| ESPACE DE DISCUSSION |
QUELLES NOUVELLES STRATEGIES POUR LE DEVELOPPEMENT DU NOUN ?
(posté le: 09.12.2006 par Mr Administrator )
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( PRINCE84 | posté le: 25.02.2005)
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ET SI LE PEUPLE BAMOUN FAISAIT LA DIFFERENCE ENTRE FETE TRADITIONNELE ET FORUM DE DEVELOPPEMENT?
A quoi sert le NGOUON au 21eme siecle? Cette question mérite réflexion lorsqu`on a eu à assister aux différents festivités de ce soit disant fête de "Rassemblement du peuple Bamoun".
Pour ouvrir le débat, je ne prendrai qu`un seul exemple parmi tant d`autres que je dévélopperai ici prochainement (pour ceux qui seront biensûr intéressés):
Les fonds collectés pour cette fête proviennent des cotisations des fils bamouns et amis. Ils sont utilisés pour l`achat des caisses de champagne et des bières. Pendant ce temps, le peuple manque d`eau potable, de médicaments de 1ere nécessité (nivaquine, alcool, ....). Alors question: que serait le "nouveau NGOUON si la moitié des fonds collectés était affectéé à l`achat de ces médicaments, des craies, des bics, des tableaux pour les écoles des villages réculés, ...?
A chaque NGOUON, les bamouns se retrouvent pout boire et danser, pour afficher leur titre professionel et élargir le nombre de leurs "larbins" qui devront défiler devant leur porte pour des morceaux de savon ou de bout de pain.
Le débat est ouvert, j`attends donc les réactions des uns et des autres pour qu`enfin nous puissions reconstruire notre cher département dans un nouvel cadre de concertation beaucoup plus transparent et où seules les vraies valeurs seront récompensées.
A bientôt en ligne. PRINCE84
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Suite au démenagement du site, vous ne pourrez avoir accès aux anciennes réactions sur ce forum que sur document qui suit:
http://www.royaumebamoun.com/downloads/169.pdf
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Bonjour à Laziz. J`ai lu plus d`une fois ton dernier post et a eu beaucoup à y trouver une lointaine ressamblence avec le bamoun normal qui ne peu dépenser parcequ`il n`a pas d`argent, ne sait ce qu`est une autoroute parceque son pays n`a jusqu`ici réussi que l`exploit de lui mconstruire des axes lours et autres échangeurs simplifiés. à moins que les pistes boueuses qui relient nos villages au chef lieu du département ne tienne lieu d`autoroute. Le sourire s`est éloigné des lèvres de mes frères et soeurs sous l`insistance de dame misère, laissant à la place un rictus qui dessine des rides ausi épaisses que les nattes d`une belle negresse. Mon cher Laziz, tu nous demandes de ne jamais oublier de dire "merci", " je t`aime à notre partenaire" etc. Que c`est beau tout ça. Je conviens avec toiu qu`il n`est point besoin d`être riche pour se plier à ces petites fantaises. Mais remarquons aussi que ce sont les riches qui font plus attention à ces petits détails. Normal, on a tendence à les oublier lorsqu`on est plongé dans le conmbat pour la survie. et c`est à ce niveau que se trouve le drame du camerounais normal.
Amour et respect font partie de notre culture. Mais la réalité à laquelle nous sommes soumis au quotidien fait que nous ne nous accomodons pas toujours des exigeances de notre culture. D`ailleurs, (et je vais ouvrir un pan d`une discussion que nous n`avons jamais abordé sur ce forum) pourquoi allons-nous nous encombrer d`une cultute qui nous a mis dans une position pas trop reluisante aujourd`hui, comparé aux autres nations?
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Permettez moi d`epiloguer sur les paradoxes de notre ere. Ca fait un bon bout que dure ce silence tres genant dans notre forum. Le paradoxe de notre ere dans l’histoire est que nous avons des grands immeubles qui contrastent avec peu d’humeurs, des grandes autoroutes qui contrastent avec nos idees de plus en plus etroites. Nous depensons plus alors que nous possedons moins, nous achetons plus pendant que nous jouissons moins de ce dont nous achetons. Nous avons des grandes maisons avec des familles plus etroites, plus de confort mais peu de temps. Nous avons plus de diplomes mais moins de savoir, plus d’experts qui multiplient nos problemes, plus de medicaments, mais moins de sante.
Nous abusons l`alcool, fumons trop, depensons beaucoup, rions peu, conduisons plus vite, nous enorvons assez vite, veillons plus, nous reveillons tard, regardons trop la tele, et prions rarement. Nous avons multiplie nos biens, mais avons reduit nos valeurs. Nous parlons trop, aimons rarement et nous haissons plus.
Nous avons appris a creer la vie, mais pas la vie meme. Nous avons ajoute les annees a la vie, mais pas la vie aux annees. Nous sommes alles jusqu’a la lune jusqu’a revenir, mais avons de la peine a traverser la route pour rencontrer notre voisin. Nous avons conquis l’espace, mais pas la terre. Nous avons accompli beaucoup de choses, mais rien de meilleur.Nous avons epure l’air, mais pollue le sol. Nous avons conquis l’atome, mais pas notre prejudice. Nous ecrivons plus, mais apprenons moins. Nous avons plusieurs projets sans aucun rendement. Nous avons appris a nous presser, sans apprendre a etre patient. Nous avons construit plus d’ordinateur pour garder plus d’information, pour produire plus de copies que par le passé, mais nous communiquons moins en moins.Notre temps est l’ere de la nouriture rapide et de la digestion lente, des obeses au petit caractere, de plus de profits et peu de solidarite. Notre ere est celle de plus de revenue mais de plus de divorces, maisons fantasistes mais celles des familles divisees. Nous voyagons beaucoup, dormons dans les boites de nuits, sommes plus obeses et stresses.
N`oubliez jamais de traiter avec gentillesse le jeune enfant qui vous regarde avec ses yeux de misere, parce que demain c`est vous qui lui regarderez avec les memes yeux si la vie vous joue ses tours. N`oublier jamais de dire je t`aime a votre partenaire ou ceux ui vous sont chers, tous ont besoin de cela. Un baiser ou un merci seront signifiants lorsqu`ils viennent de fond de votre coeur. Faites des compliments sinceres. N`oubliez pas de vous serrer la main de de vous aimer les uns des autres, parce qu`un jour l`un de vous ne sera plus de ce monde. Donnez du temps a l`amour, du temps a la parole et au dialogue! Donnez du temps a partager des idees precieuses qui fusent dans votre memoire. Notre vie est si courte, soyons de plus en plus humains en sorte que notre humanite ameliore notre quotidien. La vie n`a de sens que si elle est partagee suivant une cohesion sociale qui integre les valeurs comme l`integrite morale, la sincerite, la foi, l`engagement, le courage et l`espoir. Que la paix soit avec vous et que le ciel vous apporte plus de quietude et de bonheur.
Laziz.
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Si la gestion de la citée est entachée de graves lacunes avec les échecs sociaux qui en résultent, c`est parce que les hommes en charge de cette gestion sont incompétents. Ils ont montré leurs limites. Il est donc question soit qu`ils passent le témoin (ce contre quoi ils se battront bec et ongle), soit que ceux d`en face (opposition, partie civile ou toute autre forme de mouvement) mettent en place des stratégies devant déboucher sur la mise à l`écart des imposteurs.
Depuis l`avènement du multipartisme au Cameroun, nous avons été abreuvés de discours se résumant à la dénonciation des écarts de gestion, des échecs du parti au pouvoir, de la dérive de la société toute entière, etc. Ce discours même s`il reste actuel aujourd`hui ne nous délivre pas pour autant de ces groupes et sectes qui tiennent le Cameroun en otage. Il est donc question de passer à une autre étape; d`où d`ailleurs le titre de ce post: the next step.
On a l`impression qu`au Cameroun, le combat politique se concentre autour des deux mois centrés sur les élections. On bat campagne, on vote, on entérine les résultats moyennant quelques contestations que le pouvoir en place gère à sa guise par l`entremise d`un inexistant conseil constitutionnel. Voilà à quoi semble se résumer l`activité politique au Cameroun.
Aujourd`hui, il va falloir aller plus loin. Les responsables politiques vous diront qu`ils travaillent. Sans leur prêter une quelconque mauvaise foi, je suis bien tenté de leur faire savoir (pour ceux qui nous lisent) que les résultats sont encore loin d`être perceptibles sur le terrain. En tout cas, les résultats auquels nous sommes arrivée depuis la fin des années 80 ne sont pas encourageants. A moins que ce ne soit la politique des très petits pas.
Ce qui peut être fait entre deux élections:
Tous les partis politiques et autres organisations de la société civile vous dirons qu`ils ont des programmes d`action. Ces programmes ne sont pas perceptibles au niveau du citoyen lambda. Les programmes, lorsqu`ils existent doivent être traduits en un langage accessible à tous et expliqués au peuple. Il doit y avoir un réel plan de vulgarisation des programmes politiques à tous les niveaux. La vision politique, les idées contenues dans les projets de société portés par les partis politiques doivent cesser d`être l`apanage d`une certaine élite et diffusées jusqu`au niveau des paysans. D`ailleurs, ne dit-on pas que plus d`un camerounais sur deux vit dans la campagne? Et nous savons que la langue de Shakespeare ou de Molière n`est pas le véhicule de la pensée le mieux adapté dans nos campagnes. Il va donc falloir revoir la politique de communication des partis politiques.
Diffuser son projet de société ne suffit pas. Car, pour pouvoir l`appliquer, il faut être au pouvoir. Il ne suffit pas de dire ce qu`on a l`intention de faire une fois au pouvoir, encore faut-il être au pouvoir. Ce qui n`est pas le cas pour les partis d`opposition en ce moment au Cameroun. Du moins, ce n`est pas l`impression que le camerounais a de leur action. Vous avez beau avoir le meilleur projet de société, si vous ne maîtrisez pas la plate forme (le pouvoir) pour le mettre en place, vos efforts resteront vains. Il va donc falloir penser à des moyens pour accéder au pouvoir. un moyen de gagner le RDPC. Et l`un de ces moyens est la détection et la mobilisation de compétences dans un certain nombre de domaines: communication, stratégie, opérationnel, planification, etc. de façon à pouvoir renforcer les capacité opérationnelles et managerielles des partis politique. Mais pour que tout cela ait le résultat escompté, il est nécessaire de procéder à une évaluation de l`opposition camerounaise. Certes, le contexte est difficile, vu les moyens mis en oeuvre de l`autre côté pour gagner les élections. Mais il va falloir se livrer à l`exercice d`évaluation du potentiel réel de notre opposition. Que pèse t-elle aujourd`hui? Quelle perception les camerounais ont-ils de l`opposition? Est-elle toujours crédible aux yeux de ceux qui en attendent quelque chose? Peut-on continuer à espérer qu`elle cristallise et porte nos espérances? Autant de questions auxquelles le camerounais attend des réponses franches.
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| Que c`est beau, le pays des autres | |
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Je commencerais par féléciter notre frère Laziz pour le combat
qu`il mène afin de sortir la culture bamoun des ténèbres. Si seulement
nous pouvions être nombreux à nourir de tels projets pour notre
département? J`allais oublier de souhaiter une bonne fin
du jeun de ramadan à tous les musulmans du monde et du Cameroun en
particulier; un Cameroun qui doit être bien loin des préoccupation de
Popol 1er. Raison pour laquelle il n`est pas toujours si ce n`est
jamais, pressé de rentrer lorsqu`il trouve une occasion d`en sortir.
Comment pouvait-il en être autrement? Depuis plus de deux decennies,
les Gouvernements successifs de Popom 1er du nom se sont atelés pour
faire reculer ce pays. Ce qui est inquiétant ce n`est pas la gestion du
pays. Car, celà est un fait: le pays est très mal géré. Mais ce qui
m`inquiète, c`est le calme avec lequel tout ca est vécu. Tout le monde semble résigné à boire le vin jusqu`à la lie. On
dirais que toutes les composantes de notre société sont comme
tétanisées. Les cerveaux semble être en hybernation depuis plus de 20
ans au cameroun. Comment, avec tout ce qu`il y a de stratèges au
Cameroun, de spécialistes de management, de communication, etc.. ne
peut-on pas penser un processus global et efficace de sortie de crise?
Car, ce que nous vivons, c`est bel et bien une crise: crise économique,
crise de valeurs, crise de repère, crise culturelle. C`est la crise
aussi multiforme que vous pouvez l`imaginer.
Alors
que des incompétants trainent le pays vers la perte, Ceux qui
estiment pouvoir faire mieux devraient développer des stratégies pour
sortir le pays de la boue. Au lieu de celà, on se plait dans la
division, dans les égocentrismes. Je pense qu`il y a un travail d`ensemble et de fond à faire. Pensons-y chacun à son niveau.
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| La place de l’individu dans la sociéte bamum... et dans la vie publique ! | |
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L’individualisme est-il une qualité, un défaut ou... une maladie honteuse? Si, dans le Noun et notamment pour les tenants de l`epanouissement economique de notre departement, la question peut apparaître comme superflue, dans ce contexte, où la sémantique utilisée met plutôt en avant le "vivre ensemble", ce thème résonne, pour certains, presque comme un gros mot, et au mieux comme une découverte sur laquelle il importerait de se positionner rapidement.
Au risque de heurter, on peut pourtant avancer que nous sommes tous individualistes, puisque c’est au travers de nos sentiments, de nos pensées, de nos idées personnelles que nous appréhendons le monde. Et cela même si, avec un minimum de lucidité, nous pouvons constater que cette conscience, ressentie comme unique, "personnelle", court souvent le risque d’être orientée par des éléments extérieurs, au premier rang desquels l’influence des médias. Qui n’a pas en mémoire une réaction ou un sentiment, provoqués par une information, se révélant fausse dans les jours ou les semaines suivantes... Et les médias ne sont pas seuls à nous faire courir le risque d’une perte de libre arbitre : événements personnels, professionnels, entourage, pressions diverses peuvent aussi altérer nos jugements ! C’est pourtant ce ressenti individuel du monde qui forge nos convictions ! Et c’est bien là que les attitudes divergent. On peut, par exemple, considérer comme valeur absolue sa liberté personnelle, et arriver facilement à la conviction que la vie est un combat dans lequel tous les coups sont permis, où chacun a le droit de s’approprier le meilleur, fût-ce au détriment des autres... C’est l’individualisme stérile pour la communauté. On peut, à l’inverse, considérer que l’individu ne peut vivre sans ses semblables. Il existe bien sûr par sa singularité, mais forcément aussi par son appartenance à une communauté. Quel sens y aurait-il à ne s’affirmer que face à soi-même ? Ou en conflit avec les autres ? On peut alors estimer préférable une vision de la société humaine où chacun, libre de sa vie, de ses paroles et de ses actes, pourra s’épanouir tout en apportant aussi une valeur ajoutée au monde qui l’entoure. C’est ainsi que l’on entend souvent les entraîneurs de sports collectifs (surtout en ce moment) affirmer que leurs meilleurs joueurs ne sont jamais aussi remarquables que lorsqu’ils mettent leurs talents individuels au service de leurs partenaires. Alors, bien sûr, pour nous, hommes et femmes Bamum, la réponse semble aller de soi : l’épanouissement de l’individu et la sauvegarde de son autonomie de plus en plus revendiquée sont des fondamentaux pour l’amélioration de la vie commune dans le Noun, et celle de l’humanité en général... à la seule condition de ne pas accepter les "joueurs trop perso !"... Commençons par nous pencher sur nos pratiques et nos comportements. Le goût du pouvoir ou le besoin exacerbé de reconnaissance, sont encore, malheureusement, des signes d’individualismes stériles qui discréditent trop souvent notre combat pour une société Bamum meilleure, aux yeux du plus grand nombre des citoyens de la cite. Répétons-le, l’expression des talents individuels est une force... à la condition qu’elle ne débouche pas sur des excès, encore aujourd’hui trop nombreux. Où l’on voit certains se servir de la politique plus qu’ils ne la servent, par goût du pouvoir, de la notabilité, quand ce n’est pas simplement par mercantilisme ! Mais les choses ne sont pas non plus si simples : qui peut affirmer ne jamais avoir profité de positions favorables pour obtenir certains avantages, même minimes ? L’homme peut-être faible, et c’est bien pour cela que la société a besoin d’être cadrée et règlementée... La vie politique n’y échappe pas ! Raison de plus pour donner toute sa place à l’individu, et donc au citoyen, dans toutes les phases de la vie publique. Le développement de la démocratie locale sera, par exemple, l’occasion de donner la parole aux habitants d’un quartier sur ce qui les concernent en premier lieu. Il permetta également de favoriser les moments de dalogue, de crédibiliser la politique, et ceux qui la font, à travers la transparence des projets et la clarté des intentions et des objectifs !
Il n’est plus envisageable, aujourd’hui, de faire de la politique comme par le passé : le citoyen a évolué et souhaite être acteur des décisions concernant son avenir. Le chemin est ouvert et, même s’il faudra sans doute beaucoup de volonté, voire de fermeté, pour passer outre les habitudes, les routines et les multiples obstacles de situations ancrées, l’objectif en vaut la peine : l’individu s’affirmera et la communauté s’enrichira !
Mettons ensemle nos talents chacun a son niveau de competence pour faire rayonner le Noun partout ou son label est en jeux.
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Toutes mes escuses pour le message dedouble. De toute facon, cliquer sur le lien pour lire l`article qui donne les details de la nature des echanges educatifs entre les bamuns et les americains!
Merci.
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| L`apologie de l`incompetence vient d`en haut | |
Je reviens a ce forum avec une bonne nouvelle. Le projet d`echange culturel dont j`ai evoque prend corps. Voici le lien qui donne les details de cet echange entre St Johns University et le royaume bamun: http://www.stjohns.edu/academics/pr_aca_071005.stj"> http://www.stjohns.edu/academics/pr_aca_071005.stjNotre action ne se limitera pas dans le temps. J`ai cesse de me plaindre. Je sais que le combat pour la liberte comme pour le developpement est un engagement d`abord personel et que seul l`histoire donne parfois raison a certaines ames qui peuvent etre considerees comme des heros ou des zeros suivant qu`ils aient agi pour l`interet general ou par simple egoisme.
Je travail que je fait s`inscrit dans une rubrique purement desinteressee. Je veux faire rayonner notre culture, notre langue en competition avec toutes les langues internationales. Mon reve est qu`un jour cette langue soit utilisee dans des discours officielle au detriment de la langue de Moliere ou de Shakespear jadis imposee par des colons a notre pays. C`est la mon sens du developppement. Nous restons a la traine a cause de la meconnaissance de nos valeurs culturelles.
C`est ridicule l`attitude des chefs d`Etats Africains face aux puissances coloniales. Depuis que Biya s`est rendu a New York, il n`est jamais revenu au pays, il est encore en Suisse, et partira de la pour la France ou il cherche a se se faire accepterr dans le Sarkoland. Il va brader les interets de notre pays a celui qui il y a plus d`un an, alors qu`il etait le ministre de l`interieur de Chirac l`africain disait ceci:« La relation entre la France et l’Afrique doit être plus transparente.
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Il nous faut la débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. » Chorus des porte-parole du futur président : « Vous venez d’assister en direct à la mort programmée de la Françafrique. Pour une rupture, c’en est une. » Au moment ou les pays cherchent des partenaires economiques fiables capables de bouster notre developpement, voila un president qui passe sa vie hors du pays avec femme et enfants. Voila un qui va s`etonner de l`inertie qui regne dans son gouvernement. Je pense que le bon sens voudrais que nous continuons a agir a notre niveau pour notre bien etre. N`attendons plus rien d`un chef d`Etat aussi mediocre dont l`histoire se chargera rapidement de lui. Il est temps que les gens prennent leur responsabilite chacun a son niveau pour donner de l`espoir a la generation d`apres nous a travers des actes concrets. Le combat ne vient que de commencer. Merci de votre aimable attention.
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| L`apologie de l`incompetence vient d`en haut | |
Je reviens a ce forum avec une bonne nouvelle. Le projet d`echange culturel dont j`ai evoque prend corps. Voici le lien qui donne les details de cet echange entre St Johns University et le royaume bamun: http://www.stjohns.edu/academics/pr_aca_071005.stj">http://www.stjohns.edu/academics/pr_aca_071005.stj
Notre action ne se limitera pas dans le temps. J`ai cesse de me plaindre. Je sais que le combat pour la liberte comme pour le developpement est un engagement d`abord personel et que seul l`histoire donne parfois raison a certaines ames qui peuvent etre considerees comme des heros ou des zeros suivant qu`ils aient agi pour l`interet general ou par simple egoisme.
Je travail que je fait s`inscrit dans une rubrique purement desinteressee. Je veux faire rayonner notre culture, notre langue en competition avec toutes les langues internationales. Mon reve est qu`un jour cette langue soit utilisee dans des discours officielle au detriment de la langue de Moliere ou de Shakespear jadis imposee par des colons a notre pays. C`est la mon sens du developppement. Nous restons a la traine a cause de la meconnaissance de nos valeurs culturelles.
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Bonjour à tous. Le prix
nobel de physique a été attribué hier au Français Fert et à l`allemand
Grünberg. Il est évident que cette récompense fût une grande source de
fierté pour ces scientifiques d`abord, mais aussi pour leurs
compatriotes dont ils devenaient, pour la irconstance, les
étandards. Pendant le même temps, le
Président français se rendait en Russie pour rencontrer son homologue
Russe certainement pour discuter de leur vision du monde, leurs
intérêts et je ne sais quoi encore. Et
nous alors, et nous les Africains, que faisons-nous pendant que les
autres font reculer les barrières de l`ignorence ou se partagent le
monde? Nous nous battons, nous détruisons, nous hypothéquons l`avenir
de nos futures générations. La preuve, l`actualité en Afrique
était alimentée par la guerre au Darfour, les tueries en
Somalie, l`inflation au Zimbabwé qui atteint des
proportions irréelles (à en croire les média). Plus près de nous,
au Cameroun, on joue à organiser des élections dont les résultats sont
connus à l`avance, on met sur pied des gouvernement obèses (64 membres,
il faut le faire, et le Roi Popol 1er le fit), on se pert en conjecture
devant des discours creux et sans consistance. Voilà ce à quoi nous
sommes ocupés. Et à Foumban, que font-ils de ce côté? il y a Mr Mouiche
qui se fait bastonner au palais, le chômage contunue de grandir puisque
l`estimer à 40% serait trop optimiste, on se torture le cerveau pour
trouver comment soigner arriver au bout de sa crise de malaria, bref,
on rumine sa misère, etc. Et nous sur
le net, nous continuons notre dislogue. Que pouvons-nous faire d`autre
en dehors de nous taire? car je commence à ne plus faire la différence
entre la solitude d`une part, et le dislogue de Laziz et moi d`autre
part. Où sont donc passés les autres? la misère aurait t-elle paralysé
leurs claviers?
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| La force des intelligeances | |
Je partage ton inquiétude quant aux générations futures qui courent le risque d`être les moins armées pour affronter les jours à venir; du fait de l`absence de formation aux NTIC et la sous scolarisation de beaucoup d`entre eux.
Pour ce qui est de la distance à prendre devant ces Hommes aux antipodes de la morale, je serais bien content de voir nos jeunes t`écouter. Malheureusement, la pauvreté ambiante ainsi que les vielles habitudes font qu`on écoute d`abord les pulsions de son ventre creux avant de répondre aux reserves de son cerveau. En plus, l`analphabétisation aidant, il sera difficile de prendre suffisamment du recul pour analyser et critiquer les actions et dons de ces monstres que le système Biya est parvenu à générer.
Nous sommes dans un situation bien difficile qui va encore s`aggraver du fait que tout est fait pour décourager parents et enfants à déployer un maximum de ressources au profit de l`école. Qualité de moins en moins bonne de l`enseignement, infrastructures scolaires insuffisantes (au point que certains établissements scolaires sont construits par les parents et inaugurés en grande pompe par l`adiministration dans certains villages - il est fréquent de voir un CES qui n`a que deux salles de classe et trois ou quatre enseignants vacataires recrutés à la hate). Les lycées fictifs (cas du Lycée de Mboppi à Douala où l`administration a réussit l`exploit de nommer le corps enseignant alors qu`il n`y avait aucun batiment pour abriter le lycée) ne sont pas de nature à encourager les enfants.
Mais allons-nous pour autant continuer à chanter les louanges des faymen et autres contre-exemple de la morale? Bien sûr que non. Il y a tellement de choses à faire. Quelqu`un trouvera que nous n`avons pas assez de moyens.
Mais il y a toujours l`intellect, l`idée. On n`a pas besoin de moyens pour avoir une brillante idée. Lorque nous en avons une, rapprochons-nous des autres frères, échangeons avec eux, ne gardons pas tout pour nous tout le temps. En discutant avec les autres, en s`instruisant (et l`école est le meilleur endroit pour celà) on finira toujours par tomber sur la bonne information un de ces quatre matins, sur la bonne personne qui vous aiguillera vers la réalisation de votre idée, votre projet. Il y a tellement de choses à faire dans un pays vierge comme le nôtre que la petite idée (en apparence) peut faire des heureux. Ce que nous croyons petit peut s`avérer grandiose. Alors, ne nous décourageons pas, regardons autour de nous. soyons motivés, ambitieux et téméraires. Ne nous laissons pas endormir par les vendeurs d`illusion.
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Retour
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