer leur propres economie, sans attendre tout de l`exterieur!



Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  03.06.2007 [03:51]
Quelques problemes avec les liens avec mon post
 Salut a tout le monde. Ignorer les liens incorpores dans mon dernier post. J`ai eu quelques petits soucis avec ces liens qui ne marchent pas du tout en fait. Dans la precipitation, j`ai du envoyer le texte. Retenez neanmoins le fond de la communication, et ignorer ces lien de toutes les facons.
Merci de votre aimable attention.

Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  03.06.2007 [03:45]
La revolution doit venir des fonctionnaire!
La révolution des fonctionnaires
La révolution des fonctionnaires aura lieu. Elle est en route, elle gronde déjà. Mais contrairement à toute attente, cette révolution qui exprime la volonté profonde d’un changement longtemps attendu ne germe pas dans la rue mais dans les esprits. Chronique d’un bouleversement sociétal dont les fonctionnaires seront les précurseurs.

 

Le cameroun a  aujourd’hui plus de cinq millions d’agents de la http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF03137&tab_id=189">fonction publique. Un actif sur quatre travaille pour accomplir une mission assurée par une entreprise ou une administration publique. Les http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-3224,54-628510@51-729906,0.html">effectifs n’ont cessé de croître au cours des vingt-cinq dernières années et l’Etat consacre une part considérable de son budget au fonctionnement de ses administrations. Cependant, le diagnostic, partagé par les usagers comme par nombre de fonctionnaires eux-mêmes, est sans appel : la fonction publique est en crise. A l’image du pays, elle a profondément besoin de se réformer. Comment comprendre l`attitude paradoxale du Cameroun qui, apres la devaluation de 1994 a decider de revoir les salaires a la baisse, alors que les flambees des produits de premieres necessite n`ont jusqu`ici cesser de grimper. Le petrole sera bientot a 500 francs le litres. Le taxi etant a 200, soyons serieux, un fonctionnaire qui paie 400 chaque jour doit debourser 8000 en quatre semaines pour se rendre a son bureau. Dites moi, meme a 130 000 le mois, a moins qu`ils soient corrompus comme c`est le cas aujourd`hui, quel fonctionnaire ne va pas gagner la rue dans ces conditions d`inflaxion ou le cout de vie est au dessus de la moyenne?

 

De l’inefficacité, une maxime. La formule est sévère mais pourtant beaucoup partagent la vision acerbe d’une fonction publique inefficace, voire incohérente. Certes, comment blâmer celui qui exprime une telle opinion, après avoir vécu le parcours administratif faisant suite à un changement de situation familiale à une démarche promotion sociale ou il aspire a vivre mieux sans etre pourtant bien renumere? Comment convaincre du contraire un étudiant qui fait face aux invraisemblances d’une administration universitaire différant son inscription pour des raisons administratives et par là même ses droits à la sécurité sociale étudiante ? Ou bien que dire à ce même étudiant observant l’échec d’un système éducatif ne lui garantissant plus un avenir au sortir de ses études ? Aussi, les exemples d’incohérences sont légion vu de l’intérieur : le manque de communication entre services, l’absence de stratégie commune en matière d’investissements, de ressources humaines, les lourdeurs administratives freinant toute initiative, l’ampleur des dépenses injustifiées tandis que le manque de moyens est régulièrement dénoncé... etc. Chaque jour, les fonctionnaires sont les témoins privilégiés de l’archaïsme d’une fonction publique dont les aberrations quotidiennes, si elles étaient connues de tous, feraient frémir le plus indulgent des citoyens. L’inefficacité de la fonction publique est criante dans de multiples domaines. Cependant il serait injuste d’en conclure que les agents de la fonction publique sont inefficaces de part leur éventuel manque de compétences. Au contraire, comme il est honete de le mentionner ici: « On souligne trop rarement les compétences dans la fonction publique... Que ce soit dans l’Etat, dans les collectivités territoriales, ou dans les régimes spéciaux, le niveau des compétences est globalement insatisfaisant et comparable à celui que l’on trouve dans le secteur privé. On ne peut que soutenir que les faiblesses de l’appareil administratif sont le résultat de l’incompétence des fonctionnaires au Cameroun. ». Le haut niveau de qualification des agents de la fonction publique se manifeste notamment par la répartition des effectifs entre les http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_publique_française#Les_cat.C3.A9gories">différentes catégories (A+, A, B et C) ; la plus grande part des fonctionnaires appartenant aux catégories A et A+ dont les concours sont accessibles aux titulaires de diplômes d’enseignement supérieur. Le nombre élevé de candidats aux concours de la fonction publique, renforce également la sélection et l’exigence de compétences avérées, ce quel que soit le niveau de qualification requis. Cependant, en dépit d’une politique sélective de recrutement, la fonction publique fait plus que jamais l’objet de vives critiques a cause du tribalisme et de la corruption. Dans une republique ou l`on applique les criteres ethniques pour recruter dans la fonction npublique, le merite est sacrifie au profit du clienteisme, ou on achete a coup des millions. Dans ces conditions, soyons serieux, le cameroun peut il se targer d`avoir des medecins, des ingenieurs, des professeurs, ou des administrateurs bien formes? Je crois pour ma part que non! La preuve, une fois ces eleves sortie, leur premier objectif, c`est de desinteresser ceux ceux qui ont payer leur place a l`ENAM, EMIA etc meme s`ils doivent accpeter des pot-de-vin pour y parvenir. 

 

Les sirènes de l’immobilisme. Devant un tel constat, nous sommes en droit de nous interroger sur les origines des dysfonctionnements de nos administrations et entreprises publiques et il apparaît impératif d’y trouver des remèdes de toute urgence. Or depuis des années, les syndicats et organisations dites représentatives du personnel de la fonction publique désignent avec constance la cause supposée des divers maux de notre fonction publique : il s’agit de l’éternel alibi du manque de moyens et d’effectifs.

 

Sur ce point, un regard éclairé par une rapide comparaison avec d’autres pays industrialisés s’impose. Durant les dernières années, la part du secteur public dans l’emploi a diminué ou s’est stabilisée dans la plupart des grands pays industrialisés, à l’inverse du cas camerounais. Ainsi, en 2007, alors que les agents de la fonction publique en France représentaient 21% de la population active, la part des actifs employés dans les administrations publiques au Cameroun est inconnue. Deja que les resultats de recensement demographique n`ont jamais ete publies pour des raisons electorale . A la même époque, le Nigeria a deja publie ses resultats pour avoir une idee sur ses fonctionaires et ses chomeurs.   Cet écart important entre la situation Camerounaise et celle des autres pays industrialisés  comme en témoigne la comparaison des effectifs de la http://www.oecd.org/dataoecd/48/6/1910744.pdf">fonction publique dans 7 pays de l’OCDE (Australie, Canada, Etats-Unis, France, Suède, Royaume-Uni) entre les années 1980 et 1997, prouve effectivement que nos dirigeants n`ont aucune strategie fiable pour developper le pays. Comment voudrions nous adapter notre economie alors que nous n`avions aucune statistique fiable pour mesurer ceux qui produisent de l`argent et ceux qui doivent consommer. Regarder notre gouvernement, plus de 65 ministeres, avec une masse considerable de vieux inertes, que la patron des grandes ambitions rappelle a la mangeoire pour nourir son village electoral afin de s`eterniser au pouvoir.Le rapport publié par l’OCDE révèle qu’alors que les autres pays ont procédé à des réductions des effectifs des agents de la fonction publique comprises entre 10 et 40%, le Cameroun au contraire a vu le volume de ses agents augmenter de plus de maniere anarchique puisque le nombre des ministeres a ete augmente sans aucune motivation valable. Ceci illustre l’incoherence que les différents gouvernements camerounais qui se sont succédé au cours des dernières années ont consacré aux effectifs de la fonction publique. En matière budgétaire, les dépenses n’ont également cessé de croître, pour atteindre des sommets. Aujourd’hui, les dépenses consacrées au fonctionnement des administrations publiques sont telles qu’elles ne pourraient être assurées sans recourir à l’emprunt public. 

 

En réalité, la complexité structurelle et l’absence de gestion des carrières sont les premières responsables du manque d’efficacité de l’appareil public.

 

Concernant les incohérences structurelles de la fonction publique (multiplication des services aux attributions très proches, charges administratives supportées par des fonctionnaires dont ce n’est pas la fonction première...etc.), bien qu`aucun diagnostic  n`ait été établi depuis plusieurs années, le nécessaire aggiornamento de la fonction publique est sans cesse repoussé aux calendes grecques. Cet immobilisme est dû en grande partie à la pression subie par les politiques de la part des organisations syndicales. En effet, chaque mesure, chaque projet de réforme visant à moderniser les services publics se heurte à une résistance tenace. Ce fut le cas par exemple lors de la mise en place de l’informatisation de la  solde publique.   Les exemples d’opposition de principe sont nombreux et il suffit d’observer les réactions actuelles concernant le projet de réforme sur l’autonomie des universités - pourtant souhaitée par de nombreux présidents d’université - pour constater que les habitudes sont tenaces.

 

Bien que la pensée unique, dictée par une minorité active, soit toujours pesante au sein de la fonction publique, les réticences au rejet systématique des réformes se manifestent de façon de plus en plus ostensible par des fonctionnaires jusque-là silencieux. Cette évolution est marquée par le « coming-out » de fonctionnaires qui jusque-là n’avouaient pas leur sensibilité « de droite » ou leur condamnation de mouvements sociaux prônant l’immobilisme au nom du maintien de privilèges renommés « acquis sociaux ». La profonde volonté de changement se traduit par une progressive remise en cause des principes dictés par la pensée unique, pensée juste et solidaire incarnée par ceux qui prétendent défendre les intérêts du plus grand nombre. Remettre en cause ces principes et l’assumer au grand jour se révèle d’ailleurs souvent périlleux puisque les promotions au sein de la fonction publique sont très souvent conditionnées par le soutien d’un syndicat ou d’un gestionnaire à l’agent désireux de voir sa carrière progresser. Ce système conduit naturellement à l’écrasement des voix dissidentes et au renforcement du pouvoir concentré dans les mains des organisations syndicales dont la représentativité est pourtant loin d’être satisfaisante. L’exaspération d’un grand nombre d’agents de la fonction publique conscients que l’immobilisme est synonyme de régression pour la majorité, finit malgré tout par délier les langues. Le masque du fonctionnaire arc-bouté sur ses principes, protégeant coûte que coûte ses avantages supposés et obsédé par le fait de travailler le moins possible, se craquèle peu à peu. Le vrai visage du fonctionnaire se révèle bien éloigné des clichés. Il est multiple, varié à l’image de la population. Et la proportion de ceux qui souhaitent le changement, insoupçonnée jusque là, est finalement considérable.

 

De la nécessité de la reconnaissance. Le changement emblématique, souhaité par de nombreux agents et fonctionnaires, est incarné par l’intégration du principe d’évaluation dans la fonction publique. Actuellement, l’évaluation est un terme tabou, dont l’usage est réservé au secteur privé. L’évaluation est pourtant par essence la première étape en vue de la reconnaissance du travail accompli.

 

Or, le principe d’évaluation est trop souvent réduit aux notions d’objectifs et de rentabilité. S’il est nécessaire selon moi, bien que d’autres le contestent, d’introduire la notion de rentabilité au sein des administrations et entreprises publiques, il est certes incontestable que le principe de rentabilité ne peut être placé au centre de l’action d’un certain nombre de secteurs publics. Ainsi, il est évident que l’hôpital ou la justice ne peuvent être administrés dans un unique souci de rentabilité. En revanche, certains services publics tels que les transports ont connu des gains de rentabilité notables par l’évolution des modes de fonctionnement sans que la qualité du service rendu ne se soit dégradée.  La notion d’objectifs doit elle aussi être définie dans chaque secteur en fonction des particularités de l’administration ou de l’entreprise. En revanche, refuser ab initio la définition d’objectifs dans le secteur public revient à nier la volonté se doter de critères permettant d’identifier les besoins, les faiblesses ou les réussites.

 

Cependant, le principe d’évaluation ne se résume pas à ces deux aspects - objectifs et rentabilité - mais implique notamment celui de reconnaissance. C’est probablement l’absence de reconnaissance qui constitue la faiblesse fondamentale de notre fonction publique. La notion de reconnaissance peut de plus indirectement agir de façon cumulative. En effet, en l’absence de reconnaissance, d’une part la réussite ou la volonté de progresser ne sont pas récompensés mais les abus et la paresse ne sont pas non plus sanctionnés. Ce dernier point est notamment celui que l’on remarque, que l’on retient et que l’on colporte. Ces abus non sanctionnés exaspèrent finalement aussi bien l’usager lorsqu’il les découvre que la très large majorité des fonctionnaires qui accomplissent leur mission consciencieusement. Il faut enfin reconnaître que chaque administration, chaque service public connaît un ou quelques individus qui non seulement bénéficient d’un salaire qu’ils n’honorent pas par leur travail, mais également qui induisent une légitime aigreur chez leurs collègues conscients de l’injustice d’une telle situation. L’absence de sanction pour ces fonctionnaires non-scrupuleux pourrait être néanmoins acceptable si la fonction publique prenait soin en compensation d’appliquer le principe de reconnaissance à ceux qui se distinguent par leur travail ou leur motivation. Malheureusement, il n’en est rien et la reconnaissance du mérite est inexistante dans la fonction publique. Ainsi, le système actuel est de l’aveu de beaucoup de fonctionnaires, particulièrement démotivant. Est-il acceptable par exemple, que tout le personnel d’un service reconnaisse l’efficacité, la disponibilité et la gentillesse d’une secrétaire et que dans le même temps, sa carrière et sa rémunération soient désespérément figées depuis plusieurs années ? Est-il acceptable que certains personnels techniques, dont les compétences sont reconnues de tous, soient submergés par le travail tandis que d’autres parmi leurs collègues ont su se rendre inutiles par leur manque de bonne volonté et obtiennent en fin de mois le même salaire, la même reconnaissance de l’Etat ? Que dire de cet autre qui par sa fonction est conduit à dépasser largement les horaires prévus par son statut mais qui n’aura aucune revalorisation pour cela ? Les exemples d’injustice sont innombrables. En outre, les fonctionnaires, dont les http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-3224,54-628510@51-729906,0.html">salaires évoluent moins vite que ceux des salariés du privé depuis longtemps, n’ont pour seule perspective d’évolution que l’ancienneté. Les primes sont en réalité distribuées de façon quasi-automatique, et rien ne permet de rétribuer d’avantage l’agent ou le fonctionnaire qui se distingue par ses efforts. Si les abus non sanctionnés sont bien une réalité au sein de la fonction publique, les élans, les motivations anéanties par un système égalitariste sont bien plus nombreux.

Le feu sous la cendre. Les fonctionnaires sont pour moi à l’image du feu qui couve sous la cendre. Il n’en faudrait que peu pour que la fonction publique ne se transforme en un modèle d’efficacité en tirant parti de cette réserve de talents et de compétences. Il ne suffirait que de rendre à ses agents leur motivation et la liberté d’entreprendre, d’expérimenter, de bénéficier d’une part de leur réussite. Il suffirait de faire une petite révolution : adopter le principe de la reconnaissance.
 Je crois en ce qui me concerne, que si tous les fonctionnaires etaient serieux, en un seul jour, dans une protestattion generale, il changerait la donne dans notre pays. Une greve generalisee juste pour revendiquer la revalorisation de leur salaire, marginaliserait un regime aussi fantoche que le notre, et mettrait a nue toutes les formes de demagogies qui ont piller la republique. En se taisant, en souffrant tranquilement che eux, ils se rendent coupables de cooperer avec leur tyrans, et ce sont les citoyens qui en paient les frais sous plusieurs formes.
 Il vaut mieux rester chez soi, que de travailler pour ne pas etre bien renumerer. Cela va de notre propre dignite, de celle de nos enfants et de notre pays.
 
 Reveillons nous pour barrer la route a toutes les formes de manipulations qui decredibilisent le Cameroun sur le plan international.



Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  02.06.2007 [13:27]
Vivsion stratégique






































Salut Aziz.


   Merci de nous rappeler que le
monde dépasse largement les frontières du Noun et que ce qui y est vécu n’est
peut-être pas une fatalité, mais la conséquence logique du nombrilisme des
élites et l’obscurantisme qui n’a d’égal que l’incompétence de nos dirigeants. Malheureusement,
on n’a que les dirigeant qu’on mérite et il ne reste à la communauté
internationale que d’entériner le (non)choix de certains peuples dont le
Camerounais.


Au fait, avant de blâmer,
féliciter ou tout simplement lui assigner un rôle à cette communauté cette
communauté internationale, il serait bien de savoir ce qu’elle représente?


   Il y a au moins deux façon de
l’appréhender. La communauté internationale au sens large est ce mélange
hétéroclite de pays, cette boîte dans laquelle vous trouverez crabes et verres
de terre, producteurs et consommateurs, donateurs et mendiants, décideurs et
fantoches, tyrans et démocrates, etc. Vue ainsi, c’est une juxtaposition
d’intérêts le plus souvent divergents.


   Si la communauté internationale
peut se résumer en une juxtaposition d’intérêts qui se côtoient sans vraiment
se rencontrer, il va sans dire qu’entre nations, seuls les intérêts comptent. On
ne peut tirer son épingle du jeu que si en allant rencontrer l’autre, on a au
préalable cerné ses intérêts. Et c’est à ce niveau que les pays respectés dans
le concert des nations se démarquent des pseudo démocraties à la Camerounaise. Quels
sont les intérêts du Cameroun ? Cette question est valable pour les autres
pays dits pauvres. La définition des intérêts d’un pays ne se limite pas
seulement à l’énumération creuse des desideratas naïfs énoncés lors des
discours pompeux à l’occasion des visites officielles ou des campagnes pour
élections dont les résultats sont connus à l’avance. La définition des intérêts
d’un pays participent d’une vision stratégique claire et réaliste à courts,
moyen et long terme. Or, le propre de nos pays réside dans le déficit de vision
stratégique avec prise en compte des aspirations profondes du peuple, des
ressources humaines et matérielles du pays et aussi de l’environnement
international.


   En face, vous avez des pays
qui savent ce qu’ils veulent ; les pays émergeants  veulent des matières premières pour soutenir
leurs développement industriel, les pays développés veulent sécuriser leurs
axes de ravitaillement en matières premières. Ces besoins stratégiques guident
l’action des uns et des autres. Et nos pays, que recherchent-ils ? Cette
caricature à première vue simpliste est le substrat des relations
internationales. Derrière, il y a des enjeux colossaux qui justifient des actions
cohérentes à mener, des programmes à mettre en œuvre. Il y a une vision
d’aujourd’hui et de demain. Il n’y a pas de place pour le hasard.


   Pourquoi pensez-vous que la Chine soutien le gouvernement
soudanais malgré la situation au Darfour ? Pourquoi pensez-vous que les
USA investissent (massivement) dans le golf de Guinée tout en se battant
en Irak? Et les Français, pourquoi doivent-ils si facilement lâcher prise en
Afrique centrale et au Nigeria malgré la succession de régimes corrompus
et mal élus?


Mon cher Aziz, la présence
des pays de ‘‘l’axe du bien’’ en Irak ou en Afghanistan n’est pas dictée par la
volonté d’instaurer la démocratie dans ces contrées ; loin de là. Ne
soyons pas naïfs. L’action des instruments de domination que sont le FMI, la Banque Mondiale et même l’ONU
(souvent considérées comme l’anti-chambre du parlement américain) ne saurait
nous profiter si nous ne définissons pas de politique réelle de développement.
Les aides et autres prêts vont encore renflouer les comptes offshore de nos
aimables tyrans qui donneraient tout (même leur vie comme l’ont fait Mobutu)
pour nous maintenir dans la précarité.


   L’action humanitaire, militaire comme en Irak,
en Afghanistan, en Centrafrique n’y fera rien. Seule la force de nos peuples à
se libérer, une action coordonnée dans le temps et la durée nous sortirons de
l’impasse.  Dites moi, à quoi a servi
l’aide des années durant ? Le budget du Cameroun n’a jamais connu de
baisse, bien au contraire, il augmente tous les ans, la dette et l’aide
extérieure avec. Mais le niveau de vie quant à lui suit la courbe inverse.
Pendant ce temps, TOTAL, TEXACO, MOBIL, NESTLE, etc. Toutes ces multinationales
voient leurs chiffres d’affaire augmenter, les banques camerounaises, filiales
de banque occidentales le plus souvent, sont en surliquidité (CFA 300 milliards
en 2004 et plus de CFA 500 milliards en 2006) dans un pays endetté… et nous
voulons que les principaux bénéficiaires lèvent 
le pouce pour changer la donne? Bien au contraire, ils vont encourager
le statu quo et accroître leurs investissements dans ce pays dont on ne cesse
de vanter la ‘stabilité’. Seuls qui en souffrent ont intérêt à faire bouger les
choses, et ceux-là, c’est nous.


   La surliquidité de nos
institutions bancaires montre que nous n’avons pas besoin d’argent de
l’extérieur. Car on ne saurait avoir de l’argent et en empreinter, cela montre
à quel point nous sommes illogiques dans notre démarche. Le Cameroun, puisque
c’est le cas qui nous tient à cœur n’a pas vraiment besoin de l’argent déversé
dans notre pays sous le couvert de l’aide extérieure. Nous savons où trouver de
l’argent pour financer des campagnes électorales à coût de milliards,  immobiliser des milliards dans un aéroport comme
celui de Nsimalen où vous passerez des heures voire des jours sans départ ou
arrivée d’avions. 


   Pour le cas du Cameroun, le
salut ne viendra pas d l’extérieur, les pays qui comptent dans le concert des
nations n’ont aucun intérêt à changer quoi que ce soit dans leurs rapports avec
le Cameroun. Ce n’est pas dans leur intérêt. Le magma qui renversera la
situation ne peut venir que de l’intérieur. Inspirons-nous de l’histoire, dans
quel pays le développement a été initié de l’extérieur ? Du Japon au USA
en passant par la Chine
et la Malaisie,
l’Angleterre et l’Allemagne, le Brésil ou la Canada, leur situation actuelle, ces pays le
doivent à des peuples exigeants et à des dirigeants nationalistes qui
s’entourent de compétences adéquates en vu de réaliser la vision stratégique
qu’ils ont de leurs pays. 


   Un bonjour spécial  à tous les participants muets de forum



 





Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  02.06.2007 [13:19]
Vision stratégique


Salut Aziz.




Merci de nous rappeler que le
monde dépasse largement les frontières du Noun et que ce qui y est vécu n’est
peut-être pas une fatalité, mais la conséquence logique du nombrilisme des
élites et l’obscurantisme qui n’a d’égal que l’incompétence de nos dirigeants. Malheureusement,
on n’a que les dirigeant qu’on mérite et il ne reste à la communauté
internationale que d’entériner le (non)choix de certains peuples dont le
Camerounais.




Au fait, avant de blâmer,
féliciter ou tout simplement lui assigner un rôle à cette communauté cette
communauté internationale, il serait bien de savoir ce qu’elle représente?






 Il y a au moins deux façon de
l’appréhender. La communauté internationale au sens large est ce mélange
hétéroclite de pays, cette boîte dans laquelle vous trouverez crabes et verres
de terre, producteurs et consommateurs, donateurs et mendiants, décideurs et
fantoches, tyrans et démocrates, etc. Vue ainsi, c’est une juxtaposition
d’intérêts le plus souvent divergents.






 Si la communauté internationale
peut se résumer en une juxtaposition d’intérêts qui se côtoient sans vraiment
se rencontrer, il va sans dire qu’entre nations, seuls les intérêts comptent. On
ne peut tirer son épingle du jeu que si en allant rencontrer l’autre, on a au
préalable cerné ses intérêts. Et c’est à ce niveau que les pays respectés dans
le concert des nations se démarquent des pseudo démocraties à la Camerounaise. Quels
sont les intérêts du Cameroun ? Cette question est valable pour les autres
pays dits pauvres. La définition des intérêts d’un pays ne se limite pas
seulement à l’énumération creuse des desideratas naïfs énoncés lors des
discours pompeux à l’occasion des visites officielles ou des campagnes pour
élections dont les résultats sont connus à l’avance. La définition des intérêts
d’un pays participent d’une vision stratégique claire et réaliste à courts,
moyen et long terme. Or, le propre de nos pays réside dans le déficit de vision
stratégique avec prise en compte des aspirations profondes du peuple, des
ressources humaines et matérielles du pays et aussi de l’environnement
international.






 En face, vous avez des pays
qui savent ce qu’ils veulent ; les pays émergeants  veulent des matières premières pour soutenir
leurs développement industriel, les pays développés veulent sécuriser leurs
axes de ravitaillement en matières premières. Ces besoins stratégiques guident
l’action des uns et des autres. Et nos pays, que recherchent-ils ? Cette
caricature à première vue simpliste est le substrat des relations
internationales. Derrière, il y a des enjeux colossaux qui justifient des actions
cohérentes à mener, des programmes à mettre en œuvre. Il y a une vision
d’aujourd’hui et de demain. Il n’y a pas de place pour le hasard. 






 Pourquoi pensez-vous que la Chine soutien le gouvernement
soudanais malgré la situation au Darfour ? Pourquoi pensez-vous que les
USA investissent (massivement) dans le golf de Guinée tout en se battant
en Irak? Et les Français, pourquoi doivent-ils si facilement lâcher prise en
Afrique centrale et au Nigeria malgré la succession de régimes corrompus
et mal élus?






 Mon cher Aziz, la présence
des pays de ‘‘l’axe du bien’’ en Irak ou en Afghanistan n’est pas dictée par la
volonté d’instaurer la démocratie dans ces contrées ; loin de là. Ne
soyons pas naïfs. L’action des instruments de domination que sont le FMI, la Banque Mondiale et même l’ONU
(souvent considérées comme l’anti-chambre du parlement américain) ne saurait
nous profiter si nous ne définissons pas de politique réelle de développement.
Les aides et autres prêts vont encore renflouer les comptes offshore de nos
aimables tyrans qui donneraient tout (même leur vie comme l’ont fait Mobutu)
pour nous maintenir dans la précarité.




 L’action humanitaire, militaire comme en Irak,
en Afghanistan, en Centrafrique n’y fera rien. Seule la force de nos peuples à
se libérer, une action coordonnée dans le temps et la durée nous sortirons de
l’impasse.  Dites moi, à quoi a servi
l’aide des années durant ? Le budget du Cameroun n’a jamais connu de
baisse, bien au contraire, il augmente tous les ans, la dette et l’aide
extérieure avec. Mais le niveau de vie quant à lui suit la courbe inverse.
Pendant ce temps, TOTAL, TEXACO, MOBIL, NESTLE, etc. Toutes ces multinationales
voient leurs chiffres d’affaire augmenter, les banques camerounaises, filiales
de banque occidentales le plus souvent, sont en surliquidité (CFA 300 milliards
en 2004 et plus de CFA 500 milliards en 2006) dans un pays endetté… et nous
voulons que les principaux bénéficiaires lèvent 
le pouce pour changer la donne? Bien au contraire, ils vont encourager
le statu quo et accroître leurs investissements dans ce pays dont on ne cesse
de vanter la ‘stabilité’. Seuls qui en souffrent ont intérêt à faire bouger les
choses, et ceux-là, c’est nous. 




La surliquidité de nos
institutions bancaires montre que nous n’avons pas besoin d’argent de
l’extérieur. Car on ne saurait avoir de l’argent et en empreinter, cela montre
à quel point nous sommes illogiques dans notre démarche. Le Cameroun, puisque
c’est le cas qui nous tient à cœur n’a pas vraiment besoin de l’argent déversé
dans notre pays sous le couvert de l’aide extérieure. Nous savons où trouver de
l’argent pour financer des campagnes électorales à coût de milliards,  immobiliser des milliards dans un aéroport comme
celui de Nsimalen où vous passerez des heures voire des jours sans départ ou
arrivée d’avions.  






 Pour le cas du Cameroun, le
salut ne viendra pas d l’extérieur, les pays qui comptent dans le concert des
nations n’ont aucun intérêt à changer quoi que ce soit dans leurs rapports avec
le Cameroun. Ce n’est pas dans leur intérêt. Le magma qui renversera la
situation ne peut venir que de l’intérieur. Inspirons-nous de l’histoire, dans
quel pays le développement a été initié de l’extérieur ? Du Japon au USA
en passant par la Chine
et la Malaisie,
l’Angleterre et l’Allemagne, le Brésil ou la Canada, leur situation actuelle, ces pays le
doivent à des peuples exigeants et à des dirigeants nationalistes qui
s’entourent de compétences adéquates en vu de réaliser la vision stratégique
qu’ils ont de leurs pays.  






 Un bonjour spécial  à tous les participants muets de forum




 





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